Re: Douleurs et souffrances dans la bible

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Sujet : Re: Douleurs et souffrances dans la bible
De : Steph (at) *nospam* n.e (Stéphane)
Groupes : fr.soc.religion fr.soc.politique
Date : 15. Jan 2024, 19:36:07
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Le 15/01/2024 à 00:28, Cardinal de Here a écrit :
Le 14/01/2024 à 21:25, Stéphane a écrit :
 > Ah oui, ce fameux phallus ! Mais Dieu n'a pas interdit la procréation
 > mais au contraire en a fait un commandement : "Croissez et
 > multipliez-vous". Et pour croître et multiplier il n'y a que la bonne
 > vieille méthode : l'union sexuelle. Le serpent n'est pas le phallus de
 > Bouvard et Pécuchet mais le cerveau reptilien dans lequel sont inscrites
 > toutes les programmations des animaux supérieurs dont l'homme. La
 > différence avec l'homme c'est que contrairement aux autres animaux qui
 > sont soumis à leurs programmations animales l'homme est relativement
 > libre car il peut choisir entre la programmation animale et le
 > commandement donné par l'Esprit.
 Tiens, ça ressemble au formatage de Chicot TC.
 
Le fameux phallus en psychanalyse est une représentation symbolique autour duquel le désir (La libido)  masculin et féminin s'articule. Ce n'est donc pas l’organe de l'homme à proprement parlé. Il n'est cependant pas complètement déconnecté de sa réalité physique. Si bien qu'homme et femme ont un phallus d'où l’orientation sexuelle découle.
 Il y a chez Freud une confusion entre le désir sexuel et le désir ontologique. Il arrive que le désir ontologique surdétermine le désir sexuel mais ce n'est pas obligatoire. De plus le désir sexuel n'est pas obnubilé par le phallus mais par le coït.
L'acte sexuel

Pour comprendre, ontologiquement, le phallus est une représentation primitive du corps qui s'est construite alors même que notre espèce n'était pas encore reptile. Nous étions des êtres primitifs tels des vers.
Ce qui nous reste de l'évolution de ce ver, c'est la colonne vertébrale et sur laquelle s'organise la "phalicité" masculine, puis le tube digestif sur laquelle la "phalicité" féminine s'appuie. Alors que chez le ver toutes les fonctions vitales sont placées à l'intérieur de ses anneaux, l'évolution vertébré a fait migrer ces fonctions vers l’extérieur des anneaux. Aujourd'hui, il en reste deux images mentales très anciennes à laquelle nous accédons par le biais du narcissisme exalté jusqu'à l'orgasme lors de nos activités intimes.
 Notre espèce n'a jamais été reptile. Les espèces évoluent par communication de l'information créatrice biologique et génétique à un représentant de l'espèce mère afin que ses descendants deviennent une autre espèce. Il y a un saut qualitatif de l'espèce mère à l'espèce fille. Le seul point commun entre les espèces supérieures c'est que leur comportement est intégralement déterminé, sauf pour l'homme, par les programmations animales contenues dans leur cerveau reptilien ainsi nommé parce qu'il est apparu pour la première fois chez les reptiles. Chez les animaux les ruts, les rituels amoureux, la reproduction, les rituels d'affrontements, la chasse, la prédation, l'alimentation, la fuite, la peur, la défense du territoire, les systèmes de dominance et de soumission, les systèmes de castes sont réglés par les programmations animales.
Notre espèce est issu d'une évolution depuis la première cellule unicellulaire jusqu'à l'être humain aujourd’hui en passant par le reptile. Meilleur preuve c'est le vestige en nous de cette époque il y a plusieurs millions d'années, notre cerveau reptilien parmi les trois que nous possédons. Il n'y a pas à séparer l'homme de l’animal en matière de sexualité qui dans la branche de l'évolution des mammifère, coït de la même manière.

La représentation que se font les animaux de leur corps ne tourne pas autour du phallus. D'ailleurs ils n'ont aucune idée de ce à quoi ils ressemblent eux-mêmes comme le prouve la surprise d'un ours percevant en pleine forêt sa représentation dans un miroir. Sa première réaction c'est l'agression contre cet intrus qui vient envahir son territoire.
Le phallus en tant que signifiant est une construction symbolique dans le quel se déploie le langage. Contrairement à nous les animaux n'ont pas développé de représentation symbolique pour nommer les objets du réel. Le langage est la marque qui les différencie fondamentalement de nous. Les animaux ont une représentation sensitive d'eux même.

