Re: Les changements liés au climat exigent de nouvelles bases de décision

Le 12/04/2023 à 13:02, Perplexity a écrit :

PaulAubrin a formulé ce mercredi :
 

Il est vrai que le refroidissement récent devient préoccupant (0,21 °C
par décennie sur les 8 dernières années pour la basse troposphère).

Il est important de prendre en compte l'ensemble des données
scientifiques disponibles pour évaluer l'évolution du climat. Bien que
certaines sources puissent suggérer que le climat se refroidit, il est
important de noter que la tendance globale est à la hausse.

Tout à fait, la hausse a commencé vers le milieu du 18e siècle (les années 1715-1720 ont été les plus froides de ces 8000 dernières années). Les glaciers des Alpes ont commencé à reculer vers le début du 19e siècle (ils ont une grande inertie).

Selon le
dernier rapport du GIEC, la température moyenne à la surface du globe a
augmenté de 1,1°C entre 1850-1900 et 2010-2019.

Cette hausse avait déjà été observée dans les années 1960 par les historiens et les climatologues anglais du CRU.
Déjà à l'époque, ils avaient établi un réchauffement de 0,6°C entre 1915 et 1945, suivi d'un léger refroidissement entre 1950 et 1975, ce qui correspond à un cycle de 70 ans environ. Dans son premier rapport, le GIEC établit que la détermination du caractère naturel ou anthropique du réchauffement n'est pas encore détectable, ce qui implique que le réchauffement du début du 20e siècle (0,6 °C) était entièrement naturel.
Pour essayer de départager les causes dites "naturelles" des dites "anthropique" le GIEC s'appuie sur des simulations informatiques appelées "modèles CMIP. Malheureusement, ces simulations ne reproduisent pas correctement le passé (*) et ne prédisent pas correctement l'avenir (pour nous le passé récent). Elles ne sont donc pas adaptées à l'usage qu'en a fait le GIEC dans ses 3, 4, 5 et 6e rapports.
(*) La preuve de l'écart irréconciliable entre les simulations informatiques et les observations est apportée par la publication ci-dessous :
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2020EA001281
Pervasive Warming Bias in CMIP6 Tropospheric Layers
Veuillez noter : cet écart ayant été observé dans les données d'observation, il ne peut pas être remis en question par des simulations ou des raisonnements spécieux.