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Le 18/11/2024 18:03, siger m'a répondu :>>>
Pour "Il n'y a rien qui ne", je pense que personne n'en doute.
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C'est moins sûr pour "Rien qui ne"
Il me semble complètement incompréhensible que tu fasses une distinction de
sens sur le « ne » de la proposition subordonnée (« qui ne ... »), alors que
seule la proposition principale comporte ou non une élision (« Il n'y a rien
» contre « Rien »).
Pour dire l'équivalent de "nothing", il faut le mot "rien" avec une
négation.
Qu'est-ce qui te fait croire ça ? Rien à ma connaissance.
Cette dernière phrase ne comporte pas le mot « ne », et pourtant le « rien »
reste parfaitement négatif, comme si j'avais écrit explicitement « il n'y a
rien à ma connaissance qui puisse te le faire croire ».
Ou alors il faut que tu m'expliques en quoi « rien à ma connaissance »
serait moins négatif et voudrait dire autre chose que « il n'y a rien à ma
connaissance qui puisse te le faire croire ».
Dans lre phrase, la négation est après "il". La 2nde négation est donc
soit une double négation soit une explétive.
Nous sommes d'accord. La négation est après « il » dans le « il n'y a »
qui est complètement exprimé.
Mais dans la 2e phrase, la négation est après « il » dans le « il n'y a »
qui est sous-entendu.
Dans la 2e phrase, le NE indique qu'il n'y a rien. Sauf en langage
relâché où on n'utilise presque plus le NE.
Mais non ! En quoi le fait d'avoir élidé « il n'y a » dans la 2e phrase,
parce que celui-ci est complètement évident, ferait modifier le sens du
NE dans la subordonnée de cette 2e phrase ?
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