Je rappelle que le narcissisme est une stratégie mimétique qui consiste à feindre de se désirer soi-même afin de se désigner autres comme un objet digne du désir. Car après la faute originelle le désir ontologique est devenu envieux et imitatif.
Le narcissisme est un amour excessif de son image.

D'une part, le féminin s'inscrit dans la pulsion orale, désir de mettre le phallus en soi et d'autre part, à l'inverse, pour l'homme, dans une pulsion anale, désire mettre le phallus à l’extérieur de soi.
 Le désir ontologique c'est le désir de voir Dieu et d'en recevoir l'absolue et divine perfection dont nous sommes assoiffés. L'homme est le seul animal à connaître ce désir qui porte sur l'Absolu et la divinisation. Lors de la faute originelle l'homme a choisi comme dieu l'intelligence pratique contenue dans ses programmations animales qui font partie de sa nature humaine animale. Il l'a choisie en sachant que lui-même n'est pas divin, que sa nature humaine n'est pas divine. Ha-adam, (l'homme ou l'humanité en hébreu) a pris pour dieu l'homme tout en sachant que lui-même n'est pas divin et tout en étant tenaillé par le désir de voir et de posséder Dieu en lui, dans son être. Que va faire ha-adam ? Puisqu'il est persuadé que l'homme animal est divin mais que ce n'est pas lui il se mettra à guetter chez ses congénères humains les signes qui lui indiqueront qu'ils sont divins. C'est comme ça que le désir ontologique devient envieux. Si le congénère semble ravi par la possession de telle banane le sujet attribuera la divinité à la banane et lui aussi voudra une banane, même s'il n'a pas faim. Le désir est non seulement envieux, il est aussi imitatif. Bien entendu la banane pour phallique qu'elle puisse paraître n'est ni divine ni divinisatrice. D'où la frustration du désir ontologique et la recherche par le sujet d'un autre modèle humain à imiter.
 Au bout d'un grand nombre d'essais et d'échecs le sujet humain qui est rationnel en vient à soupçonner que la divinité réside dans des objets qui ne peuvent pas se partager comme l'amour d'une femme ou un territoire. Et le désir mimétique devient alors conflictuel. Mais la frustration demeure. Et progressivement le sujet commence à spéculer. Il se dit que puisque la divinité est dans l'objet faisons semblant d'être l'objet contenant la divinité (stratégie de la coquette) et le désir que l'autre ressentira me rendra peut-être réellement divin. Le modèle réagira en frappant le sujet et les coups reçus sont gages que le modèle défend sa divinité. J'ai dit auparavant que le désir ontologique c'est-à-dire le désir envieux et imitatif peut surdéterminer le désir sexuel. Dans ce cas le sujet qui désire la divinité conférée par le désir de son modèle cherchera à séduire son modèle en devenant femme s'il est homme ou homme s'il est femme. C'est l'homosexualité passive pour l'homme (il se fait enculer par son modèle) ou active chez la femme (elle pénètre son modèle avec des ustensiles). Bien entendu la frustration demeure. Et le sujet continue de spéculer. Dans les stades initiaux du désir envieux et imitatif on distingue le sujet, le modèle et l'objet du désir. C'est la médiation externe. Mais à partir du moment où l'objet et le sujet se confondent on passe à un nouveau stade, celui de la médiation interne. Nous avons vu que le déplacement de l'objet vers le sujet tourne au fiasco pour le sujet. Et le sujet se dit qu'il a fait fausse route, l'objet de son désir, la divine perfection, ne provient pas du désir de l'autre mais il est en l'autre. Et l'objet se déplace du sujet vers le modèle. Et le sujet se mettra à imiter le modèle qui au stade antérieur lui donnait des coups. Ce n'est pas qu'il aime donner des coups mais il croit que c'est en les donnant qu'il parviendra à arracher à son modèle sa divinité. Et là encore quand le désir ontologique surdétermine le désir sexuel le désir sexuel se déplacera de l'objet de l'autre sexe vers le modèle du même sexe. Et le sujet homme se mettra à enculer des sujets qui sont au stade juste antérieur au sien tandis que le sujet femme se fera pénétrer par de femmes qui sont également au stade juste antérieur. C'est l'homosexualité active pour l'homme et passive pour la femme. Bien entendu la frustration demeure. Au stade suivant le désir envieux et imitatif est tellement intense qu'il attire tout le monde. C'est le stade collectif des doubles indifférenciés ou chacun est en guerre contre chacun des autres afin de lui arracher sa divinité. C'est la guerre de tous contre tous qui peut se résoudre en destruction du groupe humain à cause des violences symétriques qui le déchirent. C'est là qu'intervient une programmation animale très puissante, qui existe déjà chez certains animaux supérieurs mais de manière éminente chez l'homme. Cette programmation animale sert à polariser la haine que chacun éprouve pour chacun des autres en haine contre un seul, désigné par des caractères victimaires qui peuvent varier selon les civilisations : la misère chez les Athéniens, le bégaiement chez d'autres, la couleur blanche de la peau chez les Africains, les cheveux roux chez les Celtes, une caractéristique quelconque comme être borgne, boiteux, chauve, étranger, bossu, etc. Et tous les désirs se polarisent alors contre le bouc émissaire. Et c'est ici que le miracle se produit : la mise à mort du bouc émissaire par l'ensemble de la communauté en crise donne à tous les lyncheurs la sensation d'avoir libéré sur eux et sur le groupe la divinité que le bouc émissaire assassiné était censé posséder. Et avec la divinité libérée revient la paix sociale. Bien évidemment cet état de grâce ne dure que peu de temps. Il faudra le retrouver à l'aide de rituels sacrificiels qui rejoueront la crise mimétique et sa résolution violente. La programmation animale donne la certitude que le bouc émissaire était divin. De plus il est bon après sa mort puisqu'il a libéré la divinité tant recherchée sur le groupe mais mauvais avant son lynchage puisqu'il avait confisqué à son seul profit la divinité. C'est ce qu'on peut lire dans nombres de mythes.
 
