Re: Joe Biden se réjouit de l’adoption d’une « aide cruciale » à l’Ukraine et Israël

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Sujet : Re: Joe Biden se réjouit de l’adoption d’une « aide cruciale » à l’Ukraine et Israël
De : Pancho42 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
Groupes : fr.soc.politique
Date : 21. Apr 2024, 15:28:06
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Le 21/04/2024 à 14:25, Lebref a écrit :
P Cormoran :
 
Canta Galet :
Volkin :
Canta Galet : 
Une fois de plus les américains sont aux côtés des européens !  De Gaulle serait fier de cela !
 Bien sûr que non.
>
Réponse de Charles de Gaulle en différé et de sa propre voix :
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caf88041302/charles-de-gaulle
(...)
 Merci pour cette mise au point !
 "Il faut prendre le monde comme il est. La France est pour la paix. Elle
est donc en rapport avec tout le monde. Elle doit prendre des contacts
pacifiques avec la Russie. C'est un commencement de coopération
internationale. La France n'exclut pas qui que ce soit. Nous sommes le
peuple fait pour établir, aider la coopération internationale."
 C'est une bonne approche.
Conférence de presse du général de Gaulle du 15 mai 1962
https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000000095/conference-de-presse-du-general-de-gaulle-du-15-mai-1962.html
Conférence de presse de Charles de Gaulle (15 mai 1962) Mesdames, Messieurs, Je vous assure que je suis heureux de vous voir. Avant que nous n’entamions notre dialogue, je vous demande la permission de vous dire quelques mots d’ensemble qui sont, en quelque sorte, la philosophie de ce que je pourrai avoir à vous répondre tout à l’heure. Notre temps et notre monde sont dominés par un fait immense qui tient en suspens le destin de chaque peuple et de chaque individu. Il s’agit, bien sûr, du fait atomique. Deux puissances dans l’univers détiennent, l’une et l’autre, les moyens de détruire des nations en quelques heures. Je pense qu’il ne faut pas chercher ailleurs la raison fondamentale de cette sorte de doute et de désintéressement politiques que les générations d’à présent manifestent à l’égard des principes, des doctrines, qui naguère suscitaient la foi et l’ardeur. Beaucoup ne croient pas qu’il y ait lieu de se fier aux idéologies, dès lors qu’en un instant tout peut être anéanti jusqu’au tréfonds et que, dans ces conditions, les grands problèmes du monde ne peuvent pas être délibérément résolus. Dans cette situation générale, la politique de la France s’inspire, autant que possible, de sens pratique et, tranchons le mot, de modestie. Elle cherche à réaliser ce qui lui paraît possible et ce qui est à sa portée. Tirant parti de la continuité, de la stabilité, que ses institutions lui procurent, elle vise, pour mener son action internationale, trois objectifs essentiels et qui, d’ailleurs, sont liés entre eux. D’abord, se dégager, vis-à-vis des peuples d’outre-mer qui étaient naguère sous sa dépendance, des obligations politiques, économiques et militaires qui lui incombaient chez eux et que l’évolution générale rendait chaque jour plus vaines et plus coûteuses et transformer ses rapports avec eux en une coopération contractuelle et régulière où trouvent leur compte le développement et l’amitié et qui, d’ailleurs, peut s’étendre à d’autres. D’autre part, contribuer à construire l’Europe dans les domaines de la politique, de la défense et de l’économie, de telle sorte que l’expansion et l’action de cet ensemble aident à la prospérité et à la sécurité françaises et, en même temps, fassent renaître les possibilités d’un équilibre européen vis-à-vis des pays de l’Est.  