[Guerre Russie-Ukraine] La foi sous le feu: La guerre de la Russie contre la religion orthodoxe dans les territoires occupés de l'Ukraine - 05/04/2024

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Sujet : [Guerre Russie-Ukraine] La foi sous le feu: La guerre de la Russie contre la religion orthodoxe dans les territoires occupés de l'Ukraine - 05/04/2024
De : G1Male (at) *nospam* Q.com (Calamity Jade)
Groupes : fr.soc.politique
Date : 05. Apr 2024, 15:45:13
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La foi sous le feu: La guerre de la Russie contre la religion orthodoxe dans
les territoires occupés de l'Ukraine.
https://kyivindependent.com/faith-under-fire-russias-war-on-religion-in-ukraines-occupied-territories/
[Article du Kyiv Independent, publié par Martin Fornusek, 4 avril 2024, 22:08]
La guerre et l'occupation par la Russie d'une grande partie de l'Ukraine
ont conduit à l'endommagement ou à la destruction de centaines d'églises,
à l'assassinat ou à l'enlèvement de dizaines de prêtres et à l'interdiction de
groupes religieux entiers qui ne se conforment pas à la conception moscovite
de l'orthodoxie.
Alors que des villes ukrainiennes entières sont rasées par les tirs d'artillerie
russes, les sites religieux pris entre deux feux pourraient être simplement
considérés comme des manifestations du mépris de la Russie pour
les dommages collatéraux causés aux civils ukrainiens.
Les experts estiment toutefois que les attaques contre les prêtres et les sites
religieux ukrainiens ne sont pas arbitraires. Le Kremlin arme la religion
et l'utilise comme outil de contrôle et de propagande.
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"Nous pouvons considérer qu'il s'agit d'une action systématique des autorités
russes. Ce type d'instrumentalisation de la religion est inhérent au système
politique russe", a déclaré Ruslan Khalikov, expert religieux ukrainien et chef
du projet "Religion on Fire", qui documente les dommages causés par la guerre
de Moscou à la vie religieuse en Ukraine.
"En effet, les troupes russes détruisent systématiquement les églises, tuent et
enlèvent les prêtres et les paroissiens ukrainiens", a déclaré Karen Nikiforov,
qui travaille également pour le projet "Religion on Fire".
Dans les régions du pays occupées par la Russie, des groupes religieux entiers
ont été réprimés ou, comme c'est le cas de l'Eglise grecque catholique dans
les régions occupées de l'Oblast de Zaporizhzhia, complètement interdits.
Les paroisses de l'Eglise orthodoxe ukrainienne [Ukrainian Orthodox Church,
ou UOC] ont complètement disparu des régions occupées par les Russes.
"Ce comportement est caractéristique des relations de la Russie avec
les organisations religieuses", a déclaré M. Nikiforov, expliquant que Moscou
pratique "un modèle hiérarchique strict des relations entre l'Etat et les églises"
qui favorise la domination des groupes "traditionnels" contrôlés par le Kremlin,
tels que l'Eglise orthodoxe russe [Russian Orthodox Church, ou EOR], sur divers
"indésirables"."
La suppression et l'absorption par Moscou de la vie religieuse ukrainienne
confirment son "intention non seulement d'occuper le territoire de l'Ukraine,
mais aussi d'éliminer les structures ukrainiennes et de les remplacer par des
structures russes afin de les intégrer pleinement dans l'espace russe",
a déclaré M. Khalikov.
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Des recherches approfondies et des témoignages révèlent qu'alors que
la Russie prétend mener sa "guerre sainte au nom de Dieu, "les dommages
infligés par les forces d'occupation russes à la diversité religieuse de l'Ukraine
ont été énormes", a ajouté M. Nikiforov.
Persécution des minorités religieuses ukrainiennes -
Depuis le début de l'invasion à grande échelle en 2022, l'expansion du contrôle
russe sur le territoire ukrainien a permis à l'EOR de s'étendre également -
une conquête religieuse russe qui s'ajoute à la conquête militaire russe.