Ainsi et homme et femme ont les deux images primitives du corps. Il n'est donc pas étonnant qu'il y ait chez des personnes une construction phallique opposées et ce n'est ni une maladie ni une déviance.
>
Tout ça est une explication résumée et rapide, car je ne peux rendre compte en quelques mots de la libido humaine tant elle multiple et complexe à partir de ces quelques éléments. D'autres éléments de la psyché humaine sont à l'œuvre et je ne peux en parler par manque de connaissances et de temps.
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Concernant tes préoccupations récurrentes au sujet de l'annalité des people, comme l'a remarqué K., je te conseille de consulter un psy, car en dehors de la littérature biblique, en psychologie, tu as de grosses lacunes.
 C'est très drôle. Pourquoi consulterai-je le ou la psychiatre K qui donne tous les jours des preuves de sa frustration ontologique et des graves dérèglements qui l'accompagnent ?
 L'homosexualité et la pédophilie constituent une obsession pour les Indo-européens. Elle est liée à l'initiation religieuse et sociale. L'enfant mâle commence par être enculé parce que c'est le premier stade de la religion violente et sacrificielle de toute l'humanité, qu'elle soit ou non homosexuelle. Chez les Amérindiens l'enfant est torturé. On appelle cela le maraké en Guyane. L'enfant se fait appliquer des cataplasmes contenant des insectes dont la piqûre ou la morsure est douloureuse. Les séances de bizutage constituent également une initiation par les épreuves humiliantes, avilissantes et douloureuses. La tradition initiatique comporte également des rites, des épreuves et des sacrifices. Ce que la bible hébraïque a détecté dans l'homosexualité des Sodomites (les habitants de Sodome) c'est son caractère collectif et dirigé contre Dieu. C'est cela qui rend l'homosexualité mâle ou femelle mauvaise. Elle fait de tout homme ou toute femme un ennemi de Dieu. Et les cathos traditionalistes, les juifs pieux et les musulmans ont raison de la rejeter car c'est la porte de la perdition pour les Occidentaux.
 Vous, les athées ou gnostiques indo-européens, vous ne vous rendez même pas compte que votre homosexualité et votre pédophilie sont odieuses à tous les peuples non indo-européens. Au yeux de l'humanité non indo-européenne entière vous êtes des tarés, des malades et des fous furieux à exterminer. Ce n'est bien sûr pas mon point de vue. Je me contente d'expliquer comment vous êtes perçus depuis l'extérieur de votre petite religion criminelle et génocidaire qui a de moins en moins la capacité d'imposer ses lubies satanistes au reste du monde. Prenez garde car l'ennemi qui vous hait est désormais chez vous, prêt à vous égorger !
Quelle tambouille mêlant spiritualité et sexualité.
Finalement t'es trop fort et je ne suis ni athée, ni gay, ni pédophile !

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