Re: Rouge, blanc, rosé… Le lent désamour des Français pour le vin

Liste des GroupesRevenir à fs politique 
Sujet : Re: Rouge, blanc, rosé… Le lent désamour des Français pour le vin
De : roaringriri (at) *nospam* wanadoo.fr (roaringriri)
Groupes : fr.soc.politique
Date : 25. Feb 2024, 11:50:02
Autres entêtes
Organisation : Aucune
Message-ID : <l40gqaFkrffU3@mid.individual.net>
References : 1
User-Agent : Mozilla Thunderbird
Le 25/02/2024 à 10:30, Canta Galet a écrit :
Et donc pour soutenir l'agriculture en achetant plus cher avec plus de pesticides...
 Faudrait voir aussi de boire plus de vin pour soutenir la filière viticole.
 D'autant que les saloperies qu'ils mettent dans le vin ne manquent pas...
  Le vin c'est bon pour la santé... de ceux qui n'en boivent pas.
Allez les patriotes, les vrais, ceux à qui quelques litrons par jour ne font pas peur à l'opposé de  ces tafioles lgbt qui boivent de la limonade...
Soyez virils, soyez des hommes : buvez du pinard !
 Et pis surtout vous n'oublierez pas non plus le petit digeot, genre gnole ou calva, qui fait tant de bien au foie.
  Les Français boivent toujours moins d’alcool et notamment de vin. Les jeunes sont les premiers à se détourner d’une culture pourtant ancrée dans l’Hexagone. Les raisons sont multiples, mettant la filière en difficulté.
 Les Français sont au bord de rompre un cliché. Dans le triptyque béret-baguette-vin rouge, le troisième emblème national ne cesse de perdre de sa superbe depuis un demi-siècle. Le Dry January, qui consiste à ne pas boire d’alcool durant le mois de janvier, en est un indice parmi d’autres, le plus récent. Ce défi, importé d’outre-Manche il y a à peine cinq ans, gagne du terrain. Au point que la filière viticole s’inquiète.
 https://www.lemonde.fr/le-monde-passe-a-table/article/2024/02/24/l-inexorable-desaffection-des-francais-pour-le-vin_6218391_6082232.html
   
La "filière viticole", et surtout les négociants et restaurateurs, se sont mis eux même dans la merde, en acceptant la "cépagisation", c'est à dire la fabrication de "marques" basées sur les cépages, imposée par les négociants US.
Cette "cépagisation", et l'alignement des prix de vente sur les campagnes de marketing, qu'elle autorise, permet la délocalisation des productions, et transforme un métier encore artistique, en industrie de production de matière première viticole.
Avec pour conséquence première, l'utra-mécanisation et le recours systématique à la Chimie, pour réduire les coûts de production.
La viticulture a ainsi subi le même sort que le reste de l'agriculture.
Il reste bien sur des productions localisées, de qualité, parfois même "bio", mais leurs prix sont aujourd'hui délirantes.
Le "Libéralisme" qui a, là encore détruit ce qu'il ne pouvait parasiter, et imposé ses règles, vient aujourd'hui nous abreuver de leçons de tempérance.

Date Sujet#  Auteur
26 Jul 24 o 

Haut de la page

Les messages affichés proviennent d'usenet.

NewsPortal