Re: Hydrogene

Le 14/11/2023 à 17:50, Francois LE COAT a écrit :

Salut,
 pehache écrit :

Une situation locale à Pau ne dément pas la tendance générale mondiale.

 La tendance c'est les bus H2 font un four dans toutes les villes qui les ont adoptés. Au début tout nouveau tout beau, les subventions tombent, les élus passent à la télé, tout ça... Et au bout d'un moment, une fois les projecteurs éteints, la réalité rattrape tout le monde.

 Ces propos sont totalement "bullshit". Ça ne reflète pas l'actualité H2.

Ca dépend si on suit l'actualité H2 par les lobbys du H2, ou la vraie actualité. Pourquoi Pau arrête les frais après des investissements énormes (12 bus, une station d'électrolyse), pourquoi Montpellier a arrêté le projet avec même de commencer, si tout est si génial dans le monde H2 ?
Et pour la situation générale, voir le commentaire d'un ancien élu de Pau, et ancien président du syndicat mixte des transports de l'agglomération, qui sait donc un peu de quoi il parle (et certainement plus que toi) :
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Duchateau André 12 novembre 2023 à 23:15
Pour Rex .. l’autorité évoque un modeste différentiel de 200 000 € / an à propos de l’électricité en oubliant d’y ajouter ceci : - *Contrats de maintenance FÉBUS et station H2 = 720 000€ TTC/an - 2,5 ETP STAP dédiés à l’atelier H2 + gardiennage nocturne et W-E obligatoires = 200 000€/an - *Augmentation de la prime d’assurance (présence H2) = + 172 000€/an - Amortissement sur 15 ans des 4,03 M€* pour l’extension foncière du dépôt, terrassement et goudronnage, mise aux normes ATEX du dépôt et création de l’atelier H2, télésurveillance, intérêts d’emprunts = 272 000€/an - *Contrat de rachat d’énergie « verte » = 40 000€/an Pour l’investissement initial le différentiel était de 9 M€ avec une version hybride et 5 M€ avec la solution 100% électrique écartée en 2017 de l’appel d’offre ( classée N°2 par l’autorité en place ) mais retenue sur le réseau de Bayonne . Avec une station désormais " réceptionnée " gare aux prochaines pannes, il faudra en + se payer les camions citerne arrivant de Boussens après un pré acheminement du H2 GRIS venu d’Espagne et de Fos sur Mer .. jusqu’ici ils étaient payés par GNVERT titulaire d’un des 2 contrat de maintenance. Les suisses et les allemands auraient depuis longtemps rendu ces matériels avec de tels bilans , comme ils l’ont fait chez CARPOSTAL en 2017 et au Bade Wurtenberg au bout de 1 an de service .. Au final cette gabegie n’est pas que locale, elle est surtout Nationale et Européenne. La bulle H2 commence à éclater sur le plan industriel et financier d’ailleurs, avec des renoncements plus retentissants encore Duchateau André 13 novembre 2023 à 11:46
@Hadrien64  Les chiffres sont extraits des délibérations et rapports approuvés par les élus pour la plupart. Le montant différentiel du surcoût des assurances n’a jamais été communiqué aux élus mais provient d’un travail d’expertise comptable réalisé l’an dernier sur commande du CSE de l’entreprise conformément au pouvoir qui lui a été conféré par la loi travail . Même chose pour les coûts de gardiennage nocturne. Il se peut même que le contrat de maintenance de la station ait été réactualisé à la hausse par avenant depuis 2019 compte tenu de l’inflation et des nombreuses périodes de non fonctionnement compensées par des livraisons extérieures fort coûteuses pour GNVERT . La visibilité de la gestion financière H2 ayant été volontairement versée aux dépenses générales dans les écritures comptables communiquées aux élus à partir de 2021, il n’est pas possible de le savoir. La chambre Régionale des comptes arrivant prochainement pour faire son premier rapport de gestion du syndicat, les enquêteurs pourront confirmer tout cela dans un an environ . Ils pourront ajouter à ces chiffres exorbitants les frais d’études d’impact environnemental pour le classement ICPE ( installation classée dû à la présence de H2 ) et les frais d’étude de conformité des normes de sécurité ATEX pour les mêmes raisons.
Duchateau André 13 novembre 2023 à 14:17
Sly, les 4 bus hydrogène supplémentaires sont livrés depuis quelques mois et rencontrent déjà des problèmes de disponibilité au vu de quelques lectures. A ce propos un taux de disponibilité industriel ne se calcul pas à 99% quand on a 8 véhicules pour assurer la mission quotidienne de 6 bus en circulation simultanée maximum sur une ligne ( en référence à l’argumentation de l’autorité dans l’article .. ). Le taux de disponibilité réel se calcule bus par bus et aucun bus H2 ne peut prétendre à un taux de disponibilité de 99%. Le témoignage de l’ingénieur des mines cité par H2 mobile est suffisamment clair pour le démontrer. Pour info les bus H2 lancés en Artois en 2019 sont tous à l’arrêt et retournés en usine après moult dysfonctionnements ! Idem pour Le Mans cet été . Taux de disponibilité ? ... A priori pas besoin de recharge aux terminus, les bus 100% électriques classiques de 12 mètres sont autonomes sur des distances supérieures à 250 Kms depuis 6 ans au moins ... Bayonne a pris sa décision comme PAU en 2017, la recharge en bout de ligne était nécessaire en raison des lignes beaucoup plus longues en distance que le Fébus de PAU et par le gabarit de 18 mètres comme le Fébus. https://www.larepubliquedespyrenees.fr/economie/transports/bus-a-pau-l-agglo-ne-veut-pas-renier-l-hydrogene-17425889.php