Re: Lecture de vacances, 1re partie

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Sujet : Re: Lecture de vacances, 1re partie
De : theomonk (at) *nospam* free.fr (MELMOTH)
Groupes : fr.rec.arts.musique.classique
Date : 30. Aug 2023, 04:40:29
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Il se trouve que Paul & Mick Victor a formulé :
Je te laisse le dernier mot que tu ne manqueras pas de nous infliger, car c'est dans ta nature aussi de vouloir toujours avoir le dernier mot. Je ne le lirai ni le commenterai. Exit Duconlajoie, bon vent, bonne chance, nos routes ne se croiserons plus.
C'est pas trop tôt !...L'Usenet a beau être en état de Mort cérébrale, les nuisibles continuent à sévir, hélas...
Tiens...Pour le faire chier :
MAF (MonAmiFerenc) a trente ans...D'une foudroyante beauté...
Janvier : Concerts en Irlande, Angleterre et Écosse...
Février : le 9, se retrouve à Bruxelles...Se lie d'amitié avec Fétis et le Prince Félix von Lichnovsky.
Gaetano Belloni rentre à son service comme secrétaire, jusqu'en 1847...
Concerts à Bruxelles, Liège, Gand, Anvers...
27 mars : Concert à Paris, dans le salon Érard...Y donne entre autres les Fantaisies sur Lucia et Robert le diable, Guillaume Tell, et son étude Mazeppa..Succè immense, comme dabe à cette époque...Berlioz affirme que personne aven MAF n'a jamais joué et composé comme lui...
26 avril : Liszt assiste au concert de Chopin, dont il fera un compte-rendu : «Lundi dernier à 8 heures du soir, les salons de monsieur Pleyel étaient splendidement éclairés ; de nombreux équipages amenaient incessamment au bas d'un escalier couvert de tapis et parfumé de fleurs les femmes les plus élégantes, les jeunes gens les plus à la mode , les artistes les plus célèbres, les financiers les plus riches, les grands seigneurs les plus illustres, toute une élite de société, toute une aristocratie de naissance, de fortune, de talent et de beauté.
[...]Ce quelque chose de sauvage et d'abrupt qui tenait à sa patrie, a trouvé son expression dans les hardiesses de dissonnances, dans des harmonies étranges, tandis que la délicatesse et la grâce qui tenaient à sa personne se révélaient en mille contours, en mille ornements d'une inimitable fantaisie...
[...)S'adressant à une société plutôt qu'à un public, il pouvait impunément se montrer ce qu'il est, poète élégiaque, profond, chaste et rêveur...Dès les premiers accords il s'est établi entre lui et son auditoire une communication étroite.  Deux études et une ballade ont été redemandées, et sans la crainte d'ajouter un surcroît de fatigue à la fatigue déjà grande qui se trahissait sur son visage pâli, on eût redemandé un à un tous les morceaux du programme. [...]»
Début mai-2 juillet : Londres, où MAF travaille à des fantaisies sur des thèmes d'opéra (Norma, Somnanbule, Freischütz, Don Juan)...Concerts les 12 et 14 juin...
5 au 11 juilllet : Hamboug...Concert les 7 et 9...
13 juillet : concert à Kiel...
15 au 26 juillet : 7 concerts à Copenhague, en présence du roi Christian VIII, à qui MAF dédie ses Réminiscences de Don Juan...Il estd écoré de l'ordre de Danerborg...
27 juillet : Liszt à Hambourg...Puis se rend à Nonnenwerth (île du Rhin, où il allait souvent se "ressourcer"), en passant par Rotterdam, Amasterdam, Düsseldorf et Cologne...
Août à octobre : Avec la comtesse d'Agoult à Nonnenwerth...Il y compose une grande partie de ses lieder...Honneurs et visites incessants, qui comme toujours l'empêchent de travailler tranquillement et sereinement...Depuis l'île, il part donner des concerts à Bonn, Ems et Cologne...où il offre plus de 1100 florins pour la construction de la cathédrale...Puis Francfort, Mayence et Aachen...
18 septembre : MAF admis dans une loge maçonnique à Francfort...Concert le 25, où il verse la recette de 900 florins à la Fondation Mozart...
Octobre : Concerts à Cologne et Liège...Le 22, il plante un platane à Nonnenwerth (qui existe toujours, Je peux en témoigner  !) pour son 30e anniversaire...
Fin octobre-novembre : Multitude de concerts à traver l'allemagne...
Cette année 1841 fut riche en compositions :
- Réminiscences de Don Juan, pour piano (une version pour deux pianos fut publiée en 1877 ; complétée par Busoni en 1912)...
