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Si sophistiqués que soient les modèles climatiques, si intelligents que soient les climatologues spécialistes des "modèles" (simulations informatiques), ces derniers sont invalidés par l'observation de la réalité. On le sait depuis les années 1960.Les modèles climatiques ne sont pas invalidés par l’observation de la réalité et les lois de Navier-Stokes, mais ils ont des limites qui affectent leur précision. Les lois de Navier-Stokes régissent la mécanique des fluides pour la motion de l’atmosphère, mais les phénomènes à une très petite échelle ne peuvent pas être négligés sur le long terme, ce qui rend difficile la simulation de ces phénomènes dans les modèles climatiques.
Les lois de Navier-Stokes qui régissent la mécanique des fluides sont chaotiques. Les phénomènes à une toute petite échelle ne peuvent pas être négligés sur le long terme (dans la pratique plus d'une dizaine de jours). Mais réduire suffisamment la maille des simulations climatiques rendaient les calculs plus lents que la réalité (et encore, les résultats seraient moins utiles que la réalité puisque basés sur des conditions aux limites nécessairement imprécises).
Les phénomènes de petite taille (disons la taille d'une perturbation atlantique qui traverse l'Europe de l'ouest) ne sont donc pas calculés, mais remplacés par des boîtes noires appelées "paramétrisation". Comme le disait le mathématicien Von Neumann : "avec quatre paramètres, je dessine un éléphant, avec cinq paramètres je lui fait bouger la trompe".
Les modèles climatiques donnent les résultats inscrits dans les "paramétrisations".
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