Les prêtres qui ont refusé de s'incliner devant l'EOR ont été chassés, enlevés
ou assassinés.
"Elles [les organisations religieuses ukrainiennes] ne sont autorisées à exister
librement que si elles soutiennent pleinement et publiquement les autorités
russes d'occupation, à savoir leurs actions militaires", a déclaré M. Khalikov.
"Les groupes religieux qui ne sont pas prêts à exprimer un tel soutien, tels que
les Témoins de Jéhovah, les communautés musulmanes indépendantes et
les chefs religieux individuels, sont persécutés à la fois en Russie et dans
les territoires occupés de l'Ukraine.
L'EOR a joué un rôle essentiel dans la promotion et la légitimation du pouvoir
du président russe Vladimir Poutine à l'intérieur du pays et dans la projection
de sa puissance à l'étranger.
Son chef, le Patriarche Kirill [né Vladimir Gundyayev], âgé de 77 ans, a été un
proche allié de Poutine, louant son règne comme un "don de Dieu" et soutenant
publiquement la guerre contre l'Ukraine, ce qui a eu pour effet de tendre
les relations avec les autres églises orthodoxes [ukrainienne, grecque et serbe].
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"Si une personne reste fidèle à sa vocation, qu'elle accomplit son devoir et
qu'elle meurt, elle accomplit, par devoir, un exploit qui équivaut à un sacrifice",
a déclaré le patriarche Kirill à la suite de la campagne de mobilisation russe
de l'automne 2022.
"Ce sacrifice efface tous les péchés", a déclaré le chef de l'EOC, faisant
référence aux soldats russes qui ont été mobilisés pour combattre l'Ukraine.
En 2016, le parlement russe a adopté des lois autorisant les activités des seules
organisations religieuses enregistrées auprès de l'Etat, tout en interdisant
le travail missionnaire en dehors des zones autorisées - une mesure considérée
par beaucoup comme une répression à l'encontre des protestants évangéliques
et d'autres minorités religieuses.
Les Témoins de Jéhovah, le Hizb ut-Tahrir, le Falun Gong, plusieurs églises
protestantes évangéliques et de nombreuses autres confessions ont été
qualifiées d'extrémistes ou de terroristes en Russie, et leurs membres ont été
persécutés et emprisonnés.
Après l'occupation par Moscou de la Crimée ukrainienne et de certaines
parties du Donbas, en février 2014, ces groupes religieux, légaux en Ukraine,
subiraient la même pression.
L'affiliation réelle ou perçue au groupe islamiste Hizb ut-Tahrir a servi de
justification aux autorités russes dans la péninsule occupée pour opprimer,
emprisonner et maltraiter les Tatars de Crimée, Musulmans. La Russie a déjà
emprisonné 117 membres de ce groupe, prononçant des peines allant jusqu'à
19.5 ans de prison, a déclaré Viktor Yelenskyi, spécialiste des religions et
directeur de l'Agence d'Etat ukrainienne pour l'ethno-politique et la liberté
de conscience [Ethno-Politics and Freedom of Conscience, ou DESS].
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Dans l'est de l'Ukraine, des militants pro-russes soutenus par la Russie ont
probablement torturé et assassiné quatre membres de l'Eglise pentecôtiste
et supprimé les églises protestantes, catholiques et orthodoxes indépendantes
locales.
"Les Evangéliques et les Mormons [pendant des années] ont été traités comme
des espions américains et ont été complètement interdits dans les territoires
occupés par la Russie, dans les Oblasts de Donetsk et de Luhansk", a déclaré
M. Yelenskyi.
Ces efforts n'ont fait que s'intensifier depuis le début de l'invasion à grande
échelle et après que la Russie a illégalement annexé les régions partiellement
occupées de Donetsk, Luhansk, Zaporizhzhia et Kherson et a commencé
à imposer sa loi.
