Sujet : Re: Les projections des climatologues dans les rapports du Giec se sont vérifiées
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 09. Dec 2023, 12:16:26
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Le 08/12/2023 à 23:22, Canta Galet a écrit :
Et comme te dirait Cardinul :
".. n'hésitez surtout pas à publier votre cursus scientifique personnel,
celui qui vous permet de dénoncer sans jamais n'avoir rien publié ni
prouvé sur le sujet le travail de milliers de scientifiquement bien plus
qualifiés que vous.
Le juge de paix en sciences (y compris en sciences de l'atmosphère) s'appelle l'observation de la réalité. Il a tranché : les modèles CMIP ne sont pas capable de prédir correctement la réalité. L'écart a été constaté sur une période de plus de 30 ans. Il est donc "climatique". L'invalidation des hypothèses à la base des modèles CMIP est irrémédiablement constatée et définitive. Rendez-vous dans 30 ans pour valider les nouvelles hypothèses des futurs modèles.
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2020EA001281Biais de réchauffement omniprésent dans les couches troposphériques de CMIP6
Résumé
La tendance des modèles climatiques à surestimer le réchauffement de la troposphère tropicale est connue depuis longtemps. Nous examinons ici les résultats individuels de 38 modèles récemment publiés dans le cadre du Projet d'intercomparaison des modèles couplés version 6 (CMIP6) et montrons que le biais de réchauffement est désormais observable à l'échelle mondiale. Nous comparons les résultats de CMIP6 aux séries d'observations provenant de satellites, de ballons météorologiques et de produits de réanalyse. Nous nous concentrons sur l'intervalle 1979-2014, la période maximale pour laquelle tous les produits d'observation sont disponibles et pour laquelle les modèles ont été exécutés en utilisant des forçages historiquement observés. Pour les couches inférieures de la troposphère et les couches moyennes de la troposphère, tant au niveau mondial que sous les tropiques, les 38 modèles surestiment le réchauffement dans chaque analogue d'observation ciblé, dans la plupart des cas de manière significative, et les différences moyennes entre les modèles et les observations sont statistiquement significatives. Nous présentons des preuves que la cohérence avec le réchauffement observé nécessiterait des valeurs de sensibilité climatique à l'équilibre (ECS) plus faibles.