Re: 30 ans de mensonges du GIEC

Le 06/07/2023 à 21:47, Canta Galet a écrit :

Le jeudi 6 juillet 2023 à 18:52:38 UTC+2, PaulAubrin a écrit :

Le 06/07/2023 à 17:14, Canta Galet a écrit :

Pointer une - grosse - erreur dans le rapport du groupe 2 et en tirer des conclusions sur celui du groupe 1 et, partant, sur les travaux scientifiques dont il dresse le bilan, relève donc de l'amalgame douteux.
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L'évolution des glaciers, ce n'était pas dans le WG1 ?

L'évolution des glaciers dans le WG1 oui.
L'erreur a été relevé dans le WG2.
 D'ailleurs, peu

importe, c'était basé sur un racontar de journaliste complètement farfelu.
Il y avait beaucoup plus de littérature grise dans les sources du WG2
que dans celle du WG1.

Non pas peu importe.
Au contraire c'est important de savoir que l'erreur a été identifiée, reconnue et que des adaptations sont mises en place pour qu'elles ne se répètent pas.

L'erreur n'a pas été identifiée par le GIEC. Il a fallu presque un scandale pour que le GIEC admette que leur source n'était pas une publication académique revue par les pairs, mais une rumeur lancée par un journaliste indien.
Un commentaire de l'époque :
Après la réunion de Copenhague et l'Himalaya-gate, le GIEC a été confronté à de graves problèmes de crédibilité. L'Himalaya-gate a été largement nié par les loyalistes de l'establishment comme une erreur mineure qui a échappé au système et a ensuite été corrigée. Ce n'est pas la survenue d'une erreur qui a été si inquiétante, mais la réaction du président du GIEC, M. Pachauri, qui s'en est suivie. Interrogé lors d'une interview (youtube), M. Pachauri a non seulement réaffirmé l'exactitude du rapport initial, mais il a qualifié de "science vaudou" le rapport du gouvernement indien, dont les prévisions de catastrophes se mesuraient en siècles et non en décennies. Ce n'est qu'après un mois de retard et sous la pression que l'erreur a été admise (youtube).
http://www.youtube.com/watch?v=OBrf2kTMrmw&feature=related
Face à cette situation, en mai 2010, un comité très prestigieux sous les auspices de l'IAC a été convoqué sous la présidence de Harold T Shapiro, un ancien président de l'Université de Princeton, pour examiner et faire des recommandations relatives aux processus et procédures du GIEC. Le comité a rendu son rapport en octobre 2010 dans un volumineux rapport de 103 pages contenant de nombreuses recommandations. Le rapport de l'IAC est disponible ici.
http://reviewipcc.interacademycouncil.net/report/Climate%20Change%20Assessments,%20Review%20of%20the%20Processes%20&%20Procedures%20of%20the%20IPCC.pdf
Malheureusement, l'IAC n'a pas évalué l'importance relative de ses plus de vingt recommandations, et le GIEC les traite par le biais de processus bureaucratiques nécessitant le consensus de l'ensemble des États membres. Un an plus tard, des recommandations clés n'ont toujours pas été résolues. Les discussions en cours sont décrites dans un rapport du GIEC datant du mois de mai, intitulé "REVISION OF THE IPCC PROCESSES AND PROCEDURES" (examen des processus et des procédures du GIEC).
Les recommandations de l'IAC relatives à la direction du président du GIEC et au secrétariat central sont actuellement enfouies dans le processus. L'objectif de ce billet est de remettre l'accent sur le bureau du président et le secrétariat central.