Re: 60 milliards pour Kyiv !

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Sujet : Re: 60 milliards pour Kyiv !
De : bl (at) *nospam* bl.co (Buk)
Groupes : fr.soc.politique
Date : 21. Apr 2024, 16:04:37
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K. avait soumis l'idée :
Bravo les
SURTOUT à PERSONNE:
Des révélations pour rien ?
Lorsque fin juillet 2022 les nouvelles révélations sur Kafr Kassem sont parues, l’historien israélien Tom Segev, évoquant la mascarade de procès où furent jugés les soldats, écrivit ceci :
    Si ses minutes sont si choquantes, ce n’est pas parce qu’elles révèlent des informations inconnues des historiens, mais parce qu’elles montrent combien les crimes de guerre israéliens ont joué un rôle marginal dans la formation des principes fondamentaux de l’État
    6
    .
En termes crus, ces « principes fondamentaux » ne se préoccupaient pas des crimes contre les Palestiniens. Au fond, estime Segev, ce qui compte est assez simple : les soldats ont obéi aux ordres parce qu’ils les estimaient justifiés. Ils s’inscrivaient dans la droite ligne des ordres qui avaient mené à l’expulsion massive des Palestiniens sept ans auparavant. « En 1956, écrit-il, beaucoup d’Israéliens vivaient encore dans l’esprit des événements de la Guerre d’Indépendance ». Ben Gourion, le premier ministre d’alors, « était favorable à divers plans de transfert » — le mot « transfert » étant entré dans le langage codé israélien pour désigner en termes choisis l’expulsion légitime des Palestiniens. Haaretz, dans un éditorial, a demandé l’ouverture des « milliers de documents restant classifiés »
7
. Elle serait très utile pour approfondir la connaissance sur l’affaire Kfar Kassem. Mais de là à imaginer qu’elle modifie les mentalités majoritaires en Israël…
Car ce qui caractérise ces révélations actuelles, c’est qu’elles sont beaucoup le fait de jeunes chercheurs, mais que les témoignages recueillis sont souvent ceux de témoins âgés qui donnent l’impression, sur leurs dernières années de vie, de vouloir se libérer d’un fardeau. C’est typiquement le cas des voltefaces d’acteurs qui, sur Tantoura, reconnaissent aujourd’hui des faits qu’ils niaient il y a vingt ans. Comme c’était vraisemblablement le cas du général Shadmi, qui rappelle l’aveu du général français Jacques Massu reconnaissant la pratique de la torture en Algérie près de quarante ans après la fin de la guerre. Et celui de Yaakov Sharett, important responsable du Shin Bet qui était aussi le fils de Moshé Sharett, premier ministre d’Israël en 1954-1955, et qui déclarait en septembre 2021, arrivé à l’âge de 95 ans : « L’État d’Israël et l’entreprise sioniste sont nés dans le péché. J’ai collaboré avec un pays criminel ».
Mais l’impact de leurs confessions tardives reste infinitésimal. Pourquoi ? Il y a eu en Israël une véritable entreprise menée par les gouvernants tant de la gauche que de la droite sioniste de présentation fallacieuse des faits pour tout ce qui touche aux Palestiniens. On a expliqué à des générations d’enfants que ces derniers ont « fui volontairement » leur pays entre 1947 et 1950. Bref, que les victimes étaient responsables de leur propre sort. Ce que montrent toutes les révélations récentes, c’est d’abord la propension des gouvernants, des forces de l’ordre et de la justice israélienne, depuis la formation de l’État, à présenter une version tronquée des faits dérangeants, à les nier ou en réduire systématiquement la portée — et pour masquer leur propre adhésion aux actes commis par des criminels. Mais ce qu’elles montrent aussi, c’est combien l’accumulation des témoignages sur les crimes du passé ne modifie rien de fondamental au rapport global des Juifs israéliens aux Palestiniens.
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https://tinyurl.com/y4y9sa64
Qui sont les descendants des Hébreux? Existe t'il un adn juif? Shlomo Sand donne des indices
https://www.tiktok.com/@le.mediterraneen/video/7302922220588764421?_r=1&_t=8hU9z5e53lx

Date Sujet#  Auteur
22 May 24 o 

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