- Réminiscences de Norma (version pour deux pianos en 1874)...
- Réminiscences de Robert le Diable (piano à 4 mains en 1843)...
- Grandes Variations de Concert (version abrégée de l'Hexaméron), pour deux pianos...
- Galop en la mineur (piano)...
- God save the Queen, Grande paraphrase de Concert (piano...Une édition pour piano et orchestre a sans doute été perdue)...
- Fantaisie sur des thèmes de Guitarréo (Halévy)..Disparue...
- Fantaisie sur Moïse (Rossini)...Disparue...
- Recueil de Mélodies (pour soprano ou ténor)...+ transcriptions pour piano seul...
- Marche funèbre de la 3e symphonie du GS (transcription piano)...
Discographie : tous les grands (et les moins grands) pianistes lisztiens ont évidemment enregistré ces transcriptions...On écoutera avec bonheur Arrau, Bolet, Cziffra et autres Richter, Gilels oe Kempff...
En ce qui concerne les lieder, l'intégrale DFD est  ça va de Moi incontournable...Comme l'est le disque de Brigitte Fassbinder...
1 janvier-3 mars : 21 concerts à Berlin...Il s'agit probablement du sommet de la carrière de virtuose de MAF, qui fréquente notamment Humbodt, Bettina von Armin, Charlotte von Hagn et autre Vernhagen von Hense...Nommé membre de l'Académie royale de Prusse, et reçoit l'ordre "Pour le mérite"...
2 janvier : Concert à Postdam...
3 mars : Liszt quitte Berlin...D'après Mes Renseignements, la belle Charlotte von Hagn l'a suivi en secret pour aller baiser en secret avec lui à Münchenberg...Je ne citerai bien évidemment pas Mes Sources...
8 : Concert à Elbing...
10-12 : Concerts à Königsberg...Le 14, il est nommé Docteur Honoris causa de l'Université de la ville...Puis concerts à Tilsit, Mitau, Ripart et Dorpat...
Avri-mai : Saint-Petersbourg...Liszt donne une multitude de concerts, dont un au profit des victimes de l'incendie de Hambourg...Il se lie avec Henselt, Glinka et von Lenz...Et fréquente les milieux aristocratiques de la ville, ça va de Lui...
Fin mai : Il quitte Saint-Petersbourg pour Paris, en passant par Lübeck (1er juin)...
Juin : Paris...Nombreux concerts de bienfaisance...
18 juillet : Liège...Inauguration du monument Grétry...Le 20, concert au Théâtre de Liège...Œuvres de Beethoven et de lui-même...
24 : Concert à Bruxelles...Reçoit du roi belge l'ordre de saint Léopold...
Aiût : Nonnenwerth, avec la comtesse d'Agoult et leurs trois enfants...
Début septembre : Concerts à Paris...
9 au 13 : Cologne...Concert au profit de la construction de la cathédrale...Le 14 à Coblence...
Octobre : Paris...Puis concerts à Liège, Aix, Iéna, Weimar (23-29 octobre)...Liszt accepte la place de maître de chapelle de la Cour de Weimar, avec l'obligation de diriger personnellement l'orchestre trois mois par an...
Dès le 1er novembre, nouvelle tournée de concerts (Coblence, Gotha, Francfort, LaHaye, Rotterdam, Utrecht,Leyde, Amsterdam)...
Mi-décembre : Berlin...
ŒUVRES principales
Un tas d'œuvres pour clavier  et de lieder...On en arrive à se demander quand et comment Liszt parvient encore à composer dans un tel tourbillon de concerts, réceptions, banquets et séances pieutales...
Écoutons Rellstab (critique musical) donner le compte-rendu de son premier concert berlinois :
«On s'est épuisé en comparaisons spirituelles et quelque fois poétiques entre Liszt et Thalberg ; on a qualifié ce dernier d'"ange du piano", le premier en devenant ainsi le diable, on n'a cessé de les mettre en parallèle afin de mieux les opposer. Mais à notre sens ces comparaisons partent d'un point de vue erroné : Liszt embrasse en effet tout Thalberg. S'il ne donne pas la même chose que celui-ci, il le pourrait ; tout problème que résoud Thalberg, il pourrait le résoudre aussi bien ; mais l'inverse n'est pas vrai. L'art de Thalberg est une chose sublime remplie de scinece  harmonique ; partout régularité, retenue, calme, grâce, force ; mais ce charme qui, émanant d'une exaltation de l'âme se transmet au corps, lui importe peu, ou plus exactement l'art de Liszt est tellement plus personnel qu'il apparaît plein d'âme, comparé au premier. Il ne manque point de calme pour autant ; le calme de Thalberg tien à ce qu'aucune effervescence, aucune agitation intime ne vient le troubler ; il est plutôt de nature négative ; le calme de Liszt est celui de la maîtreise absolue de toutes les violences frémissantes de la passion, le calme positif de la force supérieure. Thalberg chevauche un cheval placide, Liszt un étalon fougueux, ailé même, dont il choisit à sa guise de lâcher sa bride à sa sauvagerie mugissante ou de la dompter jusqu'à la docilité la plus complète.»...C'est qu'on savaot écrir, à cette époque...Ahmmé©...
