Re: La tendance des modèles climatiques à surestimer le réchauffement de la troposphère tropicale est connue depuis longtemps.

Le 01/11/2023 à 08:51, Calamity Jade a écrit :

 "PaulAubrin" <paul.aubrin@invalid.org> a écrit dans le message de groupe de discussion : uhsrdi$1fm1m$4@dont-email.me...

Votre interprétation est (malheureusement) tout à fait crédible. Je ne pouvais pas, toutefois, laisser les arguments fallacieux de Canta Galet, woke spécialisé dans la dénégation de la réalité, sans réponse.

 Ben voyons! Tu m'étonnes!
 

Les deux scientifiques, dont Canta Galet refuse les conclusions, ont appliqué directement et strictement la méthode scientifique : ils ont comparé les conséquences des hypothèses (à la base des modèles climatiques CMIP) avec les données d'observation de la réalité (sur une période "climatique").
Ils ont observé que les CONSÉQUENCES (des hypothèses des modèles CMIP) ne collent pas avec les OBSERVATIONS.
Cette petite vidéo de une minute vous expliquera ce qu'il faut en déduire.
https://www.youtube.com/watch?v=0pK01iKwb1U&feature=youtu.be
"Je vais vous expliquer comment on cherche une nouvelle loi. En général, en faisant comme ça. D'abord, on la devine. Ne riez pas, c'est la vérité ! Puis, on calcule les conséquences de notre supposition, pour voir ce que cela impliquerait si notre supposition était correcte. Ensuite, nous comparons le résultat de ces calculs avec la Nature, c'est-à-dire avec les expériences. C'est-à-dire nous comparons avec les observations pour voir si ça marche.
Si ça ne colle pas avec les expériences, c'est FAUX. Et c'est ce simple constat qui est la clé de la science.
Cela ne fait aucune différence que la supposition soit géniale, ou que l'auteur soit très intelligent, ou comment il s'appelle... Si ça ne colle pas avec l'expérience... c'est faux, un point c'est tout."
Rappel :
Pervasive Warming Bias in CMIP6 Tropospheric Layers
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2020EA001281
Extrait traduit du résumé :
"Nous examinons ici les résultats individuels de 38 modèles récemment publiés dans le cadre du projet de comparaison des modèles couplés version 6 (CMIP6) et montrons que le biais de réchauffement est désormais observable à l'échelle mondiale. Nous comparons les résultats de CMIP6 aux séries d'observations provenant de satellites, de ballons météorologiques et de produits de réanalyse. Nous nous concentrons sur l'intervalle 1979-2014, la période maximale pour laquelle tous les produits d'observation sont disponibles et pour laquelle les modèles ont été exécutés en utilisant des forçages historiquement observés. Pour les couches inférieures de la troposphère et les couches moyennes de la troposphère, tant au niveau mondial que sous les tropiques, les 38 modèles surestiment le réchauffement dans chaque analogue d'observation ciblé, dans la plupart des cas de manière significative, et les différences moyennes entre les modèles et les observations sont statistiquement significatives."