Sujet : Re: Record mondial de températures moyennes pour un début de juin, selon le service européen Copernicus
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (PaulAubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 19. Jul 2023, 08:11:38
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Le 18/07/2023 à 18:28, Canta Galet a écrit :
Pour une raison simple.
Le financement du GIEC est connu et publié.
L'hypothèse fondamentale de l'IPCC (GIEC) est que le CO2 est le bouton de réglage à pratiquement 100% de la température de l'atmosphère.
Cette hypothèse a été invalidée par comparaison entre les conséquences de cette hypothèse, calculée par les modèles CMIP utilisés par le GIEC, et les observations.
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2020EA001281Résumé
La tendance des modèles climatiques à surestimer le réchauffement de la troposphère tropicale est connue depuis longtemps. Nous examinons ici les résultats individuels de 38 modèles récemment publiés dans le cadre du Projet de comparaison de modèles couplés version 6 (CMIP6) et montrons que le biais de réchauffement est désormais observable à l'échelle mondiale également. Nous comparons les résultats de CMIP6 aux séries d'observations provenant de satellites, de ballons météorologiques et de produits de réanalyse. Nous nous concentrons sur l'intervalle 1979-2014, la période maximale pour laquelle tous les produits d'observation sont disponibles et pour laquelle les modèles ont été exécutés en utilisant des forçages historiquement observés. Pour les couches inférieures de la troposphère et les couches moyennes de la troposphère, tant au niveau mondial que sous les tropiques, les 38 modèles surestiment le réchauffement dans chaque analogue d'observation ciblé, dans la plupart des cas de manière significative, et les différences moyennes entre les modèles et les observations sont statistiquement significatives. Nous présentons des preuves que la cohérence avec le réchauffement observé nécessiterait des valeurs de sensibilité climatique à l'équilibre (ECS) plus faibles.
Une explication simplifiée et amusante de la façon dont on valide une hypothèse scientifique en comparant ses prédictions avec les observations.
https://www.youtube.com/watch?v=0pK01iKwb1U&feature=youtu.beOn sait pourquoi les modèles CMIP surchauffent. Des experts en simulation informatique ont examiné le code de certains de ces modèles et trouvé de nombreuses "béquilles" pour le faire marcher :
"Il est clair qu'en de nombreux endroits, le code informatique du modèle [CMIP] de la NASA s'éloigne de la physique et donne des résultats erronés. Mais au lieu d'y remédier, les scientifiques de la NASA ont simplement apporté des corrections grossières pour dissimuler le problème. Cela détruit la crédibilité de ses prévisions".