Entendons maintenant le célèbre critique russe Stassov (1824-1906), décrire Liszt qui, lors de son premier concert dazns la ville, après avoir traversé une salle comble de plus de 3000 personnes et gravi l'estrade :
«...Il  retira ses gants blancs glacés et les jeta négligemment sous le piano. Puis, après avoir salué en tous sens, sous une tempête d'applaudissements telle qu'on n'en a sans doute point entendu en Russie depuis 1703, il s'assit au piano. En une seconde un silence absolu se fit dans la salle. Sans préparatifs il débuta par la phrase de violoncelle de l'Ouverture de Guillaule Tell. Lorsqu'il eut fini alors que la salle frémissait encore sous les applaudissements, il passa rapidement au deuxième piano. Pendant le concert, il changea ainsi de piano pour chaque morceau (NB : vers 1840, les cordes de piano se cassaient encore assez facilement, surtout sous les coups de botoir d'un liszt déchaîné)....Jamais encore au cours de notre existence nous n'avions entendu chpse comparable, jamais un tempérament aussi brillant, passionné et démoniaque, tantôt cinglant comme un tourbillon, tantôt répandant des cascades de beauté et de grâce. Le jeux de Liszt était impressionnant au plus haut point...»
35 balais...La force de l'âge...Qu'avez vous fait, vous qui Me lisez, halletants, tous les jours, en attendant le cœur chamadant, de vos 35 ans ? (J'adore de temps à autre écrire comme tue-bœuf)...Jeposelaquestion©...Sûrement pas le millième de l'activité fiévreuse et passionnée de Mon Ami Ferenc Liszt...Qui s'approchait lentement mais sûrement de la fin de sa longue période de pianiste virtuose, de tombeur de meufs, de compositeur acharné, de voyageur infatigable...Il faudrait qu'une bonne âme calcule un jour la distance parcourue par MAF durant toute sa vie...Du nord de l'Écosse à Gibraltar en passant par tous les pays d'Europe...De Paris à Saint Pétersbourg en passant par Odessa et la Turquie...Plusieurs fois le tour de cette foutue planète, pour sûr...Et dans quelles conditions !...Diligences, virevoltant sur des pistes à peine carrossables...Premiers trains ahannant à 45 km/H maxi...Il y travaillait, faisait son courrier, lisait, s'entraînait sur son clavier muet, bouffait, baisait...Et réfléchissait probablement à la Musique du futur...Question voyages, Mozart peut aller se rhabiller...Ohouialors©...
1 janvier : Cadix...Grenade (Si ce n'est déjà fait, Il vous est évidemment indispensable de visiter ces deux andalouses cités, après la Villa d'Este)...
12 : Départ pour Lisbonne, par le vapeur le Montrose...
15 janvier-25 février : Lisbonne...La reine Maria II lui remet l'Ordre du Christ (Je laisse à Pol&Mil le soin de nous abrutir sur cette distinction tant convoiitée de nos jours)...La presse parle du "Dieu du piano", de "l'événement le plus merveilleux qu'ai jamais connu le Portugal"...
Nombreux concerts de bienfaisance (comme il en fera toute sa vie durant)...
Début Mars : De retour à Cadix et Gibraltar...Puis, séjours à Malaga, Grenade et Alicante (tiens...C'est là que J'ai connu la Première Meuf de Ma Vie, dites donc...Une Marie d'Agoullt stockholmoise, en quelque sorte...En compagnie de laquelle je couchai les prémisses de Ma future et célèbre Suite pour harmonica chromatique en si bémol dièse)...
24 mars-4 avril : Valence...Grisants succès partout où passe MAF, ça va de Moi...
5-19 avril : Barcelone...Le 19, départ pour Marseille en bateau...Reste quelques jours dans cette cité, encore vivable à ce temps...
Puis Avignon (6-11 mai)...Lyon  enfin Grenoble...Concerts dans chacune de ces villes, forcément...Et quels concerts !...(jusdecrâne)...
