Ceci explicant plus bas !

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« Le niveau des futurs profs de maths inquiète
Pour la première fois, le nombre d’admissibles au Capes est inférieur aux postes à pourvoir. En cause : une réforme du concours, mais aussi le manque d’attractivité de la profession.

Le Figaro12 May 2022Aude bariéty
Frédéric cirou/ ALTOPRESS/MAXPPP
Ci-contre : une classe de mathématiques dans un lycée. Faute de candidats, tous les postes de professeur de mathématiques ne seront pas pourvus à l’issue du concours du Capes.
éducation 816 admissibles… pour 1035 postes à pourvoir. Les résultats d’admissibilité du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (Capes) externe de mathématiques, tombés ce mercredi, donnent le tournis. « Ça n’est jamais arrivé qu’il y ait moins d’admissibles que de postes», se désole Sébastien Planchenault, président de l’association des professeurs de mathématiques de l’enseignement public (Apmep). La situation est presque aussi difficile en allemand : 83 admissibles pour 215 postes à pourvoir…
Ces chiffres s’expliquent en partie par l’effet de la réforme du Capes. À partir de cette année, les candidats doivent être inscrits en master 2 ou titulaires d’un master 2 pour passer le concours, ce qui réduit mathématiquement le nombre de candidats par rapport à l’année précédente, où un master 1 suffisait. À la suite de la publication de ces résultats, qui a suscité de nombreuses réactions, le ministère de l’éducation nationale a organisé un point presse avec Édouard Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire, et Vincent Soetemont, directeur général des ressources humaines. Tous deux ont rappelé le « caractère particulier » de cette session en raison de la réforme, répétant que ces chiffres n’étaient pas une « surprise », qu’ils «avaient été anticipés» et « ne suscitaient pas d’inquiétude particulière ».
«On peut rassurer tout le monde: les élèves auront bien des professeurs devant eux à la rentrée, y compris en mathématiques », a assuré Édouard Geffray, affirmant que le ministère était « capable de faire correspondre le besoin avec les ressources ». La question est d’autant plus brûlante dans cette discipline qu’emmanuel Macron s’est engagé à réintroduire des mathématiques dans le tronc commun en première-terminale. Ce mercredi, interrogé sur RTL, le ministre de l’éducation nationale, Jean-michel Blanquer, a indiqué qu’un enseignement de mathématiques d’une heure trente par semaine serait « probablement » ajouté, dès la rentrée prochaine, aux deux heures hebdomadaires d’enseignement scientifique qui existent actuellement.
Ces résultats d’admissibilité au Capes s’expliquent en partie par la réforme du concours, confirme Sébastien Planchenault, le président de l’apmep. «Mais, malgré tout, cela pointe du doigt la pénurie de candidats qui existe depuis un certain nombre d’années. » La question de la crise de recrutement dans l’éducation nationale n’est en effet pas une nouveauté. Et ses corollaires sont particulièrement problématiques. « Les concours de recrutement d’enseignants ont beaucoup, beaucoup de mal à attirer des candidats. Aujourd’hui, le niveau de recrutement des nouveaux profs de mathématiques est plutôt faible parce qu’il n’y a pas assez de candidats », déclarait mardi sur RTL Martin Andler, professeur émérite à l’université de Versailles Saintquentin et vice-président de l’association Animath.
Les rapports de jury du Capes de mathématiques des années précédentes confortent les propos du mathématicien. Dès les premières pages du rapport du jury de la session 2021, le manque d’attractivité du métier de prof de maths saute aux yeux. « Seulement 2075 candidats se sont présentés aux épreuves d’admissibilité du Capes externe pour 1167 postes offerts au concours», est-il écrit. Ce manque d’attractivité est d’ailleurs récurrent: 1928 candidats présents pour 1185 postes en 2020, 2 139 candidats présents pour 1 200 postes en 2019, 2 263 candidats présents pour 1 183 postes en 2018… À titre de comparaison, en 2005, 4 074 candidats s’étaient présentés au Capes de maths pour 1 310 postes.
Le jury 2021 précise par ailleurs qu’« afin de maintenir le niveau d’exigence que requiert le recrutement de professeurs certifiés », la barre d’admission a été maintenue, comme en 2019 et 2020, à… 8/20. Mais même avec cette barre en dessous de la moyenne, seuls 1067 postes ont été pourvus. 100 sont donc restés vacants. Dans le détail, le faible niveau des candidats est encore plus flagrant. Aux écrits d’admissibilité, la moyenne était de 6,20 à la première épreuve, 8,74 à la seconde. Aux oraux, les moyennes sont un peu meilleures, tout en restant très faibles: 8,85 à l’épreuve de mise en situation professionnelle, 10,29 à l’épreuve sur dossier.
«De plus en plus de postes demeurent non pourvus à l’issue des concours, faute d’un nombre suffisant de candidats », résumait dans un rapport daté de juin 2021 le sénateur Gérard Longuet, rapporteur spécial de la commission des Finances pour la mission «Enseignement scolaire». Une situation qualifiée d’« extrêmement préoccupante » par l’élu, qui jugeait « indispensable de renforcer l’attractivité de la profession ». Du côté du ministère, Édouard Geffray précise qu’ « il ne s’agit pas de satisfaire tous les postes quel qu’en soit le prix ». « On recrute des professeurs compétents », insiste le directeur général de l’enseignement scolaire. ■
On peut rassurer tout le monde : les élèves auront bien des professeurs devant eux à la rentrée, y compris en mathématiques » édouard geffray, directeur général de l’enseignement scolaire …. »

Heuresement je suis a Milan, je vais aller voir Politechnico !
Savez vous que c’est dans l’enseignement que l’on a le plus haut taux d’arret, du coup c’est pour cela que il faut etre diplomate ?

Merci
En plus d’un trou de l’intellecte je voudrai pas en creuser un autre !


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Ptilou