Re: Le maire de Strasbourg Traficashian veut légaliser le trafic de drogues

Le 01/04/2024 à 04:56, Cardinal de Here a écrit :

Le 31/03/2024 à 20:21, K. a écrit :

Le 31/03/2024 à 10:49, Cardinal de Here a écrit :

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 https://fr.news.yahoo.com/cannabis-%C3%A0-strasbourg-maire-%C3%A9colo-113423233.html  >

 "Cannabis : À Strasbourg, la maire écolo veut expérimenter la légalisation comme en Allemagne"
 Pour le cannabis, je ne suis pas partisan. En revanche, les substances énergétiques comme les amphétamines ou la cocaïne pure, pourraient améliorer la concentration et le niveau des élèves à l'école, augmenter leurs capacités intellectuelles et, pourquoi pas, permettre à la France de remonter dans le Classement PISA.

 Les Amérindiens de Bolivie et du Pérou qui ont l'habitude de consommer de fortes doses de cocaïne (extraite par l'action de la salive et de la chaux ou de cendres sur les feuilles de coca qu'ils gardent en bouche) ne sont connus ni pour leur agilité intellectuelle, ni pour leurs performances en mathématiques.

« Francis Crick, connu pour avoir découvert la structure de l'ADN avec ses confrères Watson et Franklin, aurait parlé à de nombreux amis et collègues de son expérimentation du LSD. Même qu’il en avait consommé lorsqu’il a fait ses découvertes sur l’ADN lui permettant de remporter un prix Nobel.  Thomas Edison, inventeur américain prolifique et insomniaque notoire, était un amateur de vin Mariani, un vin de Bordeaux avec des feuilles de coca. La teneur en éthanol dans le vin permettait d’extraire la cocaïne de la feuille de coca à des concentrations supérieures à 7 milligrammes par once liquide de vin. Thomas Edison adorait cet élixir en vogue au 19e siècle. Pas étonnant qu’il ait été insomniaque...
Paul Erdös, bien connu pour son hyperactivité, pouvait travailler 19 heures par jour. Et ce, même à un âge très avancé. Il serait le mathématicien à avoir publié le plus grand nombre d’articles scientifiques dans l’histoire. Plus de 1500.    Son secret? Selon l’aveu d’Erdös lui-même, les amphétamines seraient en cause.
Le neuroscientifique John Cunningham Lilly a été une figure dominante dans le domaine de la stimulation cérébrale électronique. Il a été le premier à représenter graphiquement la douleur et le plaisir dans le cerveau. La communauté scientifique lui est également redevable pour ses expériences sur la communication entre les humains, les dauphins et les baleines.  Ses recherches se déroulaient au même moment qu’il menait une vaste expérimentation personnelle avec des psychotropes que le LSD et la kétamine.
Le physicien Richard Feynman a toujours fait très attention à l’utilisation des drogues. Il en craignait les conséquences néfastes. Il a même arrêté de boire lorsqu’il a commencé à démontrer des signes de dépendances.
 Ainsi, il  a toujours été réticent à faire des expériences avec le LSD en dépit de sa curiosité au sujet des hallucinations. La curiosité a finalement eu raison de sa prudence quand il a fait la connaissance de John Cunningham Lilly. Feynman a donc testé brièvement le LSD, la kétamine et la marijuana.   Kary Mullis a révolutionné la recherche biomédicale. Il a remporté un prix Nobel de chimie en 1993 pour sa découverte de la réaction en chaîne par polymérase, une méthode de biologie moléculaire qui permet de dupliquer une séquence d'ADN. Cette méthode peut détecter, entre autres, la présence du virus VIH.
 Mullis a avoué au magazine américain California monthly avoir pris «plein de LSD» au cours des années soixante et soixante-dix. Même qu’il a jugé ses expérimentations plus déterminantes sur sa carrière que n’importe quel cours.  Quelques années plus tard, Mullis persiste: «Si je n’avais jamais pris de LSD, est-ce que j’aurais inventé la réaction en chaîne par polymérase? Je ne sais pas. J’en doute. J’en doute sérieusement.»
Non seulement l’astrophysicien Carl Sagan a fumé régulièrement de la marijuana mais il a aussi été un ardent défenseur de son utilisation dans le renforcement des activités intellectuelles.  En 1971, Sagan a participé à la rédaction d’un ouvrage consacré aux bienfaits de la marijuana. Il avait toutefois signé ses articles sous le pseudonyme Mr. X. Sa contribution au bouquin n’a été révélée qu’après sa mort. »
Extraits de :
https://www.journaldemontreal.com/2015/07/22/les-drogues-de-predilections-de-10-visionnaires

 J'ai essayé au Pérou et en Bolivie (la consommation de feuilles est ou était parfaitement légale et les feuilles de coca sont ou étaient vendues sur tous les marchés au côté du cactus San Pedro - mescaline - et du terrible yaje ou ayahuasca que je ne recommande à personne tant il est dangereux) et le seul effet que j'ai noté c'est l'abolition de la sensation de fatigue ou de faim.

Oui, c'est le principal effet recherché. Les étudiants japonais pris dans l'"enfer des examens" (examens d'entrée à l'université) sont des consommateurs d'amphétamines, pour les mêmes raisons : capacité à rester éveillé et concentré plusieurs jours sans ressentir la fatigue et la faim.
Il m'est moi-même arrivé, quand j'étais étudiant, d'utiliser un produit (légal) à base d'extraits de moelle épinière ayant des effets comparables.
 

Par contre les activités intellectuelles, même la lecture ou la résolution d'un problème d'échecs, ne sont pas améliorées.

Je ne pense pas que ça augmente les capacités intellectuelles, stricto sensu, mais ça peut permettre de mieux les employer en facilitant la concentration.

J'ai entendu dire que les médecins américains prescrivent ou prescrivaient de la ritaline (apparemment c'est une amphétamine) aux enfants hyper actifs incapables de rester concentrés sur une tâche intellectuelle donnée. A en juger par les performances des élèves américains on ne peut pas parler d'une grande réussite. Mais bon, il est possible que sans ces amphétamines (pour les élèves très perturbés) les résultats des jeunes américains seraient encore plus mauvais. Qui sait ?

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