Re: pas mal.. ma photo de guêpe ! et les Policiers des USA

Le 21/04/2023 à 20:04, efji a écrit :

Le 21/04/2023 à 19:53, Ghost-Raider a écrit :

La criminalité est consubstantielle à la société, Il n'y a pas de
société sans criminalité mais elle s'exprime de façons différentes selon
les lieux et les époques.

 N'empêche que les USA font partie des pays les plus violents de la
planète, et ils sont de très loin les plus violents des pays "riches",
les statistiques que j'ai données sont quand même implacable. C'est une
société ultra-violente également au niveau économique, impitoyable avec
les faibles.
>

C'est une forme de violence par les armes à feu qu'on nous a enseigné à bannir à considérer comme horrible.
Mais il y a bien d'autres violences que nous acceptons sans y penser, dont les victimes sont bien plus nombreuses.
Les accidents de la route, les overdoses, les accidents du travail etc.
Et il y a les violences réelles sous d'autres cieux : la circoncision, l'excision dans les pays sémites ou africains, les mutilations des enfants en Inde (Slumdog millionaire, Le Pèlerinage aux Sources) et la tradition qui veut que la veuve se jette dans le brasier où brûle le corps de son mari décédé, le meurtre des filles nouvelles-nées dans certains pays, sans compter les avortements que les Américains veulent interdire par respect de la vie mais ce sont les mêmes qui défendent la peine de mort, et en Europe, c'est l'inverse !
Et dans quels pays peut-on voir des condamnés à mort passer des décennies dans le couloir de la mort par le jeu des appels et des procédures ?
En France, phare de la Liberté qui éclaire le monde, on a guillotiné Buffet et Bontemps en 1972, seulement deux ans après qu'ils ont été condamnés et le second n'avait pas tué.
Et en France toujours, on a guillotiné une femme en 1949.
Alors oui, ces fusillades mortelles sont horribles mais elles s'inscrivent dans un contexte où, la société américaine étant basée sur la solidarité, ceux qui se sentent rejetés passent à l'acte grâce à la facilité que leur offre cette stupide et criminelle interprétation du second amendement à la Constitution.
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J'ai beau faire, tout m'intéresse. (Paul Valéry)