Re: Les modèles climatiques calculent des températures biaisées vers le haut

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Sujet : Re: Les modèles climatiques calculent des températures biaisées vers le haut
De : serpan06 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 05. Jul 2023, 12:21:02
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Le mardi 4 juillet 2023 à 16:16:45 UTC+2, PaulAubrin a écrit :
Le 04/07/2023 à 14:57, Canta Galet a écrit :
Le samedi 1 juillet 2023 à 09:51:23 UTC+2, PaulAubrin a écrit :
Le 01/07/2023 à 08:50, Canta Galet a écrit :
Le vendredi 30 juin 2023 à 23:06:24 UTC+2, PaulAubrin a écrit :
"L'AR5 a évalué avec un faible degré de confiance que la plupart des
modèles CMIP3 et CMIP5, mais pas tous, ont surestimé la tendance au
réchauffement observée dans la troposphère tropicale au cours de la
période 1979-2012, et qu'un tiers à la moitié de cette différence était
due à une surestimation de la tendance de la TSM [température de surface
de la mer] au cours de cette période. Depuis l'AR5, des études
supplémentaires basées sur les modèles CMIP5 et CMIP6 montrent que ce
biais de réchauffement des températures troposphériques persiste.
 
GIEC - AR6 page 443
 
"Plusieurs études utilisant les modèles CMIP6 suggèrent que les
différences de sensibilité climatique peuvent être un facteur important
contribuant à la divergence entre les tendances simulées et observées de
la température troposphérique (McKitrick et Christy, 2020 ; Po-Chedley
et al., 2021)"
 
GIEC - AR6 page 443
Oui et alors ?
Le rapport du WG1 du GIEC rapporte la publication du statisticien
McKitrick et du climatologue John Christy sur la divergence entre les
sensibilités climatiques des modèles et les observations, même s'il
"oublient" d'en tirer les conséquences.
En fait, si l'on s'en tient à la méthode scientifique, la publication de
John Christy INVALIDE les hypothèses contenues dans les modèles CMIP qui
sont les "preuves" retenues par les "experts" (délégués gouvernementaux)
des arguments essentiels du GIEC.
 
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2020EA001281
Christy McKitrick - Pervasive Warming Bias in CMIP6 Tropospheric Layers
- McKitrick - 2020 - Earth and Space Science - Wiley Online Library
 
Il appert en effet que vous n'avez pas une idée objective de ce que sont les scénarios.
Sinon vous ne procèderiez pas ainsi.
Je vois que vous n'avez même pas pris connaissance de la publication,
sinon vous ne feriez pas cette objection.
Les auteurs de la publication (académique, revue par les pairs) sont un
climatologue (qui comprend ce qu'est un "scénario") et un statisticien
de métier. Ils ont donc sélectionné, sur la période de comparaison, le
scénario qu'a suivi la réalité. Ils ont mis en évidence que les vitesses
de réchauffement des simulations informatiques (les modèles)
divergeaient significativement de la réalité.
 
Quelques remarques de bon sens trouvées sur les modèles climatiques :
 
Arrêtez de dire que les "modèles" (au pluriel) collent à la réalité. Si
vous disiez qu'un modèle spécifique est bon, cela pourrait sembler
convaincant.

Arrêtez de mentir pour trouver des justificatifs à vos allégations foireuses.

Les modèles CMIP6 disponibles à ce jour ont tendance à montrer une sensibilité climatique nettement plus élevée que les modèles CMIP5. Alors que seuls 40 modèles CMIP6 ont actuellement les exécutions nécessaires pour calculer l'ECS, environ un tiers d'entre eux ont un ECS supérieur à l'extrémité supérieure de la plage probable - 1,5C à 4,5C - fournie dans l'IPCC AR5.. Un quart ont une sensibilité plus élevée que n'importe lequel des modèles présentés dans CMIP5. Ceux-ci incluent des modèles d'un certain nombre de groupes de modélisation très importants - comme le Community Earth System Model 2 ( CESM2 ) et le modèle Met Office HadGEM3 . La réponse climatique transitoire - une mesure du réchauffement à court terme associé à l'augmentation du CO2 - est également nettement plus élevée dans de nombreux modèles CMIP6.


