Les variations de température précèdent les variations de concentration de CO2

Donc les variations de concentrations de CO2 ne peuvent pas causer de variations de températures. La relation de causalité est probablement en sens inverse.
https://www.mdpi.com/2413-4155/5/3/35
Sur les poules, les œufs, les températures et le CO2 : Liens de causalité dans l'atmosphère terrestre
Résumé
: La relation entre la température atmosphérique (T) et la concentration de dioxyde de carbone ([CO2]) a suscité un énorme intérêt de la part des scientifiques et du grand public. Selon le lien de causalité communément admis, l'augmentation du [CO2] entraîne une augmentation de la T. Cependant, des développements récents mettent en doute cette hypothèse en montrant que cette relation est du type œuf ou poule, ou même unidirectionnelle mais de direction opposée à celle communément admise. Ces développements incluent un cadre théorique avancé pour tester la causalité, basé sur l'évaluation stochastique d'un lien potentiellement causal entre deux processus via la notion de fonction de réponse impulsionnelle. En utilisant, d'une part, ce cadre et en l'élargissant et, d'autre part, les plus longues séries temporelles modernes disponibles de T et de [CO2] moyennées à l'échelle mondiale, nous mettons en lumière la causalité potentielle entre ces deux processus. Toutes les preuves résultant des analyses suggèrent un lien unidirectionnel, potentiellement causal, avec T comme cause et [CO2] comme effet. Ce lien n'est pas représenté dans les modèles climatiques, dont les résultats sont également examinés à l'aide du même cadre, ce qui aboutit à un lien opposé à celui que l'on trouve lorsque l'on utilise les mesures réelles.
10. Conclusions
En référence aux points 1-7 de l'introduction définissant le champ d'application du document, les résultats de nos analyses peuvent être résumés comme suit.
     Toutes les preuves résultant des analyses de la plus longue série temporelle moderne disponible de la concentration atmosphérique de [CO2] à Mauna Loa, Hawaï, ainsi que de celle de la moyenne globale de T, suggèrent un lien unidirectionnel, potentiellement causal, avec T comme cause et [CO2] comme effet. Cette direction de causalité est valable pour toute la période couverte par les observations (plus de 60 ans).
     La saisonnalité, telle qu'elle se reflète dans les différentes phases des séries temporelles de [CO2] à différentes latitudes, ne joue aucun rôle dans la causalité potentielle, comme le confirme le remplacement de la série temporelle de [CO2] de Mauna Loa par celle du pôle Sud.
     Le lien de causalité potentiel unidirectionnel T → l n [ C O 2 ] s'applique à toutes les échelles de temps résolues par les données disponibles, du mois à environ deux décennies.
     La méthodologie proposée est simple, flexible et efficace pour désambiguïser les cas où le type de causalité, HOE ou unidirectionnel, n'est pas tout à fait clair.
     En outre, la méthodologie définit un type d'analyse de données qui, indépendamment de la détection de la causalité en soi, évalue la performance de la modélisation en comparant les données d'observation avec les résultats du modèle. En particulier, l'analyse des résultats des modèles climatiques révèle une représentation erronée du lien de causalité par ces modèles, qui suggèrent une direction de causalité opposée à celle trouvée lorsque les mesures réelles sont utilisées.
     Il est possible d'étendre le champ d'application de la méthodologie, c'est-à-dire de passer de la détection d'une causalité possible à la construction d'un modèle plus détaillé de type stochastique, comme l'illustre un modèle miniature pour le système T-[CO2], avec une variance expliquée de [CO2] atteignant le chiffre impressionnant de 99,9 %.
     Bien que certains des résultats de cette étude semblent contre-intuitifs ou contraires aux opinions dominantes, ils sont logiquement et informatiquement étayés par les arguments et les calculs présentés dans les annexes.