Sujet : Re: limites de conservation au congelateur
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Groupes : fr.sci.biologie fr.bio.medecineDate : 21. Mar 2024, 11:04:56
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tiens, je suis tombé ici sur une synthèse de l'évolution des intoxications alimentaires, et de plein d'aspects connexes (mais pas de réponse sur ta question précise):
https://www.senat.fr/rap/r03-267/r03-2679.html"on estime à environ 150 le nombre de décès dus en France à des intoxications alimentaires. Les deux tiers sont imputables à des toxi-infections alimentaires individuelles, [] 5 à 10 décès sont dus à trois infections collectives et de 40 à 50 décès sont provoqués par la listeria. []
En 1950, ce chiffre était évalué à 15.000.
"
il y a une section "L'utilisation de la réfrigération et de la congélation ":
" l'entretien des réfrigérateurs est insuffisant. Seulement 35 % des Français désinfectent celui-ci une fois par trimestre. Il devient ainsi un nid à bactéries, notamment pour la listeria qui résiste au froid,
deux tiers des Français contrôlent très rarement la température de leur réfrigérateur. Or celle-ci est excessive : pour 52 % des cas la valeur relevée dépassait 6° et pour 18 % atteignait ou dépassait 10°. On rappellera que pour éviter des contaminations microbiennes (qui peuvent être croisées en cas de juxtaposition d'aliments), il est préférable de ne pas dépasser 6° pour les yaourts et 4° pour la viande.
[seuls] 5,6 % des produits carnés et 37,2 % des yaourts sont conservés à bonne température .
"
on apprend au passage:
" la suppression programmée, dans l'Union européenne, à échéance 2005-2008, des produits de désinfection des sols risque de créer certaines impasses technologiques, si un effort de recherche n'est pas accompli sur ce point . Dans le même ordre d'idées, la suppression - nécessaire - des graines de maïs traitées au gaucho pourrait provoquer l'utilisation de nouvelles molécules dangereuses.
"
il évoque aussi le paradoxe de Durkheim "il est vain de vouloir éradiquer la perception collective des crimes, car plus on les réprime, plus le corps social aura tendance à qualifier de criminels des actes qu'il jugeait auparavant avec indulgence".
Le phénomène décrit bien l' écart qui existe aujourd'hui entre la sécurité alimentaire réelle et la sécurité perçue par l'opinion .
-- Fabrice