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Le 18/11/2023 à 22:15, Duzz' a écrit :Attention de ne pas confondre les températures réelles, les températures mesurées et les températures souhaitées (ressenties).Cet ensemble de données fournit des estimations quotidiennes de la température mondiale de la surface de la mer (SST) basées sur les observations de plusieurs capteurs satellitaires depuis septembre 1981.Les capteurs des flotteurs Argo sont munis de thermomètres, ils mesurent la température de l'eau des premiers centimètres de la surface de l'océan.
Les capteurs des satellites mesurent des niveaux de radiation, ils mesurent la température du premier millimètre de la surface de l'océan.
Ce sont deux "températures moyennes" différentes de la surface des océans. Elles ne sont pas forcément comparables.
Supposons, pour se fixer les idées, qu'une zone de l'océan, disons de 1° de latitude x 1° longitude soit composée pour moitié de surfaces à 30 °C (en l'absence de courant) et à 13 °C (clapot).
Selon la loi de Stefan Boltzman, la surface de l'océan qui se comporte approximativement comme un corps noir émet 380.2 W/m² à 13 °C et 478,9 W/m² à 30 °C.
L'émission moyenne de la zone vue de haut est de 430.875 W/m², ce qui correspond à une surface noire à une température de 22,1 °C. La moyenne arithmétique des températures vaut, elle (13+30)/2 = 21,5 °C. Un écart de 0,6 °C.
Pour calculer des températures moyennes arithmétiques, les données des flotteurs Argo me paraissent plus utilisables.
NB : On aurait un problème analogue en météo si, au lieu de mesurer la température de l'air à 1,5 m au dessus du sol, on mesurait la température du sol lui-même. L'environnement immédiat des capteurs des stations météo a une grande importance sur la reproductibilité des mesures.
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