"L'activité légale des églises protestantes sur les territoires, occupés depuis
2014, a effectivement cessé puisque la plupart d'entre elles n'ont pas été
en mesure de s'enregistrer conformément aux directives russes",
a noté M. Khalikov.
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"Les propagandistes russes ont fièrement fait état de la fermeture et de
la réaffectation des lieux de culte des Témoins de Jéhovah, des églises
évangéliques, etc.", a déclaré l'expert, ajoutant que plus de 30 salles du
Royaume - lieux de culte des Témoins de Jéhovah - dans les régions occupées
de l'Ukraine ont été saisies en 2022 et 2023.
L'Eglise orthodoxe ukrainienne (UOC) de Poutine -
Mais la persécution des groupes chrétiens ukrainiens ne se résume pas à une
croisade zélée visant à faire disparaître les "religions non traditionnelles".
Pendant des centaines d'années, la majorité de l'Ukraine a fait partie d'un
Etat dirigé par la Russie.
Après que l'Ukraine a recouvré son indépendance, en 1991, l'église contrôlée
par la Russie, appelée Eglise orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou
[Ukrainian Orthodox Church - Moscow Patriarchate, ou UOC-MP], était
dominante, symbolisant l'influence culturelle et religieuse de la Russie.
Cependant, des confessions orthodoxes rejetant l'autorité de Moscou
existaient en parallèle et ont pris de l'ampleur après que la Russie a lancé
sa guerre contre le pays en 2014.
Quatre ans plus tard, l'UOC, a été créée et a obtenu son indépendance
en janvier 2019 par le chef spirituel du monde orthodoxe, le patriarche
oecuménique Bartholomée de Constantinople.
L'Eglise gréco-catholique ukrainienne [Ukrainian Greek Catholic Church, UGCC]
est une autre église importante en Ukraine. Elle est répandue dans l'ouest
de l'Ukraine, une région qui a été indépendante de l'influence russe pendant
la plus grande partie de son histoire.
L'UGCC reconnaît la suprématie du pape de l'Eglise catholique-romaine,
tout en maintenant le rite oriental de l'Eglise orthodoxe.
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Pour Moscou, ces deux églises représentent l'Ukraine indépendante et
constituent un défi à la domination russe qui repose sur l'idée que l'Ukraine
indépendante n'est rien d'autre qu'une erreur historique. Ces institutions
religieuses sont donc également considérées comme des ennemis politiques.
Selon un rapport de l'Institute for the Study of War (ISW) datant d'avril 2023,
34% de tous les cas de persécution visaient l'UOC, ce qui en fait le groupe
le plus visé.
Selon l'organisation de M. Yelenskyi et le projet Religion on Fire, les paroisses
de l'UOC ont effectivement cessé d'exister en Crimée, occupée par la Russie
depuis 2014, et ses prêtres ont été contraints de quitter la péninsule occupée.
L'Eglise gréco-catholique ukrainienne a également fait l'objet d'une répression
russe sévère.
En novembre 2022, la Garde Nationale russe a fait une descente dans une
église gréco-catholique de la ville occupée de Berdiansk, arrêtant deux de
ses prêtres. La Russie a affirmé avoir trouvé des armes cachées, ce que l'église
a démenti.
Un mois plus tard, le chef de l'Oblast de Zaporizhzhia, Evgueni Balitsky, installé
par les Russes, interdit toutes les activités de l'église greco-catholique et
confisque ses biens.
Plusieurs organisations religieuses impliquées dans le travail social et
humanitaire ont également été interdites.
Les autorités d'occupation ont justifié cette interdiction en affirmant que
les fidèles de l'Eglise gréco-catholique ukrainienne avaient participé à des
émeutes anti-russes, "distribué de la littérature contenant des appels à violer
l'intégrité territoriale de la Fédération de Russie" et "participé à des activités
extrémistes".
