Re: les décès observés ne concernent pas seulement des personnes très âgées et/ou très fragiles.

Le 25/06/2023 à 10:15, Canta Galet a écrit :

Le vendredi 23 juin 2023 à 16:23:27 UTC+2, PaulAubrin a écrit :

Le 23/06/2023 à 13:39, Canta Galet a écrit :

Les personnes décédées de la chaleur sont souvent perçues comme des personnes très fragiles dont le décès n'aurait été avancé que de quelques jours. Cependant, il n'existe pas de preuve de cet “effet moisson”.
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https://sante.lefigaro.fr/en-france-la-chaleur-et-les-canicules-ont-tue-33-000-personnes-depuis-2014-20230623

Les études académiques ont prouvé que l'on décède dix fois plus d'un
écart de température de 1 °C dans le sens du froid que dans celui du
chaud. Le réchauffement climatique réduit donc globalement
considérablement la mortalité.
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Plus de détail dans cette publication du Lancet :
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(14)62114-0/fulltext

 Et alors ?
C'est quoi le rapport avec le sujet ?

Faut tout vous expliquer : Cet article étudie l'effet d'une variation de ±1°C sur les décès causés par température. Il constate qu'une variation locale de -1°C cause 10 fois plus de décès qu'une variation de +1°C. L'augmentation de +1,1°C depuis 1880 a donc évité une énorme quantité de décès "climatiques". Les historiens le savent très bien qui ont appelé les périodes de réchauffement des "optima" climatiques : prospérité accrue, développement de la culture et de la civilisation.