Re: La culture de l'abruti

Le 20/10/2022 à 17:05, Richard Hachel a écrit :

A l'instant à la télé un expert du réchauffement charismatique et du bégaiement institutionnalisé sur tous les médias.
 "On...on...on...doit...doit... faire quelque chose pour la planète, parce qu'elle le vaut...heu...heu...heu... bien... et...que...que...l'on...euh... doit protéger l'environnement...."
 Soudain, le mec éjacule de plaisir sur le plateau.
 Il est content, il a bien bégayé.  La présentatrice n'en peut plus devant tant d'adresse verbale et le nouveau mâle de la création, elle ouvre largement son corsage, écarte ses cuisses roses où l'on perçoit une sorte de poignée de cheveux couvrant une sorte de fente humide et ruisselante.
 "Vous...vous... croyez que les...les...états...doivent...s'in...s'in...s'in...vestir davantage?"
 Elle le regarde, amourachée...  Le mec n'en peut plus.
 Il éjacule une seconde fois rien qu'à l'idée que des millions de personnes suivent peut-être en direct à la télé son incroyable discours.
 "Oui...il faut que l'on s'investisse davantage...et...euh...le...le...le réchauffement...heu...cli...euh...climatique...euh...euh...euh... comment dirais-je... le-euh...réchauffement climatique fait aujourd'hui partie...de...de...de...euh...de...nos préocu-heu-pations euh primordiales...euh...que..."
 C'est du réel les mecs.
 C'est du vivant.
 Ne niez pas comme des cons.
 Cela existe.
 Mais la question que je pose est la suivante : "Comment se fait-il que personne n'ait jamais envie de leur faire passer la casserole au travers de la gueule?"
 J'en arrive à me demander, si, finalement, le peuple n'aime pas ça.
 Parce que c'est tous azimuts (regardez vos télés, et comptez les bégaiements débiles et volontaires,
vous allez devenir fou).  Je ne pourrais aller contre le peuple.  Ce qui me donnerait évidemment tort.
 Simplement, depuis quelques temps, une idée me vient, puissante et maligne.
 Demander à ceux qui aiment ça de signer. Afin qu'on sache.  "Sign!" disent les anglais.  R.H.    

La fabrique du crétin a de beaux jours devant elle.
Jean-Michel Affoinez