Pour l’Ukraine, l’aide militaire des Etats-Unis doit permettre de « stabiliser la situation », puis de « reprendre l’initiative »

L'armée ruSSe de Poutine est tellement fébrile que même en situation avantageuse elle hésite à avancer.
Pas facile d'occuper des territoires sans le soutien du peuple qui l'habite.
Parce que cela mobilise des moyens militaires énormes et qu'avec les pertes que l'armée de Poutine a subit, elle n'a plus les moyens de l'assumer.
Ce qui explique pour partie pourquoi l'armée bombarde à outrance les villes et les villages pour les raser complètement.
Et aussi l'offensive de février 2022 qui s'est avéré être un fiasco total n'encourage pas à recommencer.
Mais grâce aux aides occidentales l'armée ukrainienne va se réarmer et l'armée ruSSe de Poutine va devoir revoir ses ambitions génocidaires à la baisse.
Le monde occidental est derrière les ukrainiens, contre l'armée de Poutine qui de toute façon, tôt ou tard, finira par rentrer dans ses casernes comme toutes les armées du monde ont fini par le faire.
C'est juste une question de temps.
Parce qu'au contraire de ce que croient les collabos anti français du RN qui soutiennent le dictateur multi milliardaire ruSSe, ce dernier n'est pas un dieu et n'est pas éternel.
Et le jour viendra où le monde entier ira déféquer sur sa tombe.
Je serai de ceux là !
L’argent débloqué par Washington devrait servir à renforcer la ligne de front alors qu’une nouvelle offensive russe est attendue dans les prochaines semaines
L’armée russe, par rapport à son objectif initial de conquérir l’Ukraine en quelques jours afin de renverser le gouvernement et de neutraliser ses forces armées, et après des défaites cuisantes en 2022, n’est principalement parvenue, en dix-huit mois de stabilisation des lignes de front, qu’à conquérir deux villes du Donbass : Bakhmout et Avdiïvka. L’offensive russe se poursuit sur ces deux fronts, menaçant actuellement Tchassiv Yar, à l’ouest de Bakhmout.
Le commandant militaire ukrainien, le général Oleksandr Syrsky, a récemment évoqué « une situation considérablement détériorée » sur le front oriental, tandis que le président Zelensky a reconnu, dans un entretien à la chaîne NBC après le vote à la Chambre des représentants, que l’Ukraine a « perdu l’initiative » et que la nouvelle aide américaine devrait permettre de « stabiliser la situation » puis de « reprendre l’initiative ».
Pour les Ukrainiens, ces difficultés sur le front sont surtout synonymes de souffrances pour les combattants. Il est, en revanche, difficile d’imaginer que la même armée russe, qui ne progresse que mètre par mètre depuis des mois à proximité de Tchassiv Yar, puisse de nouveau menacer le pays d’une invasion générale.
 La Russie a repris l’avantage stratégique. La question est de savoir quelle ville majeure pourrions-nous perdre cette année, avant d’avoir la capacité de repasser à l’offensive », témoigne, sous couvert d’anonymat, un officier de l’état-major. L’offensive russe de 2024 est attendue « entre mai et juillet » a prédit le président Zelensky, « en juin », a déclaré le général Kyrylo Boudanov, chef du renseignement militaire ukrainien.
La question est de savoir si l’aide militaire américaine permettra de contrer ces sombres perspectives. Un officier d’une unité de combat, énumérant les exploits militaires accomplis, contre toute attente, par les Ukrainiens depuis deux ans, relativise, même si elle devait avoir lieu, une éventuelle perte territoriale importante. Plutôt que de parler d’effondrement, il évoque, très calme, ce qui pourrait être « une mauvaise année dans une très longue guerre ».