21 mai : Depuis Lyon, MAF adresse à George Sand une longue lettre où il l'informe de son intention de se rendre à Athènes, Malte et Constantinople...Athènes et Malte seront annulés...
24 mai-4 juin : Concerts à Macon, Dijon, Besançon, Bâle, Colmar, Mulhouse...À Bâle, Raff rentre pour deux mois (et pour la 1ère fois) à son service, comme secrétaire...
Juillet : Concerts à Zurich, Strasbourg, Bonn...Où il déplore l'insuffisance des prépératifs du Festival Beethoven et obtient la construction d'une salle des fêtes...
11-13 août : Festival Beethoven à Bonn...MAF s'occupe de son organisation et de la direction musicale (avec Spohr)...
12 août : Inauguration du monument de Beethoven, au financement duquel Liszt a contribué par ses concerts...Le soir, MAF joue le concerto en mi bémol, la 5e symphonie et le finale de Fidélio...Le lendemain, exécution de sa Beethoven-Kantate...
Les jours suivants, Brühl...Coblence...Cologne...Liszt exténué par cette trèpidante vie...[MAF passera comme Moi durant toute sa vie par des phases de profonde déprime, et pensera à de nombreuses reprises à se suicider]...
Fin août-septembre : Baden-Baden, où il prend un repos bien mérité, Me semble-t-il...
Pui la folie des tournées de concert reprend : Strasbours, Colmar, Nancy, Reims, Châlon, Nantes, Angers...
8 octobre : Darmstadt
18 : Fribourg...
Fin octobre : Paris
Novembre : Concerts au Luxembourg...
Décembre : Séjour et concerts à Paris...
ŒUVRES principales
- Beethoven Kantate (choeur et orchestre)...Des tas de transcriptions, comme dabe...
- Première ballade pour piano...
Et plein de lieder et de pièces pour piano, bien entendu...
1848 !...L'année des premiers vrais soubresauts dans la formation de l'Europe...Enfin !...Il va se poser !...Depuis l'âge de 12 ans, il a parcouru l'Europe dans tous les sens (À la fin de sa vie, il sera même invité [il eut de très nombreux élèves américains] dans le Nouveau Monde...Il refusera fort sagement)...Connu d'incroyables et fabuleux succès, du niveau des rock stars les plus célmèbres de nos époques délétères...Reçu tous les honneurs et distinctions...Gagné de véritables fortunes...Inventé le récital pour piano...Suscité l'invention du piano moderne...Composé déjà de véritables chefs d'œuvre...Connu tous les "grands " ce ce monde...Fréquenté l'élite intellectuelle, politique, artistique de la grande Europe...
Janvier : Château de Woronince...Lemberg...Cracovie...Ratibor...Löbau...
Février : Prend ses fonctions de maître de chapelle à Weimar...Qu'il conservera jusqu'en 1860...Crée Martha de Flotow, le concerto pour piano de Henselt...Prinz Eugen, de Schmidt...Liszt se déclare en faveur des premiers succès de la lutte de la libération hongroise ; un an plus tard, il dédiear son Funérailles (piano) aux officiers hongrois fusillés...
Mi-mars : Dirige Fidelio...Puis Dresde et Ratibor...Y recontre Wagner...
28 mars-mi avril : Séjopur chez lz comte Lichnovski, un bon poteau à lui...Il sera assassiné quelques mois plus tard à Francfort...
18 avril : La princesse Sayn-Wittgenstein le rejoint au château de Grätz...Séjour jusqu'au 25 mai...Puis Vienne, Raiding et Eisenstadt...
Juin : Prague et Weimar...La princesse s'installe à l'Altenbourg, MAF à l'hôtel Erbprinz (leur union n'est pas reconnue, et les rumeurs/bruits de chiotte d'une petite ville de province telle que Weimar peuve ttrès vite détruire une réputation)...
Juillet , La princesse fait sa 1ère demande de divorce au tsar Nicolas 1er, dont la sœur intervient en sa faveur...
Août : Wagner rend visite à Liszt à Weimar...
Septembre-octobre : La demande de divorce est rejetée...Le tsar ordonne à Carolyne de rentrer en Russie...Elle passe outre, et son mari se déssaisit de ses droits paternels sur leur fille, au profit de Nicolas 1er...Finalement bannie de la cour de Russie, la princesse ne sera plus reçue à la cour de Weimar, dès 1850...Ambiance...
12 novembre : MAF dirige l'Ouverture de Tannhaüser...
Décembre : Travaille d'arrache-pied (c'est le début de sa plus grande période de composition) à l'Alternbourg, même si officiellement il loge toujours à l'hôtel...
