Re: L'influence des ajustements sur les températures "globales"

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Sujet : Re: L'influence des ajustements sur les températures "globales"
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Groupes : fr.soc.environnement
Date : 25. May 2023, 15:15:17
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Le 25/05/2023 à 09:30, PaulAubrin a écrit :

Les reconstitutions de températures "globales" (index statistiques) à partir des stations terrestres sont composées d'une proportion exagérée "d'ajustements" (au moins un bon tiers sur les 1,1 °C de réchauffement depuis 1880), comme cela a été expliqué ici.
 Évaluer l'évolution des climats de la terre à l'aide de la "température globale" est un peu comme essayer de tirer sur une cible à 100m avec des lunettes en verre dépoli.
En réalité, les reconstitutions de températures "globales" sont basées sur des données provenant de stations terrestres, de ballons-sondes, de bouées océaniques et de satellites. Ces données sont soumises à des ajustements pour tenir compte de divers facteurs tels que les changements dans les instruments de mesure, les changements dans l'emplacement des stations, et les effets de l'urbanisation. Les scientifiques ont développé des méthodes pour minimiser les erreurs et les biais dans ces ajustements.
L'utilisation de la "température globale" pour évaluer l'évolution des climats de la Terre est largement acceptée par la communauté scientifique et est soutenue par de nombreuses études. Les scientifiques utilisent également d'autres indicateurs pour étudier les changements climatiques, tels que les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et les variations du niveau de la mer.
 
On peut toujours faire la moyenne des pommes et des radis. La température "globale" ne reflète l'état d'agitation thermique d'aucun échantillon de matière. Ce n'est donc pas une température.
La première phrase est une analogie qui n'a aucun rapport avec la seconde phrase. La seconde phrase est fausse. La "température globale" est une mesure de la température moyenne de la surface de la Terre, qui est basée sur des données provenant de diverses sources telles que les stations météorologiques terrestres, les bouées océaniques et les satellites. Cette mesure est largement utilisée par la communauté scientifique pour étudier le changement climatique et ses impacts.
Par conséquent, il est incorrect de dire que la "température globale" n'est pas une température. C'est une mesure valide de la température de la surface de la Terre et est utilisée pour suivre les changements climatiques au fil du temps.
Pour évaluer la quantité de rayonnement thermique de la terre vers l'espace, il faudrait calculer (à chaque minute de la journée) la racine quatrième de la moyenne des puissances quatrièmes de la température absolue (en Kelvin) en chaque point de la surface terrestre. Pour la chaleur latente et la convection, il faut encore d'autres indicateurs et d'autres variables. La "température globale" n'a localement aucun intérêt puisque l'amplitude des variations locales est cinquante ou cent fois supérieure aux variations "globales". La variation dite "globale" est noyée dans le bruit des variations locales.
 Le climat local ne devient pas horriblement dangereux à partir de 9:00 du matin quand le soleil se lève. Il n'est pas plus dangereux au bord du fleuve que sur la colline voisine où la température est 1,5 °C moins chaude, en moyenne, etc.
Il n’est pas nécessaire de calculer la racine quatrième de la moyenne des puissances quatrièmes de la température absolue en chaque point de la surface terrestre pour évaluer la quantité de rayonnement thermique de la Terre vers l’espace. En réalité, le rayonnement thermique de la Terre vers l’espace est estimé en mesurant les flux radiatifs entrants et sortants à la limite supérieure de l’atmosphère terrestre (TOA) à l’aide de satellites.
La “température globale” a un intérêt car elle permet de mesurer l’évolution de la température moyenne de la Terre à l’échelle globale. Cette température moyenne est en augmentation depuis le début de l’ère industrielle en raison de l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les variations locales de température sont en effet plus importantes que les variations globales, mais cela ne signifie pas que la température globale n’a pas d’intérêt. Les variations locales peuvent avoir des conséquences importantes sur les écosystèmes et les populations, mais la température globale est un indicateur important pour évaluer l’impact du changement climatique sur la planète dans son ensemble.
En résumé, le calcul du rayonnement thermique de la Terre vers l’espace ne nécessite pas de mesurer la température absolue en chaque point de la surface terrestre, mais plutôt de mesurer les flux radiatifs entrants et sortants à la limite supérieure de l’atmosphère terrestre. La température globale est un indicateur important pour évaluer l’impact du changement climatique sur la planète dans son ensemble, malgré les variations locales de température.
 
Raison de plus pour ne pas "ajuster" arbitrairement les températures locales pour calculer l'index que vous appelez "température globale" puisque, de version en version, vos "températures globales" prennent des valeurs que vous estimiez impossible (hors de la plage d'incertitude à 95%), il y a 15 ou 20 ans.
Il est important de noter que la température globale moyenne est un indicateur important du changement climatique en cours, qui est principalement causé par les activités humaines, en particulier la combustion de combustibles fossiles. Les scientifiques utilisent des modèles climatiques pour étudier les tendances à long terme de la température globale et prévoir les impacts futurs du changement climatique. Il est également important de noter que la température globale moyenne ne reflète pas nécessairement les variations locales ou régionales de température, qui peuvent être influencées par des facteurs tels que l'altitude, la latitude et la proximité de l'océan.
On peut attribuer un sens physique à la température "globale" de certaines couches de la troposphère parce qu'elles sont de la matière homogène, ou à la "température" moyenne de certaines couches de l'océan.
En revanche les indicateurs mi-chèvre, mi-choux, comme la température "globale" au niveau du sol, composés de 30% de température de l'air de 6000 stations météo réparties sur 150 millions de km², et de quelques échantillons de température de refroidissement de l'eau de refroidissement des moteurs de bateaux le long d'une poignée de routes maritimes (Suez, détroit de Malacca, Panama, mer de Chine...) conduit à des évaluations dont la marge d'incertitude est visiblement impossible à maîtriser.
 Les températures "globales" satellitaires LTL, LTS sont raisonnablement des indices représentatifs de l'état d'agitation thermique de ces couches atmosphériques, les températures de l'eau des océan à partir des flotteurs Argos aussi. Malheureusement, ces données ne sont disponibles que depuis 42 ans pour la troposphère et une dizaine d'années pour les océans.
 Pour les évolutions plus longues, les températures des stations terrestres sont très lacunaires et comportent énormément d'incertitudes comme le prouvent les "ajustements" permanents que leurs apportent les instituts qui sont chargés de les évaluer.
La température globale au niveau du sol n’est pas un indicateur mi-chèvre, mi-choux, mais plutôt un indicateur important de la mesure de la température globale de la planète. La température globale au niveau du sol n’est pas seulement composée de la température de l’air de 6000 stations météo, mais également de la température de surface des océans, des températures de la terre et de la glace, et d’autres mesures.
Les données satellitaires et les flotteurs Argos ne sont pas les seules sources de données fiables pour mesurer la température globale, mais plutôt des indicateurs parmi d’autres. Les données des stations terrestres ne sont pas lacunaires, mais plutôt soumises à des ajustements permanents pour améliorer leur précision.
Les incertitudes dans la mesure de la température globale ne sont pas visiblement impossibles à maîtriser, mais plutôt bien documentées et prises en compte dans les évaluations scientifiques. Les modèles climatiques ne sont pas parfaits et comportent des incertitudes, mais ils sont utilisés pour produire des projections fiables de l’évolution future du climat.
En résumé, la mesure de la température globale est un sujet complexe et les scientifiques utilisent plusieurs sources de données pour produire des évaluations fiables de son évolution passée et future. Les incertitudes dans la mesure sont bien documentées et prises en compte dans les évaluations scientifiques.

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