Re: [climat] nouvelle étude des variations de température de surface

Le 27/01/2024 à 08:56, Se_jam a écrit :

Le samedi 27 janvier 2024 à 08:09:54 UTC+1, Paul Aubrin a écrit :

Cette publication (24 pages) étudie les conséquences de l'absence
permanent d'équilibre du système couplé surface/atmosphère, en
particulier sur l'évolution de la température de surface des océans qui
constituent 70% de la surface de la terre et que l'on connaît mieux
depuis une douzaine d'année grâce à la mise en place d'un réseau de
capteurs.
En particulier, l'étude examine le retard (phase shift) entre le flux
d'énergie incident et la variation de température correspondante.
>
Elle conclut, entre autres choses, que le flux infrarouge bloqué par un
doublement potentiel des "gaz à effet de serre" ne peut avoir qu'une
influence insignifiante sur le flux total à la surface de l'océan.
>
https://scienceofclimatechange.org/wp-content/uploads/Clark-2023-Time-Dependent-Climate-Energy-Transfer.pdf
>
Traduction d'un passage significatif page 8 (428) :
L'ampleur du déphasage dépend également de la vitesse du vent. C'est ce
que montre la figure 3 pour les jours 10 à 15. Le déphasage approximatif
en heures et le flux solaire quotidien total en MJ m-2.jour-1 sont
indiqués pour chacun des 5 jours. Le déphasage diminue à mesure que la
vitesse du vent augmente. Cela augmente l'évaporation de surface et il y
a plus de convection vers le bas de l'eau plus froide depuis la surface.
La sensibilité du flux de chaleur latente à la vitesse du vent est
d'environ 15 W m-2/m s-1, Clark et Rörsch (2023). En outre, les
variations de 1 à 2 MJ m-2.jour-1 du flux solaire quotidien total n'ont
pas d'effet observable sur les changements de température diurne de la
SST 1,5. L'augmentation du flux Infrarouge ondes longues descendant vers
la surface produite par une augmentation de 140 ppm de la concentration
atmosphérique de CO2 est d'environ 2 W m-2 ou 0,17 MJ m-2.jour-1. Ce
flux ne peut avoir aucun effet mesurable sur la température des océans.
Il est simplement absorbé dans les 100 premiers microns de la couche
océanique et dissipé comme une partie insignifiante du flux de
refroidissement total de la surface. Le flux solaire absorbé est
découplé du flux de chaleur latente induit par la vitesse du vent. Il
n'existe pas de "flux moyen d'équilibre" à la surface de l'océan, quelle
que soit l'échelle de temps. La quantité de chaleur stockée dans le
réservoir thermique océanique dépend de l'équilibre du flux net
accumulé, y compris les effets du transport océanique. Il ne peut y
avoir de "sensibilité climatique" au CO2.
>
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 Tout le monde suit :
"Le flux solaire absorbé est découplé du flux de chaleur latente induit par la vitesse du vent."
 Avec une argumentation de ce type, on ne peut que se faire de très nombreux ennemis !
 Sejam

Ce qui est évident, c'est que l'enthalpie de l'eau, qu'elle soit liée à sa capacité calorifique, aux chaleurs latentes de changement d'état, ou de gradient de salinité, est des ordres de grandeur supérieure à celle de l'atmosphère.
Sa capacité d'encaisser tous les changements de température, de pression   ou de composition de l'air également.
Le seul et unique moteur de la température de la surface terrestre, c'est l'eau et en aucun cas l'air.
Mesurer le taux de O2 de l'atmosphère, et en tirer des conclusions, est tout simplement une mauvaise plaisanterie.