Re: Nouvelle découverte au pressoir des huiles où Jésus a prié avant sa passion

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Sujet : Re: Nouvelle découverte au pressoir des huiles où Jésus a prié avant sa passion
De : l (at) *nospam* o.zo (vive la liberté)
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Date : 14. Feb 2023, 03:06:29
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Le 13/02/2023 à 23:17, Card(R) a écrit :
Gat shemanim, littéralement le jardin des huiles, est l'endroit où le Christ (traduction de maschiah qui signifie l'oint, celui a reçu l'onction de l'huile sacrée) a prié juste avant sa passion. Gat shemanim (gethsémani dans sa transcription française) est situé sur le Mont des Oliviers, de l'autre côté du Qideron, le ruisseau au fond de la vallée qui séparait Jérusalem du Mont des Oliviers à l'est. Et des découvertes récentes viennent d'y être faites, datant de l'époque de Jésus :
 https://www.mondedelabible.com/gethsemani-authentifie%E2%80%89/
 Gethsémani authentifié ?
 «L’émoi fut grand dans le monde archéologique de la Ville sainte quand on apprit, qu’on avait découvert à Gethsémani, à côté des ruines de l’église médiévale, une église plus ancienne qu’on ne tarda pas à identifier avec celle de l’agonie ou de la prière dont parlent les pèlerins du IVe  siècle. En effet, on avait cru absolument complètes les fouilles pratiquées en 1906 et reprises l’an dernier pour la construction de la basilique. »
Cent après ce récit, publié en janvier
1921 dans le premier numéro de la revue La Terre Sainte, on ne s’attendait pas davantage à ce que Gethsémani fasse de nouveau la Une de la presse locale. Comme souvent, les récentes découvertes ont été faites à l’occasion de travaux prévus aux abords de la basilique de l’Agonie.
Dans le monde d’avant la pandémie, la petite allée qui entoure les oliviers millénaires du jardin de Gethsémani ressemblait aux couloirs du métro, un jour de grève, à l’heure de la sortie des bureaux : un cauchemar. L’exercice spirituel qui voudrait qu’en ce lieu le pèlerin veille avec le Christ en agonie n’avait plus de place. Même recueillie, la pression de la foule était là.
 Aussi, les franciscains en charge du sanctuaire se sont-ils résolus à construire un tunnel pour rejoindre, en passant sous la route, le terrain qui leur appartient plus bas dans la vallée du Cédron. Il est assez grand pour avoir envisagé d’y accueillir 10 000 personnes en 2009 quand le pape Benoît XVI y célébra la messe. Sous les remparts de la Cité sainte, il y a de quoi installer plusieurs espaces de méditation pour les groupes venus du monde entier. À côté de la basilique, il fallait creuser très profond pour rejoindre le niveau de la vallée du Cédron. La percée du tunnel commença donc d’ouest en est, de la ville vers le mont des Oliviers.
 Un bain rituel de l’époque de Jésus
 « À mi-chemin sur le parcours du tunnel, la montagne s’est écroulée » explique Amit Re’em, l’archéologue israélien appelé sur place, « pour laisser apparaître un escalier qui permettait l’accès à une petite cuve. Il était évident que c’était un mikvé. Pour la première fois, nous avons les preuves archéologiques qu’il y avait ici quelque chose à l’époque du second Temple, aux jours de Jésus. » La découverte n’est pas anecdotique pour l’identification du lieu où l’évangéliste Marc situe l’entrée de Jésus dans les heures de sa Passion.