L'Altenbourg fut du temps de Liszt un des hauts lieux de l'Art en Europe...Érudits, sculpteurs, peintres, écrivains, poètes, musiciens y affluaient de toute l'Europe, et bénéficiaient sans retenue  des largesses et de la générosité de MAF...On avait la chance d'entendre Liszt au piano...De pouvoir assister à ses cours...
C'était une somptueuse demeure, située sur une hauteur aux alentours de Weimar, au milieu des sapins...La grande-duchesse Maria-Paulowna l'avait mise à la disposition de la comptesse Wittgenstein dès 1848...Au rez-de-chaussée, salon de musique de chambre et un fumoir...Au premier étage, bibliothèque, salle à manger, le cabinet vert et le boudoir de la princesse...MAF occupait le second étage dans son entier...Salon de musique...Chambres d'amis..."Cabinet de travail bleu", dans lequel trônaient le piano Boisselot, et  un piano à pédalier (le seul modèle jamais construit)...Et chambre à coucher...
ŒUVRES principales
- Ce qu'on entend sur la montagne (1ère version)
- les Préludes (1ère version)
- Hungarian Kantate
- Remaniemant de la première Année de Pélerinage (Suisse)...
- Rhapsodies hongroises 3 à 15...Qui sont le remaniement de ses Mélodies populaires hongroises, publiées entre 1840 et 1847...En 1936, Bela Bartok écrivait : «...Pour l'amour de la vérité, je dois souliger que les rhapsodies, et notamment les rhapsodies hongroises, sont des créations parfaites et de nature tout à fait particulières. Le matériel que Liszt y a utilisé n'aurait pu être traité avec plus de génie. Quant à la valeur de ce matériel, c'est là une autre affaire, et c'est probablement une des raisons pour lesquelles l'importance générale des œuvres est mince et leur popularité grande...»
L'ouvrage de Liszt "Des Bohémiens et de leur musique en Hongrie" fut publié en 1859. Cornelius le traduisit en allemand en 1861...Écrit avec élan et poésie (mais, comme tous ses écrits, aidé par la princesse Wittgenstein, qui avait toutjours une forte tendance à dénaturer ses propos)...Liszt commit l'erreur de ne pas distinguer la musique hongroise de la musique tzigane...La Hongrie n'était pas près de le lui pardonner...Ohnonalors©...
[Suite au prochain numéro]

Date Sujet#  Auteur
28 Aug 23 * Re: Lecture de vacances, 1re partie21Julien Duconlajoie
28 Aug 23 +* Re: Lecture de vacances, 1re partie3Paul & Mick Victor
29 Aug 23 i`* Re: Lecture de vacances, 1re partie2Paul-Olivier Margail
29 Aug 23 i `- Re: Lecture de vacances, 1re partie1Paul & Mick Victor
28 Aug 23 +* Re: Lecture de vacances, 1re partie3Paul & Mick Victor
29 Aug 23 i`* Re: Lecture de vacances, 1re partie2Paul-Olivier Margail
30 Aug 23 i `- Re: Lecture de vacances, 1re partie1Paul-Olivier Margail
29 Aug 23 +* Re: Lecture de vacances, 1re partie12Julien Duconlajoie
29 Aug 23 i+* Re: Lecture de vacances, 1re partie4Paul & Mick Victor
29 Aug 23 ii+* Re: Lecture de vacances, 1re partie2Paul & Mick Victor
29 Aug 23 iii`- Re: Lecture de vacances, 1re partie1Julien Duconlajoie
29 Aug 23 ii`- Re: Lecture de vacances, 1re partie1Julien Duconlajoie
30 Aug 23 i`* Re: Lecture de vacances, 1re partie7Paul & Mick Victor
30 Aug 23 i +* Re: Lecture de vacances, 1re partie5MELMOTH
30 Aug 23 i i+- Re: Lecture de vacances, 1re partie1Julien Duconlajoie
31 Aug 23 i i+- SonAmiFerec [était : Lecture de vacances, 1re partie]1Paul & Mick Victor
16 Sep 23 i i`* Re: Lecture de vacances, 1re partie2Alain CF
16 Sep 23 i i `- Re: Lecture de vacances, 1re partie1Paul & Mick Victor
30 Aug 23 i `- Re: Lecture de vacances, 1re partie1Julien Duconlajoie
29 Aug 23 +- Re: Lecture de vacances, 1re partie1Julien Duconlajoie
29 Aug 23 `- Re: Lecture de vacances, 1re partie1jr.newsmail

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