Sujet : Re: Été pluvieux
De : serpan06 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 14. Aug 2023, 09:08:53
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Le lundi 14 août 2023 à 08:20:05 UTC+2, PaulAubrin a écrit :
Le 14/08/2023 à 00:00, Canta Galet a écrit :
Cette année, les précipitations sont normales, voire, en moyenne sur
tout la France, légèrement excédentaire. Voyez-vous même :
Si ce que vous dites est vrai, alors vous ne faites que démontrer que le pays souffre d'un manque d'eau.
Et que c'est beaucoup plus grave qu'on veut bien nous le dire.
Nouvel exemple de mensonge délibéré : la France de souffre d'aucun
manque d'eau. Les précipitations ont été remarquablement moyennes à peu
près partout sur le territoire : 489,9 mm au 13 août alors que la
moyenne est 454,67 mm, soit un excédent modéré de 8%.
Bien sûr, comme de juste, certaines zones sont légèrement excédentaires
et d'autres légèrement déficitaires, mais partout, la pluviométrie de
2023 a été extraordinaire NORMALE.
Une situation à ce point NORMALE ne peut qu'être causée par le
réchauffement-dérèglement climatique, puisqu'il explique tout (et son
contraire).
Si les précipitations ont été normales elles ne peuvent suffire à alimenter suffisamment des nappes en souffrance.
Un des autres aspects que vous occultez, en plus des nappes anormalement basses pour la saison, et qui pourtant aggrave la situation, c'est que des pluies normales sur des sols anormalement secs, ruissèlent moins profondément vers les nappes que lorsque les sols sont maintenus humides par des pluies régulières et abondantes.
Un autre aspect concerne la chaleur, puisque après les pluies, les mois de juin et de juillet entre autre, sont réputés pour être deux des mois les plus chauds des dernières décennies.
Chaleur qui nécessiterait des pluies abondantes supérieures à celles dont le sol a besoin quand les températures sont plus basses puisque les sols sont plus secs et la végétation réclame plus d'eau.
Or nous savons aujourd'hui qu'au mois de juin les précipitations ont été inférieures de 46% à la normale.
Tandis qu'en juillet le déficit a été de 10% seulement mais sur des sols très secs.
Et donc quand on parle de sécheresse on parle bien de chaleurs élevées, de sols trop secs, de nappes insuffisamment alimentées et de cours d'eau au débit bien trop faible.
Effectivement, tout se tient.
Et donc pour expliquer cette sécheresse, ne prendre en compte qu'un seul élément en terme de quantité comme vous le faites de manière récurrente et répétitive, voire obsessionnelle, ne veut absolument rien dire puisque plusieurs sont nécessaires pour s'autoriser à tirer un bilan.
Et donc votre obsession a éliminer tous les autres critères rendent votre conclusion totalement erronée.
Voilà, voilà...