Dans un monde où tout se ramène à la menace d’un conflit général, l’idée d’une Europe occidentale unie et qui aurait assez de force, assez de moyens et assez de cohésion pour exister par elle-même, cette idée-là apparaît tout naturellement. D’autant plus que les inimitiés qui avaient séculairement déchiré l’Europe, en particulier l’opposition entre l’Allemagne et la France, ont actuellement cessé. du coup, voilà mis en lumière, d’abord le caractère qu’on peut appeler complémentaire – au point de vue géographique, stratégique, économique, culturel, etc. – des peuples de cette partie de l’ancien continent, l’Europe occidentale. Et puis, en même temps, la capacité globale qu’ils représentent en fait de puissance, de production, de création, d’échanges, par rapport à l’activité générale de l’univers. Enfin, les possibilités que leur ensemble pourrait offrir aux deux milliards d’hommes qui peuplent les pays sous-développés. Voilà des données de fait qui ont conduit six Etats du Continent à tenter d’établir entre eux des liens particuliers. Déjà, pendant la guerre mondiale – je me permets de le rappeler – je proclamai que cette évolution était un des buts essentiels de la France. Dans cet ordre d’idées, on a déjà fait quelque chose de positif qui s’appelle la Communauté économique européenne qui a été créée, en principe, par le Traité de Rome et mise en œuvre, d’abord, grâce à notre redressement économique et financier de 1958 et 1959 – car, si nous n’avons pas fait ce redressement, il n’y avait pas de Communauté qui tienne. l’Europe Occidentale doit se constituer politiquement. D’ailleurs, si elle n’y parvenait pas, la Communauté économique elle-même ne pourrait à la longue s’affermir, ni même se maintenir. Autrement dit, il faut à l’Europe des institutions qui l’amènent à former un ensemble politique, comme elle en est un déjà dans l’ordre économique. La France a donc pris là l’initiative de proposer une telle organisation
Je le répète une fois de plus. Pour nous organiser politiquement, commençons par le commencement. Organisons notre coopération. Réunissons périodiquement nos Chefs d’Etat ou de Gouvernement pour qu’ils examinent en commun les problèmes qui sont les nôtres et pour qu’ils prennent à leur égard des décisions qui seront celles de l’Europe. Formons une commission politique, une commission de défense et une commission culturelle, de même que nous avons déjà une commission économique à Bruxelles qui étudie les questions communes et qui prépare les décisions des six Gouvernements.
Enfin, nous avons une Assemblée parlementaire européenne qui siège à Strasbourg et qui est composée de délégations de nos six Parlements nationaux. Mettons cette Assemblée à même de discuter des questions politiques communes comme elle discute déjà les questions économiques. Après expérience, nous verrons dans trois ans comment nous pourrons faire pour resserrer nos liens. Mais, tout au moins, nous aurons commencé à prendre l’habitude de vivre et d’agir ensemble. Voilà ce que la France a proposé. Elle croit que c’est là ce qui peut être fait de plus pratique.
Messieurs les journalistes, - et vous allez être peut-être vous en étonner - que je n’ai jamais, quant à moi, dans aucune de mes déclarations, parlé de «l’Europe des patries», bien qu’on prétende toujours que je l’ai fait. En vérité, on ne peut pas assurer le développement économique de l’Europe sans son union politique
Il n’y a pas moyen, à l’heure qu’il est, de faire en sorte qu’une majorité étrangère puisse contraindre des nations récalcitrantes. Il est vrai que, dans cette Europe « intégrée » comme on dit, il n’y aurait peut-être pas de politique du tout. Cela simplifierait beaucoup les choses. En effet, dès lors qu’il n’y aurait pas de France, pas d’Europe, qu’il n’y aurait pas une politique faute qu’on puisse en imposer une à chacun des Six Etats, on s’abstiendrait d’en faire. Mais alors, peut-être, ce monde se mettrait-il à la suite de quelqu’un du dehors qui, lui, en aurait une. Il y aurait peut-être un fédérateur, mais il ne serait pas Européen. Et ce ne serait pas l’Europe intégrée, ce serait tout autre chose de beaucoup plus large et de beaucoup plus étendu avec, je le répète, un fédérateur.
Mais il n’y a pas de formule magique qui permette de construire quelque chose d’aussi difficile que l’Europe unie. Alors, mettons la réalité à la base de l’édifice et, quand nous aurons fait le travail, il sera temps de nous bercer aux contes des Mille et Une Nuits. https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000000095/conference-de-presse-du-general-de-gaulle-du-15-mai-1962.html
https://www.cvce.eu/obj/conference_de_presse_de_charles_de_gaulle_paris_15_mai_1962-fr-98595c27-9bac-4b12-ab24-770b121b921d.html

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