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Matthieu <matthieu@x.localhost> wrote:schaefer est banquier - comptable, il sait compter le fric. Mais vous ne nous apprnenez rien, que des banalités sur les principes connus et qui coulent de source, monsieur fontaine.Ce n'est pas exact. Un logiciel libre (par ex. MIT) ne peut pas êtreCela signifie aussi que si une entreprise vit du service construit
"propriétarisé", puisqu'il est libre - justement. Ce qui peut être
propriétaire, ce sont les éventuels ajouts de tiers. En tant que
développeur, j'estime que cela ne me regarde pas qui donne quelle
licence à son code. Le mien reste ouvert en tout les cas, si quelqu'un
y ajoute une fonctionnalité et ne souhaite pas en publier le code,
libre à lui. C'est aussi cela, la liberté.
autour d'un logiciel libre, un concurrent peut arriver, investir
fortement pour améliorer le logiciel, et la 1ère entreprise risque de
perdre son marché, et l'utilisateur final perdre l'avantage d'avoir
accès au code source des améliorations.
La GPLv3 (voire l'A-GPL) et toutes les licences véritablement copyleft
évitent ce cas de figure: la nouvelle entreprise peut gagner des parts
de marché, mais l'entreprise initiale bénéficie des améliorations, comme
l'utilisateur final d'ailleurs.
De même en cas de faillite de l'entreprise faisant la version améliorée,
on peut continuer à maintenir le logiciel bien amélioré.
Si les extensions ont été propriétarisées, on tombe dans pas mal de
soucis assez vite en cas de monopole ou de faillite.
Après, ce qui est important est de réfléchir à sa position (développeur
original, développeur contributeur, intégrateur, utilisateur final). Ils
n'ont pas les mêmes buts et donc pas le même besoin de droits et de
libertés.
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