Re: L'influence des ajustements sur les températures "globales"

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Sujet : Re: L'influence des ajustements sur les températures "globales"
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (PaulAubrin)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 25. May 2023, 09:30:35
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Le 24/05/2023 à 22:50, Perplexity a écrit :
Le 24/05/2023 à 21:31, PaulAubrin a écrit :
 
La température globale existe bel et bien.
C'est une statistique et non une température.
Les reconstitutions de températures "globales" (index statistiques) à partir des stations terrestres sont composées d'une proportion exagérée "d'ajustements" (au moins un bon tiers sur les 1,1 °C de réchauffement depuis 1880), comme cela a été expliqué ici.
Évaluer l'évolution des climats de la terre à l'aide de la "température globale" est un peu comme essayer de tirer sur une cible à 100m avec des lunettes en verre dépoli.
Quelques compléments :

On peut calculer une "température globale", mais ce n'est pas une température au sens physique du terme. En physique, une température est locale.
 L'affirmation selon laquelle on peut calculer une "température globale", mais que ce n'est pas une température au sens physique du terme est en partie vraie et en partie fausse.
On peut toujours faire la moyenne des pommes et des radis. La température "globale" ne reflète l'état d'agitation thermique d'aucun échantillon de matière. Ce n'est donc pas une température.

Cette valeur moyenne est utile pour détecter et suivre les changements dans le bilan énergétique de la Terre, c'est-à-dire la quantité de lumière du soleil absorbée par la Terre moins la quantité de chaleur qu'elle rayonne dans l'espace.
Pour évaluer la quantité de rayonnement thermique de la terre vers l'espace, il faudrait calculer (à chaque minute de la journée) la racine quatrième de la moyenne des puissances quatrièmes de la température absolue (en Kelvin) en chaque point de la surface terrestre. Pour la chaleur latente et la convection, il faut encore d'autres indicateurs et d'autres variables. La "température globale" n'a localement aucun intérêt puisque l'amplitude des variations locales est cinquante ou cent fois supérieure aux variations "globales". La variation dite "globale" est noyée dans le bruit des variations locales.
Le climat local ne devient pas horriblement dangereux à partir de 9:00 du matin quand le soleil se lève. Il n'est pas plus dangereux au bord du fleuve que sur la colline voisine où la température est 1,5 °C moins chaude, en moyenne, etc.

Il est important de noter que la température globale ne signifie pas que les températures augmentent partout et en tout temps au même rythme. Les températures peuvent augmenter de 5 degrés dans une région et baisser de 2 degrés dans une autre. Cependant, la notion de température globale est un indicateur pertinent pour étudier le changement climatique à l'échelle planétaire, en particulier en ce qui concerne les tendances à long terme.
Raison de plus pour ne pas "ajuster" arbitrairement les températures locales pour calculer l'index que vous appelez "température globale" puisque, de version en version, vos "températures globales" prennent des valeurs que vous estimiez impossible (hors de la plage d'incertitude à 95%), il y a 15 ou 20 ans.

En résumé, il est possible de calculer une température globale qui a un sens physique,
On peut attribuer un sens physique à la température "globale" de certaines couches de la troposphère parce qu'elles sont de la matière homogène, ou à la "température" moyenne de certaines couches de l'océan.
En revanche les indicateurs mi-chèvre, mi-choux, comme la température "globale" au niveau du sol, composés de 30% de température de l'air de 6000 stations météo réparties sur 150 millions de km², et de quelques échantillons de température de refroidissement de l'eau de refroidissement des moteurs de bateaux le long d'une poignée de routes maritimes (Suez, détroit de Malacca, Panama, mer de Chine...) conduit à des évaluations dont la marge d'incertitude est visiblement impossible à maîtriser.
Les températures "globales" satellitaires LTL, LTS sont raisonnablement des indices représentatifs de l'état d'agitation thermique de ces couches atmosphériques, les températures de l'eau des océan à partir des flotteurs Argos aussi. Malheureusement, ces données ne sont disponibles que depuis 42 ans pour la troposphère et une dizaine d'années pour les océans.
Pour les évolutions plus longues, les températures des stations terrestres sont très lacunaires et comportent énormément d'incertitudes comme le prouvent les "ajustements" permanents que leurs apportent les instituts qui sont chargés de les évaluer.

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