Re: L'écologisme, arme de crétinisation massive du Libéralisme d'etat

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Sujet : Re: L'écologisme, arme de crétinisation massive du Libéralisme d'etat
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 29. Feb 2024, 14:37:58
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Le 29/02/2024 à 07:16, roaringriri a écrit :
 Une planète, c'est un empilement de prédations, avec quelques ilots de collaboration.
Et la prédation est une absolue nécessité, pour garantit l'évolution et le maintien de la vie.
Quand les japonnais et les chinois ont liquidé la quasi totalité des requins dans certaines zones du pacifique, les poissons qui leur servaient de source alimentaire ont disparu.
Ils sont revenus quand on y a interdit la capture des requins.
Les dégâts de l'agriculture vivrière, sont beaucoup plus importants que le simple épandage de saloperies.
La simple multiplication des surfaces cultivées, transforme des zones peuplées de millions d'espèces microbiennes, végétales et animales, en déserts biologiques, ou il n'en reste plus qu'une dizaine, dont une consommée par nous.
Et cette espèce est devenue tellement fragile par les hybridations, qu'elle est immédiatement exposée à des proliférations de saloperies, qui arrivent littéralement, sans concurrence, dans une mangeoire de dizaines d'hectares, toutes seules pour en profiter. D'ou l'utilisation secondaire de la chimie, pour terminer le travail d'extermination.
Contrairement à ce que prétendent les écologistes pour noce et banquets végétariens, les pesticides ne sont pas la cause du désastre, ils en sont la conséquence ultime.
Nous ne faisons pas qu'empoisonner la nature, nous descendons dans la "chaîne alimentaire", colonisons à notre seul "profit" des zones intermédiaires, en excluant tout le reste du vivant.
Si les lions devenaient végétariens, les savanes se transformeraient en déserts.
C'est tout ce qui a été fait avant que l'utilisation de pesticides devienne nécessaire, pour industrialiser l'agriculture, et permettre d'alimenter en plus value, le capitalisme de rente, qui est la cause du désastre actuel. Et l'écologisme, foncièrement capitaliste et libéral, est parfaitement incapable de concevoir ça, et ne peut que produire une musique d'accompagnement du désastre.
Pire encore,  cette musique d'accompagnement et de culpabilisation est devenue une nécessité pour la poursuite du désastre, et quand des étincelles de conscience partielle s'allument chez les victimes, l'écologisme est appelé à la rescousse pour agiter des dangers imaginaires, ou ridiculement surestimés, pour enfouir les débuts de mobilisation, sous des tombereaux de conneries.
Les relations proies/prédateurs ont été modélisées par les "lois" de Lokta-Volterra. Contrairement aux croyances des écologistes elles ne conduisent pas à de belles relations d'équilibre avec des populations stables, mais à des variations aussi imprévisibles qu'erratiques. L'idée qu'il suffit d'interdire aux humains d'exploiter "La Nature" pour "retrouver" un "équilibre naturel" est très probablement vaine.
Ensuite, il est probable que le défrichement massif des forêts européennes à la fin de l'empire romain et au cours du moyen-âge a entraîné un bouleversement massif des populations aussi bien animales que végétales. Le défrichement a culminé vers les années 1870 pendant lesquelles la forêt en France est passée à son extension minimale.
Ce défrichement n'a pas stérilisé les sols, pas plus que les zones défrichées de la forêt amazonienne ne deviennent stériles. Les espèces, végétales et animales, qui vivent en zone défrichées sont totalement différentes de celles qui vivaient dans la forêt. Le climat est certainement changé localement, mais la quantité de masse végétale produite reste à peu près constante, moyennant quelques précautions.
Jusqu'au début du 19e siècle, les techniques agricoles permettaient de nourrir (chichement) une vingtaine de millions d'habitants sur le territoire actuel de la France, entre deux disettes.
Depuis, la mécanisation, l'utilisation des engrais et des produits phytosanitaires a permis de nourrir beaucoup mieux, beaucoup plus de monde sur des surfaces agricoles réduites. Cela ne veut pas dire que toutes ces pratiques soient utilisées de façon idéales, mais globalement, elles ont été loin d'être néfastes. Plutôt que d'interdire la recherche en biologie génétique, ce qui la laisse entre les mains d'entreprises commerciales dominées par les intérêts à court terme, il vaudrait mieux qu'elle soit développée publiquement et que les développements intéressants soient mis à la disposition des agriculteurs pour améliorer leur production ou pour réduire la quantité de ressources ou de travail qu'ils doivent mettre en œuvre.

Date Sujet#  Auteur
29 Feb 24 * L'écologisme, arme de crétinisation massive du Libéralisme d'etat2roaringriri
29 Feb 24 `- Re: L'écologisme, arme de crétinisation massive du Libéralisme d'etat1Paul Aubrin

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