[climat] essai de rapprochement entre les hypothèses et les observations récentes

Un intéressant article du climatologue Roy Spencer estime la sensibilité climatique à à peine plus de 2 °C, et encore à condition de faire l'hypothèse que le "climat" est en équilibre immuable (aucun réchauffement naturel depuis le début du 19e siècle).
https://www.drroyspencer.com/2022/12/climate-sensitivity-from-1970-2021-warming-estimates/
<extrait traduit>
Conclusions
J'ai utilisé un modèle 1D dépendant du temps des écarts de température par rapport à l'équilibre énergétique supposé pour répondre à la question suivante : Compte tenu des diverses estimations du réchauffement de la surface et de la subsurface au cours des 50 dernières années, que suggèrent-elles pour la sensibilité du système climatique à un doublement du CO2 atmosphérique ?
En utilisant les estimations les plus récentes du forçage radiatif effectif de l'annexe III du dernier rapport du GIEC (AR6), les données d'observation suggèrent des sensibilités climatiques (ECS) plus faibles que celles promues par le GIEC avec une estimation centrale de +2,09 deg C. pour la moyenne mondiale. Ce chiffre se situe à l'extrémité inférieure de la fourchette probable du dernier rapport du GIEC (AR6), qui va de 2,0 à 4,5 deg. C.
Je pense qu'il s'agit encore d'une limite supérieure probable pour l'ECS, pour les raisons suivantes.
Les températures des carottages suggèrent qu'il y a eu une tendance au réchauffement à long terme, au moins jusqu'au début du 20e siècle. Ignorer ce phénomène (quelle qu'en soit la cause) conduira à des estimations exagérées de l'ECS.
     Je continue de penser qu'une partie des ensembles de données sur les températures terrestres a été contaminée par des augmentations à long terme des effets d'îlot de chaleur urbain, qui ne peuvent être distingués du réchauffement climatique dans les schémas d'homogénéisation.
<fin de l'extrait>