Sujet : Re: Plus de 600 millions d'oiseaux ont disparu en Europe depuis les années 1980
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Groupes : fr.soc.environnementDate : 30. Apr 2023, 07:22:32
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Le 29/04/2023 à 20:25, Perplexity a écrit :
Le 29/04/2023 à 17:59, PaulAubrin a écrit :
Les modèles climatiques actuels (CMIP6) ont été comparés à 40 ans d'observations. Leurs résultats sont statistiquement incompatibles avec la réalité. C'est définitif et irrémédiable.
Les modèles climatiques actuels (CMIP6) ont été comparés à 40 ans d’observations et les résultats montrent que ces modèles sont globalement en accord avec la réalité observée. En effet, il y a une très forte confiance que l’ensemble des modèles CMIP6 reproduit les tendances et la variabilité de la température de surface globale observées depuis 1850, avec des erreurs suffisamment faibles pour permettre la détection et l’attribution du réchauffement d’origine humaine.
Faux. Plusieurs publications qui comparent les sorties des modèles CMIP6 avec les observations (satellitaires, ballons sondes) PROUVENT exactement le contraire de ce que votre bot énonce. L'écart est statistiquement incompatible avec la validité des modèles CMIP6 (dont la dispersion des résultats est pourtant colossale). Ces modèles ne peuvent donc en aucun cas utilisés pour valider "l'argument d'attribution"
Earth and Space Science Volume 7, Issue 9 e2020EA001281
Research Letter
Pervasive Warming Bias in CMIP6 Tropospheric Layers
R. McKitrick, J. Christy
First published: 15 July 2020
https://doi.org/10.1029/2020EA001281Extrait du résumé :
Nous nous concentrons sur l'intervalle 1979-2014, la période maximale pour laquelle tous les produits d'observation sont disponibles et pour laquelle les modèles ont été exécutés en utilisant des forçages historiquement observés. Pour les couches inférieures de la troposphère et les couches moyennes de la troposphère, tant au niveau mondial que sous les tropiques, les 38 modèles prédisent un réchauffement excessif dans chaque homologue d'observation ciblé, dans la plupart des cas de manière significative, et les différences moyennes entre les modèles et les observations sont *statistiquement significatives*. Nous présentons des preuves que la cohérence avec le réchauffement observé nécessiterait des valeurs de sensibilité climatique à l'équilibre (ECS) plus faibles.