Re: Certains s'en souviennent ?

Le 04/08/2022 à 09:54, Kickoff a écrit :

Le 03/08/2022 à 17:29, Richard Hachel a écrit :

Le 03/08/2022 à 14:59, Kickoff a écrit :

Le 02/08/2022 à 14:12, Richard Hachel a écrit :

Le 02/08/2022 à 13:55, Kickoff a écrit :

Le 29/07/2022 à 11:47, Richard Hachel a écrit :

Le 28/07/2022 à 13:53, Kickoff a écrit :
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Ce monde va mal.

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Et vous avez compris ça quand?

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Quand Batiston est sorti inconscient sur une civière, et que Schumacher n'a même pas pris un carton.

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Le match était truqué.
Un oeil inexpérimenté en arbitrage ne le voit pas. Mais si l'oeil est expert, et connait la nature humaine,
il pouvait voir dès le départ que le match était truqué.
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Le constat est simple:
Il y a une grosse faute sur un français. La faute est sifflée. Il y a une grosse faute sur un allemand. La faute est sifflée.
Il y a une petite faute sur un allemand. La faute est sifflée.
Il y a une petite faute sur un français. On laisse jouer.
Mais quand ça arrive une fois, deux fois, trois fois, dix fois, on se dit que ce n'est plus le hasard.
Sur le troisième but allemand, il y a faute sur Platini, puis sur Giresse.
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Avant la blessure sur Battiston, il y a déjà une blessure volontaire sur Genghini (qui ne pourra reprendre le match).
Je pense que ce match était truqué, les allemands sachant que l'arbitre était de leur côté.
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C'était comme ça en 1982.
Quand Rocheteau est carrément ceinturé dans la surface, je crois que l'arbitre siffle penalty la mort dans l'âme.
Mais bon, c'était l'époque où la France ne représentait rien comme poids médiatique.
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On pouvait se permettre bien des choses.
R.H.

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Waouh, félicitations, quelle mémoire!
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Moi je ne me souviens pas d'autant de détails.
Faut dire que j'essaye plutôt de l'oublier que de m'en rappeler.
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Mais bizarrement, après tout ce temps, et malgré nos Coupes d'Europe et du Monde obtenues depuis, ça fout toujours autant les boules quand je repense à ce match.

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C'est vrai.
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Les trois matchs les plus tristes de l'histoire du football français, c'est Séville, avec les blessure de Genghini et de Battiston sous les yeux de l'arbitre, et toutes les petites fautes françaises qu'il sifflait quand les allemands perdaient la balle ; c'est Liverpool où Saint-Etienne joue sans pouvoir tirer les corners squattés par les journalistes locaux (ça aussi, je l'ai vu), et sans Piazza ; c'est aussi la finale de la coupe d'Europe, jouée sans Rocheteau et Synaeghel blessés, et avec des poteaux qui renvoyaient toutes les balles.
R.H.

 Oui, donc, uniquement Séville.
Tu parles à un supporter de l'Olympique Lyonnais quand même. :-)
 Et puis, ils ont eu droit au défilé sur les Champs-Elysés, ça compense.
 Moi, franchement, j'étais trop jeune, et ma famille ne s'intéressant au foot que pour les matchs de l'Equipe de France, j'avais jamais entendu parler de l'ASSE, à part pour remplir mon album Panini avec leur maillot ultra moche.
 Et puis Saint-Etienne, faut pas déconner...
C'est l'histoire de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf. Une ville petite-moyenne au niveau de vie sinistré, au bassin de population modeste, ils n'ont et n'avaient pas le vivier nécessaire pour sortir une bonne équipe de D1. Ils ont pu le faire au début, tant qu'il n'y avait pas l'arrêt Bosman et surtout grâce à des magouilles. Mais après ils ont été rattrapés par la réalité et la nouvelle loi du marché.
 Ça a été aussi le cas d'Auxerre, petite ville modeste mais qui a réussi pendant des années à s'en sortir grâce à un recrutement de jeunes talents très précoces, sur toute la France. Mais dès que les autres gros clubs s'y sont mis, avec des contrats mirobolants pour des jeunes de 14 ans, l'AJ Auxerre n'a pu suivre.

qu'est ce qui empêchait les clubs des  "grosses villes" d'en faire autant à l'époque ?
ta démonstration me laisse penser justement que lorsque le football n'est devenu qu'une "industrie" avec son lot de joyeusetés, effectivement à ce moment là les grosses villes et les bassins économiques qui vont avec ont récupéré une sorte d'exclusivité sur le développement.
L'exemple actuel du rugby semble accréditer la thèse.

 Non, ce sont les grosses villes qui ont les plus gros clubs, et c'est tout à fait logique. Et encore, en France on est à la traîne; en Angleterre, en Espagne, en Italie...ils ont deux gros clubs par ville importante (Milan AC, Inter Milan, AS Rome, Lazio, Real Madrid, Athletico de Madrid, etc..).
 

ils avaient déjà deux clubs par ville avant que l'argent ne devienne le seul moyen de gagner, là à mon avis il s'agit plus de culture footballistique dont la France est très largement dépourvue d'après moi.