Re: Juillet 2023 a largement battu le record du mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre

Le 12/08/2023 à 19:20, PaulAubrin a écrit :

Le 12/08/2023 à 18:40, Canta Galet a écrit :

Vous êtes quand même un fieffé menteur !

 Non. J'ai soigneusement relu les articles des journaux. Selon eux, ce que l'énorme masse blanche était de la grêle, et non de la neige. Ce dont j'ai pris acte.
 

voilà l'explication donnée par un de vos fans sur la transformation d'un nuage de grêle en nuage de neige :
Qui plus est vous avez même affirmé qu'elle était plausible !!!

 Oui, si cela avait été de la neige mêlée de grêle, l'explication de Riri était plausible. Après vérification, l'explication n'était pas la bonne.
 

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Roaringriri
7 août 2023, 11:08:43 (il y a 5 jours)
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Et pourtant si, vous êtes loin.
Il grêle quand l'air chaud chargé de vapeur d'eau est expédié à 10 ou
12000 m par un cumulus, là ou il fait de -30 à -50 °
La vapeur d'eau se transforme, en eau et en glace qui s'agglomère et
redescend sous forme de glaçon.
C'est l'épaisseur de la couche froide qui conditionne la taille des
grêlons (90 gr chez nous il y a 15 jours)
Si cette grêle a "été remplacée par de la neige, c'est que la pression
s'est effondrée à l'intérieur du cumulus et que cette transformation a
pu se faire à 1000 m maxi et à -2 ou -3 °, ce qui a limité le temps
d'agglomération des cristaux.
Ce qui implique que la température était de Zéro degré largement en
dessous de 1000 m, ce qui en cette saison, ne peut s'expliquer que par
une inversion de température violente, une couche froide étant passé en
dessous de la couche chaude.

 Il ne dit en aucun cas que la grêle se serait transformée en neige au sol, mais, qu'une averse de grêle peut être suivie par une averse de neige. Mais ce n'est pas ce qui s'est passé à Reutlingen d'après les journaux.
 

Ce qui rend localement, et plus rarement globalement, possible un comportement chaotique de l'atmosphère, c'est qu'a basse altitude, elle est un mille feuille de couches, de températures, pression et taux d'humidité différents, qui ne se mélangent que très peu, glissant l'une sur l'autre.
Quand les gradients de poids volumiques, sont a peu près respectés verticalement, il n'y a pas de conflit, et de simples nuages peuvent se former à leur limite si l'écart, Température, pression, taux d'humidité est suffisamment, modéré.
Mais quand deux couches très différentes se chevauchent ou se rencontrent, ça donne une situation violente, avec condensation massive de la vapeur d'eau.
Un cumulus, c'est la percée dynamique, d'une bulle venant d'un couche chaude et humide, à travers plusieurs couches plus froides et moins humides.
La vitesse de montée, peut-être très rapide, la pression dans la colonne va s'effondrer, et la bulle sommitale, va se refroidir très rapidement, formant des cristaux de glace, qui peuvent s'agglomérer à l'aide de l'électricité statique, née des frottements entre les couches.
Si cette électricité statique se libère assez bas en altitude, ça va donner des éclairs, et rarement de la grêle, si c'est très haut des glaçons.
Prévoir un comportement local d'un merdier pareil, à plus de quelques heures, est à peu près impossible, c'est pour ça qu'on se sert d'un outil statistique, et surtout de la subjectivité de l'expérience, en essayant de rapprocher une situation, d'une situation passée équivalente.
Mais on n'a très peu d'expérience "objective" sur ce sujet, et paradoxalement, les progrès rapides en calcul, sont contre productifs.