Sujet : Re: Recherche logiciel de comptabilité en partie double simple et gratuit
De : matthieu (at) *nospam* x.localhost (Matthieu)
Groupes : fr.comp.os.linux.configurationDate : 02. May 2022, 11:21:34
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Le 02.05.2022 à 08:49 Marc SCHAEFER a écrit:
Matthieu <matthieu@x.localhost> wrote:
Ce n'est pas exact. Un logiciel libre (par ex. MIT) ne peut pas être
"propriétarisé", puisqu'il est libre - justement. Ce qui peut être
propriétaire, ce sont les éventuels ajouts de tiers. En tant que
développeur, j'estime que cela ne me regarde pas qui donne quelle
licence à son code. Le mien reste ouvert en tout les cas, si
quelqu'un y ajoute une fonctionnalité et ne souhaite pas en publier
le code, libre à lui. C'est aussi cela, la liberté.
Cela signifie aussi que si une entreprise vit du service construit
autour d'un logiciel libre, un concurrent peut arriver, investir
fortement pour améliorer le logiciel, et la 1ère entreprise risque de
perdre son marché
Ce qui est parfaitement normal. Maintenant, si l'entreprise "A" a
développé le logiciel elle-même et qu'elle veut le préserver comme un
avantage concurentiel, alors elle n'a qu'à pas le libérer. Et c'est ce
que permet le GPL: "tu peux regarder mais si tu touches, alors ton code
ne t'appartient pas".
et l'utilisateur final perdre l'avantage d'avoir
accès au code source des améliorations.
C'est contradictoire: si l'utilisateur avait un avantage à avoir le
code source, il n'aurait probablement pas besoin du service autour...
Les utilisateur qui payent n'ont pas besoin du code source, puisqu'ils
payent justement pour ne pas être emmerdés.
Le code source GPL (du point de vue de l'entreprise), c'est surtout pour
faire du buzz, et éventuellement récupérer quelques contributions (mais
ce dernier point est extrêmement rare en pratique).
La GPLv3 (voire l'A-GPL) et toutes les licences véritablement copyleft
évitent ce cas de figure
Je ne nie pas cela, je maintiens simplement qu’appeler le GPL une
licence "libre" est pour le moins capilotracté. C'est de l'open-source
avec une EULA de 12 pages.
Si les extensions ont été propriétarisées, on tombe dans pas mal de
soucis assez vite en cas de monopole ou de faillite.
Cela s’appelle le capitalisme. Une entreprise n'est pas un enfant de 3
ans (ou un cheval, pour revenir au leitmotiv de ce fil). A elle de
prendre ses décisions stratégique et de les assumer ensuite.
Après, ce qui est important est de réfléchir à sa position
(développeur original, développeur contributeur, intégrateur,
utilisateur final). Ils n'ont pas les mêmes buts et donc pas le même
besoin de droits et de libertés.
Précisément.
Matthieu