17,23 degrés Celsius. Le 7 juillet

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Sujet : 17,23 degrés Celsius. Le 7 juillet
De : serpan06 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 09. Jul 2023, 08:01:10
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Que cela plaise ou pas, nous y allons tout droit.

Mais bon, comme le disent si bien les experts de chez CLINTEL:

"Fermez les yeux, au début ça va piquer un peu et ensuite ça va bien se passer..."


 «il est très possible que des records de chaleur mondiale seront amenés à se répéter cet été».

17,23 degrés Celsius. Le 7 juillet, pour la troisième fois en une semaine, le record de chaleur mondiale moyenne a été battu, après avoir atteint le pallier des 17,01 degrés lundi.
La mesure, effectuée à partir de données provenant des quatre coins du globe rassemblées par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), «se base sur une combinaison d’observations satellite et de milliers d’observations individuelles in situ», explique Samuel Morin, directeur du Centre National de Recherches Météorologiques (Météo-France et CNRS).
Il s’agit donc d’un indicateur à très grande échelle et fiable. Jamais le palier symbolique des 17 degrés n'avait été atteint avant cet été 2023. Cette moyenne pourrait paraître anodine.
Mais pour les spécialistes, il s'agit d'un triste record qui pourrait encore être dépassé au cours de l’été.

La montée inexorable du mercure est d’abord favorisée par une tendance de fond, qui est la réalité du réchauffement climatique. De fait, malgré les confinements successifs durant la pandémie de Covid-19, les émissions de gaz à effet de serre sont toujours soutenues. La quantité de CO₂ dans l'atmosphère était en effet de 418 parties par million de molécules d’air (ppm) en 2022 selon les données de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Une donnée en augmentation de 50% par rapport au début des années 1700. Mais le Co₂ n’est pas le seul gaz à effet de serre : méthane, protoxyde d’azote, gaz fluorés... ils ont entraîné une augmentation de la température moyenne mondiale de 1,1 degré Celsius depuis la fin du XIXe siècle selon le ministère de la transition écologique qui s’appuie sur le dernier rapport du GIEC.

De quoi expliquer que l’on atteigne ainsi le palier des 17 degrés de température moyenne mondiale de nos jours. «Partout dans le monde, on atteint des pics de chaleur beaucoup plus forts», constate Samuel Morin. «On bat environ dix fois plus de records de chaleur que de froid aujourd’hui. Tout cela est cohérent avec un système climatique qui accumule de plus en plus d’énergie sous l’effet de ces augmentations de teneurs en gaz à effet de serre», poursuit-il. Les mois de juin, juillet et août, qui correspondent à l’été boréal, sont les plus chauds dans le monde. La période est donc d’autant plus propice à des records absolus de température moyenne planétaire. Malgré ces records mondiaux, la hausse de la température n’est pas homogène sur la planète. «Il y a des endroits ou le réchauffement climatique est plus fort que d’autres, notamment sur les continents», selon Samuel Morin. Ce sont les lieux où se concentre la grande majorité des activités humaines.
Un autre paramètre, plus cyclique, explique pourquoi de nombreux records de température mondiale ont été et risque d’être encore battus cet été. Il s’agit de l’arrivée du courant chaud El Niño, annoncé par l’OMM lundi 4 juillet. «À ce stade, on est plutôt dans les prémices d'un évènement El Niño très probable», selon le directeur du Centre national de recherches météorologiques. Le phénomène se caractérise par une accumulation d’eau chaude en surface dans le centre et l’est de l’Océan Pacifique qui impacte la température de la planète. Il s’oppose à La Niña, caractérisée par des courants froids, et se produit tous les deux à sept ans, et dure généralement entre 9 et 11 mois. En 2016, date des derniers grands records de chaleur avant juin 2023, la planète sortait déjà d’un épisode El Niño. Samuel Morin conclut : «il est très possible que des records de chaleur mondiale seront amenés à se répéter cet été». Une tendance confirmée par les données de Copernicus, le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne : le mois dernier était le mois de juin le plus chaud de l’histoire à échelle planétaire.

https://www.lefigaro.fr/sciences/pourquoi-les-temperatures-mondiales-devraient-continuer-de-battre-des-records-cette-annee-20230708

Date Sujet#  Auteur
9 Jul 23 o 17,23 degrés Celsius. Le 7 juillet1Canta Galet

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