Re: Certains s'en souviennent ?

Richard Hachel a couché sur son écran :

Les trois matchs les plus tristes de l'histoire du football français, c'est [...]

Ça dépend où on place la notion de tristesse. Si le curseur, ce sont les regrets éternels (comme la finale de 1954 pour les Hongrois), le Auxerre-Dortmund de 1993 doit encore rester en travers de la gorge de nombreux Français (dont moi).
A titre personnel, les finales de Coupe du Monde 2006 et Euro 2016, je me demande encore comment on ne les a pas gagnées. Heureusement qu'on a gagné 2018 et qu'on a un palmarès assez respectable sinon on pourrait pleurer aussi.
Je pense également qu'on peut mettre la finale de l'OM contre l'Etoile Rouge. Je me souviens à l'époque avoir été persuadé qu'on ne gagnerait JAMAIS de Coupe d'Europe même si on peut presque se demander si les deux trophées qui ont suivi ne sont pas des accidents de parcours.
Côté Bordeaux, je pourrais regretter la finale UEFA 1996 avec Kostadinov qui impunément arrache le genou de Lizarazu ou Tholot tout aussi impunément balancé face au gardien par le dernier défenseur, les deux fois à 0-0, tout comme le un contre un raté par Tholot à l'aller encore à 0-0, mais quand tu prends 5-1 en deux rencontres, c'est difficile d'avoir l'impression d'être passé près.
J'admets aussi que je regretterai toujours l'élimination contre Lyon en 2010 mais après tout, ce n'était qu'un quart de finale. Pas de quoi non plus se dire qu'on a laissé échappé un trophée qui nous tendait les bras. Et puis, comme l'adversaire était français, ça ne rentre de toute façon pas dans le critère.
Enfin, le souvenir le plus marquant que j'ai d'une infinie tristesse côté français, ça reste le France-Bulgarie de 1993.
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Ixion