Mais si les climatologues disposent de plusieurs modèles et
qu'ils pointent tous dans la même direction, mais pas vraiment, il y a
un problème. Si la science du climat est relativement "établie", ne
devraient-elle pas être basée sur les mêmes modèles et les mêmes
hypothèses ?

Arrêtez de commencer par mentir pour ensuite développer à partir de vos mensonges.
L'objectif de CMIP est de générer un ensemble de simulations standard que chaque modèle exécutera. Cela permet aux résultats d'être directement comparables entre différents modèles, pour voir où les modèles sont d'accord et en désaccord sur les changements futurs. L'un des principaux ensembles de simulations exécutés par des modèles sont les scénarios climatiques futurs, où les modèles reçoivent un ensemble commun de concentrations futures de gaz à effet de serre, d'aérosols et d'autres forçages climatiques pour projeter ce qui pourrait se passer à l'avenir..

Dans la perspective du GIEC AR6, la communauté de la modélisation énergétique a développé un nouvel ensemble de scénarios d'émissions basés sur différentes hypothèses socio-économiques, ce sont les « voies socio-économiques partagées » (SSP). Un certain nombre de ces scénarios SSP ont été sélectionnés pour piloter les modèles climatiques du CMIP6.

Une amélioration majeure des scénarios CMIP6 est une meilleure exploration des résultats de référence possibles « pas de politique climatique ». La génération précédente de modèles climatiques présentés dans CMIP5 ne comprenait qu'un scénario de référence très élevé (RCP8.5) et un scénario d'atténuation relativement faible compatible avec les résultats de référence (RCP6.0). Une grande partie de la littérature ultérieure s'est appuyée sur RCP8.5 comme seule ligne de base sans politique, la qualifiant souvent de «business as usual», bien qu'il s'agisse en quelque sorte du pire des cas parmi les résultats possibles sans politique.

CMIP6 a ajouté un nouveau scénario – SSP3-7.0 – qui se situe juste au milieu de la gamme des résultats de référence produits par les modèles de système énergétique. Désormais, les modélisateurs peuvent examiner les résultats les plus défavorables (SSP5-8.5), intermédiaires (SSP3-7.0) et plus optimistes (SSP4-6.0) lors de la modélisation de la façon dont le monde pourrait se réchauffer dans un monde qui ne promulgue aucune politique climatique.



Et pourquoi la science ne peut-elle pas dire lequel des différents
modèles est le bon, afin que nous puissions ignorer les moins bons ?
Qu'est-ce que cela veut dire ? Si vous ne pouvez pas dire quel modèle
est meilleur que les autres, pourquoi croirais-je quoi que ce soit à
leur sujet ?
 
Arrêtez de dire que les modèles climatiques sont excellents en matière
de prévisions a posteriori, c'est-à-dire qu'ils fonctionnent lorsque
l'on regarde l'histoire. C'est également le cas des modèles financiers,
et nous savons que les modèles financiers ne peuvent PAS prédire
l'avenir.

Vous n'avez rien d'autres comme balivernes ?

 Nous savons également que les conseillers en investissement
aiment vous montrer leurs performances passées, réalisées par pure
chance, pour vous faire croire qu'ils pourront le faire à l'avenir. En
clair, la science du climat utilise la méthode d'escroquerie la plus
connue (prédire le passé) pour gagner en crédibilité. Cela ne signifie
pas que les modèles climatiques sont des escroqueries. Cela signifie
seulement que les scientifiques ont choisi la méthode la moins crédible
pour prétendre à la crédibilité. N'y avait-il pas d'autres options pour
présenter leur cas de manière crédible ?

Les conseillers en investissement sont en effet réputés pour produire des études sur le climat.

C'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils sont embauchés par CLINTEL afin qu'ils pussent travailler en collaboration avec les ruologues.

 
Pour être clair, les prévisions a posteriori

"les prévisions à postériori..."

Vous vous foutez de la gueule du monde.


sont nécessaires pour
s'assurer que les modèles sont rationnels et méritent d'être testés à
l'avenir. Mais cela ne vous dit rien sur leur capacité à prédire
l'avenir. Si les scientifiques étaient honnêtes sur ce point, ils
seraient plus crédibles.

Le GIEC ne commet aucune prédiction scientifique.

Vos mensonges répétés, qui prennent la forme d'un matraquage, illustrent la vacuité de votre argumentation.

Date Sujet#  Auteur
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