Re: Un prophète du climat

Le 26/06/2023 à 12:30, Canta Galet a écrit :

Le lundi 26 juin 2023 à 12:00:43 UTC+2, PaulAubrin a écrit :

Noel Brown directur des bureaux de l'UNEP à New-York affirmait en 1989
que les gouvernements ne disposaient que d'une fenêtre de 10 ans pour
résoudre le problème des gaz à effets de serre. Sinon des nations
entières seraient rayées de la face de la terre par la montée des
océans, les récoltes deviendraient catastrophiques. Les températures
monteraient de 1 à 7 degrés dans les 30 années qui suivraient et que
tous les scientifiques affirmaient qu'il serait impossible de maintenir
l'augmenation des températures en dessous des 3°C à moins réduire
dramatiquement les émissions de dioxyde de carbone.
>
Que s'est-il passé 34 ans après ?
La température de la basse troposphère a augmenté en tendance (moindres
carrés) de 0,014°C par an, soit
0,476 °C. L'erreur de Noël Brown est donc de 210% dans le meilleur des
cas et de 1470% dans le plus mauvais.

 Voilà ce qui arrive quand on ne respecte pas les protocoles et qu'on se croit dispenser de tout consensus scientifiques sur ses travaux

Consensus scientifique est un oxymore. Un consensus consiste aux parties prenantes à faire des concessions pour parvenir à l'unanimité. En sciences il n'y a pas de concession : soit une hypothèse est conforme aux observations, soit il ne l'est pas, soit on n'en sait rien.  Dans ce dernier cas, on peut avoir des intuitions, mais elles ne deviendront scientifiques que si elles sont conformes aux faits.
Dans une interview donnée à New-York en 1989, le directeur du GISS (NASA) James Hansen, répondit à la question : si ce que vous dites au sujet de l'effet des gaz à effets de serre est vrai, qu'est-ce qui sera différent ici dans 20 ans ? James Hansen répondit : La voie rapide de West Side sera sous l'eau, la vitre par laquelle nous regardons sera renforcée par des bandes collantes à cause de la violence des vents, les oiseaux auront disparu, les arbres de la rangée là-bas auront changé.
Questionné à nouveau en 2006, il admit qu'il avait trop anticipé la catastrophe, mais qu'il ne restait plus qu'une fenêtre d'opportunité de 10 ans pour éviter qu'elle se produise.
En 2008, le même Hansen affirma que la banquise arctique aurait disparue en 2018 au plus trad : dans les 5 à 10 ans à venir, l'arctique sera libre de glaces en été (24 juin 2008)
Rien de ce qu'avait promis Hansen, qui publie chaque mois une estimation de la "température globale" de La Planète ne s'est réalisé.