"Les seules communautés religieuses autorisées à fonctionner plus ou moins
librement dans les territoires ukrainiens occupés - à condition qu'elles fassent
preuve de loyauté - sont celles de l'Eglise orthodoxe ukrainienne du patriarcat
de Moscou (UOC-MP)", a déclaré M. Khalikov.
Cependant, même les paroisses de l'UOC-MP n'ont pas pu échapper
à la pression du Kremlin. Trois de ses diocèses dans l'Oblast occupé de
Luhansk - Alchevsk, Luhansk et Rovenky - ont été réenregistrés sous l'égide
de la ROC, ce qui les place sous l'autorité directe de l'Église russe. Les diocèses
de l'UOC-MP à Dzhankoy, Simferopol et Feodosia en Crimée occupée ont
également été absorbés par la ROC.
La même chose s'est produite plus tard pour le diocèse de Berdiansk.
Entre-temps, dans les parties occupées de l'Oblast de Kherson, la ROC
a illégalement établi son propre diocèse de Skadovsk après que la Russie
se soit retirée du centre régional de Kherson lors de la contre-offensive
ukrainienne d'octobre-novembre 2022 dans l'Oblast de Kherson.
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M. Yelenskyi a indiqué que la ROC avait déjà absorbé neuf diocèses de
l'UOC-MP, représentant environ 1,600 paroisses.
L'UOC-MP n'a pas officiellement commenté la perte de ses diocèses au profit
de la ROC. Son représentant n'a pas répondu à la demande de commentaire
du Kyiv Independent.
Le silence de l'Eglise est d'autant plus surprenant que l'UOC-MP s'oppose
farouchement au transfert volontaire de ses communautés à l'Eglise
orthodoxe indépendante d'Ukraine, à la demande des paroissiens.
"Etant donné l'impérialisme inhérent à la politique russe, la conquête de
nouveaux territoires ne permet pas de préserver les anciennes institutions,
mais les absorbe dans les institutions russes", a déclaré M. Nikiforov.
Disparition de prêtres orthodoxes ukrainiens -
En mars 2024, près de 570 édifices religieux ukrainiens avaient été la cible
de tirs russes, selon M. Nikiforov. Environ un quart d'entre eux ont été détruits
ou endommagés au point d'être irréparables, selon l'agence ukrainienne
Ethno-Politics and Freedom of Conscience (EPFC).
Ce sont notamment les églises de l'UOC-MP qui ont le plus souffert, avec plus
de 140 églises endommagées, a indiqué l'agence en janvier 2024. Certaines
églises ont ensuite été capturées et utilisées par les forces russes à des fins
militaires, par exemple comme couverture pour les troupes, les exposant
ainsi à de nouvelles attaques ukrainiennes.
La Laure de Sviatohirsk, un important monastère orthodoxe de l'Oblast
de Donetsk appartenant à l'UOC-MP, a été attaquée à plusieurs reprises
par les forces russes au printemps 2022, alors que des membres du clergé
et des habitants s'y réfugiaient. Au moins trois moines ont été tués et
sept personnes ont été blessées.
La cathédrale Sainte-Catherine de l'UOC-MP à Kherson a été bombardée
en août 2023, et la cathédrale historique de la Transfiguration à Odessa,
qui appartient également à l'UOC-MP, a été partiellement détruite par
des frappes russes, un mois auparavant.
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Les lieux de culte chrétiens ne sont pas les seuls sites religieux ukrainiens
réduits en ruines par l'agression russe. Pendant le siège de Mariupol,
les troupes russes ont bombardé la mosquée du sultan Soliman le Magnifique
et de son épouse Roksolana. Une synagogue locale a également été détruite.