 « La plupart des mikvot de cette époque, poursuit-il, ont été trouvés dans des maisons privées ou des bâtiments publics. Certains l’ont été près de tombes ou de structures agricoles, en plein air. Ce bain, qui n’est pas à proximité d’autres bâtiments, est couvert. On y accédait par une porte. Il pourrait attester de l’existence, il y a 2000 ans, d’activités agricoles telles que la production d’huile ou de vin. Les lois juives exigeaient que les travailleurs impliqués dans l’oléiculture et la viticulture se purifient. Ce bain rituel exhumé fait donc écho à l’origine du nom ancien de Gethsémani, Gat Shemanim, la presse à huile. »
 Pour le supérieur des franciscains, la découverte est d’importance. «  Dans ce cas, l’archéologie est une confirmation de ce que la tradition a transmis du texte biblique. Et lorsque nous disposons de ces trois données – texte biblique, tradition et archéologie – nous pouvons dire que nous avons des éléments suffisants pour identifier le lieu. » Le tracé du tunnel s’est donc trouvé dévié vers le sud pour conserver le mikvé qui sera mis en valeur sur le parcours des pèlerins.
 Les vestiges d’une église byzantine
 À quelques mètres plus au nord, tandis que les ouvriers cherchaient le niveau sur lequel établir les fondations d’un nouveau bâtiment, d’autres traces de constructions anciennes apparurent qui révélèrent une église. Les recherches menées avec David Yeger des Antiquités israéliennes et le département d’archéologie des franciscains, le Studium Biblicum Franciscanum (SBF), ont conclu qu’elle a été bâtie à la fin de la période byzantine (VIe siècle) et a continué à être fréquentée pendant la période omeyyade (VIIIe siècle).
 David Yeger emet l’hypothèse que l’église aurait pu être construite à l’époque musulmane. Preuve que les pèlerinages à Jérusalem se seraient poursuivis après la conquête islamique.
 On sait du mont des Oliviers qu’il était couvert de monastères à la période byzantine. Les églises furent détruites à la fin du XIIe siècle, sur ordre du sultan ayyoubide Salah-ed-Din qui se servit des pierres pour restaurer les murs de la ville.
 S’agissant de cette nouvelle découverte le raffinement des éléments en pierre finement sculptés tend à montrer l’importance de l’édifice. Certains des murs de la structure byzantine s’élèvent encore sur deux mètres de hauteur. Les archéologues planchent sur un intéressant et encore énigmatique système de canalisation. Le joyau reste une inscription au sol rédigée en grec et déchiffrée par le professeur Leah Di Segni, de l’Université hébraïque de Jérusalem, et le frère Rosario Pierri, doyen du SBF. « Pour la mémoire et le repos des amis du Christ [signe d’une croix] Dieu qui a reçu le sacrifice d’Abraham, accepte l’offrande de tes serviteurs et accorde-leur la rémission des péchés. [croix] Amen. »
 Les découvertes seront intégrées dans le centre d’accueil des visiteurs, toujours en construction, et seront présentées aux pèlerins et aux touristes dans le monde d’après la pandémie.
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Le temple de Jérusalem était situé sur le Mont Moriah, à l'emplacement actuellement occupé par les mosquées arabo-musulmanes. C'est sur le Mont Moriah que Dieu a demandé à Abraham de sacrifier son fils Isaac afin d'éprouver sa certitude (sa foi disent les curés), non pas celle d'Isaac mais d'Abraham. Et c'est sur le Mont Moriah que Dieu fit sacrifier son Fils afin d'éprouver la certitude de Jésus, de le mener à sa perfection de Fils de Dieu et à sa gloire de Dieu parmi nous.
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Pourquoi Dieu permet-il que les Arabes musulmans maintiennent leurs mosquées sur ce qui fut l'emplacement des temples de pierres de Sa Sainteté ? Sans doute afin que les juifs ne puissent pas rebâtir le temple de pierres qui constitue une étape révolue de l'histoire sainte. Le véritable temple, le temple définitif est construit avec des êtres humains en guise de pierres et le Christ comme fondation : c'est l'Église, la Nouvelle Jérusalem, le Royaume des Cieux, le Royaume de Dieu ou encore l'humanité nouvelle et spirituelle unie au Père et au Fils dans l'Esprit.
https://t.me/journaldeschouans/46718

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14 Feb 23 * Nouvelle découverte au pressoir des huiles où Jésus a prié avant sa passion3Card(R)
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