Re: Des mots, des notes. P, comme piano (1)

Paul-Olivier Margail avait écrit le 26/09/2023 :

ça me rappelle la relation hystérique que mes cousines avaient avec le
"Grand déliateur" et les fous rires que j'en attrapais.

Bien contesté aujourd'hui, le Déliateur. Il y a, en gros, deux écoles : ceux qui pensent qu'il faut étudier systématiquement toutes les difficultés techniques qu'on est susceptible de rencontrer un jour ou l'autre, et ceux qui préconisent de ne les étudier que lorsqu'on les rencontre vraiment. Ne parlons pas de la troisième école, ceux qui pensent qu'il ne sert à rien d'étudier, qu'un instrument, après tout, est un loisir, que quand tu veux, tu peux, et qu'il n'y a pas besoin de s'esquinter les didis pendant des heures à répéter des gammes et des arpèges pour jouer la Campanella sur le mode démo de son clavier Yamaha. La seconde école paraît plus logique et rationnelle, mais la première est meilleure, j'en suis persuadé. Pour ma part, sadique comme j'étais, j'imposais systématiquement le Déliateur, le Hanon, les Czerny et les Cramer. Avec le crayon pour marquer la mesure sur le piano.
https://gofile.io/d/M12ZKZ
https://gofile.io/d/5BMpr1
L'enseignement est une vocation et un sacerdoce, ce n'est pas Zazie qui m'aurait contredit :
"— Alors ? pourquoi que tu veux l’être, institutrice ?
— Pour faire chier les mômes, répondit Zazie. Ceux qu’auront mon âge dans dix ans, dans vingt ans, dans cinquante ans, dans cent ans, dans mille ans, toujours des gosses à emmerder.
— Eh bien, dit Gabriel.
— Je serai vache comme tout avec elles. Je leur ferai lécher le parquet. Je leur ferai manger l’éponge du tableau noir. Je leur enfoncerai des compas dans le derrière. Je leur botterai les fesses. Parce que je porterai des bottes. En hiver. Hautes comme ça (geste). Avec des grands éperons pour leur larder la chair du derche."
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Paul & Mick Victor
Hanon ? Ah, si !