Les Karaïtes, un groupe ethnique turcophone de Crimée qui adhère à une
branche éponyme du judaïsme, ont dû interrompre les services religieux dans
leur kenesa [synagogue karaïte] de Kharkiv en raison des frappes russes -
leur seul lieu de culte en dehors de la péninsule occupée, a déclaré
M. Nikiforov.
Fin mars 2024, au moins 39 prêtres et pasteurs ont été tués depuis le début
de la guerre à grande échelle de la Russie contre l'Ukraine, a déclaré
M. Yelenskyi au Kyiv Independent.
"Nous avons des pasteurs et des aumôniers qui ont été assassinés", a déclaré
l'évêque Ivan Rusyn de l'Eglise évangélique ukrainienne lors d'une visite des
chefs religieux ukrainiens aux Etats-Unis à l'automne 2023. Il a demandé
à ses hôtes américains d'"entendre nos cris".
"Nous ne parlons pas seulement de la prise de contrôle des églises par
la Russie. Nous parlons de personnes qui ont été tuées simplement parce
qu'elles avaient une religion différente", a déclaré M. Rusyn, soulignant
l'impact particulièrement dévastateur de l'agression russe sur les confessions
protestantes.
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Les premiers cas de meurtre sont apparus dans les premiers jours de l'invasion
russe à grande échelle. Maksym Kozachyna, aumônier de l'UOC, a été abattu par
des soldats russes lors de l'invasion de l'Oblast de Kyiv, alors qu'il portait
apparemment une soutane de prêtre.
Fin mars 2024, le nombre de prêtres tués s'élevait à quatre, dont l'abbé
Feodosii (Honcharov) de l'UOC-MP, le prêtre Rostislav Dudarenko de l'UOC,
et l'abbé Platon Morgunov.
Les prêtres gréco-catholiques ukrainiens Ivan Levytskyi et Bohdan Heleta,
les deux ecclésiastiques susmentionnés détenus par la Russie dans la ville
occupée de Berdiansk, en novembre 2022, n'ont pas été revus depuis.
L'Eglise gréco-catholique ukrainienne a déclaré en décembre 2023 qu'elle ne
disposait d'aucune information sur le lieu où ils se trouvaient ou sur leur statut.
Le prêtre de l'UOC-MP Kostiantyn Maksimov a été arrêté en mai 2023 alors
qu'il tentait de passer en Crimée après avoir prétendument refusé de soutenir
l'absorption de son diocèse de Berdiansk par l'Eglise catholique grecque
d'Ukraine. La ROC a saisi le diocèse un jour avant l'arrestation de Maksimov.
On ne sait pas non plus où il se trouve actuellement.
Plus récemment, les forces russes auraient enlevé, torturé et tué le prêtre
ukrainien Stepan Podolchak dans la ville de Kalanchak, dans la partie occupée
de l'Oblast de Kherson, le 15 février 2024.
Selon Suspilne, ses "transgressions" consistaient à célébrer des offices
religieux en ukrainien et à refuser de travailler sous l'autorité du patriarcat
de Moscou, ce qui prouve une fois de plus que la destruction de la vie
religieuse ukrainienne par la Russie est systématique et non collatérale.
Auteur de l'article: Martin Fornusek.
Martin Fornusek est rédacteur en chef au Kyiv Independent. Auparavant,
il a travaillé comme rédacteur en chef du contenu d'information à la société
de médias Newsmatics et a contribué à Euromaidan Press. Il a également
travaillé bénévolement comme rédacteur et traducteur pour la version
tchèque d'Ukraïner. Martin a étudié à l'université Masaryk de Brno,
en République tchèque, où il a obtenu une licence en études de sécurité et
en histoire, ainsi qu'une maîtrise en études des conflits et de la démocratie.
m.fornusek@kyivindependent.com
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Date Sujet#  Auteur
5 Apr 24 o [Guerre Russie-Ukraine] La foi sous le feu: La guerre de la Russie contre la religion orthodoxe dans les territoires occupés de l'Ukraine - 05/04/20241Calamity Jade

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