La gestion erronée de la pandémie a créé une calamité de santé publique

*) Geo vous expliquera que cet article du Daily Telegraph est cousu de fil blanc. Everybody ajoutera que leur méthodologie pour déterminer la surmortalité est basée sur une moyenne sur cinq ans, et qu'ils partent déjà mal. Ils sont trop forts.
https://www.telegraph.co.uk/news/2022/08/11/post-lockdown-health-continues-suffer/
Depuis des mois, le nombre de décès en Angleterre et au Pays de Galles est supérieur aux prévisions (*). Au plus fort de la pandémie, la surmortalité était attribuée au Covid, mais ce n'est plus le cas. Moins d'un décès sur 10 est actuellement causé par le virus.
Les derniers chiffres de l'ONS montrent que le nombre de décès est supérieur de 18 % à la moyenne sur cinq ans, soit 1 895 décès en excès. En plein été, alors que les maladies respiratoires sont largement en suspens et que les pires effets du Covid sont supprimés par les vaccins, il s'agit d'une anomalie étonnante.
Bien qu'il soit difficile de trouver des preuves tangibles, l'explication anecdotique est que tant de personnes ont été découragées d'utiliser le NHS pendant la pandémie qu'elles succombent maintenant à des maladies qui ont été diagnostiquées trop tard ou pas du tout.
Les slogans " Protégeons le NHS " ont conduit à la fermeture de cliniques de médecine générale et à un sentiment généralisé qu'il n'était pas bon d'utiliser le système. Les conséquences sont maintenant évidentes, avec un retard dans les traitements qui prendra des années à se résorber et la présentation tardive des maladies.
On constate une forte augmentation des décès à domicile. Dans quelle mesure sont-ils liés à la lenteur des interventions des ambulances d'urgence, due à l'effet d'entraînement du manque de lits d'hôpitaux disponibles ? Les cliniciens disent qu'ils ne sont pas certains de la raison pour laquelle cela se produit, mais il est difficile de croire qu'il ne s'agit pas de la conséquence involontaire, bien que prédite, de la concentration permanente sur une seule maladie.
L'enquête publique sur la gestion de la pandémie doit déterminer si elle a déclenché une calamité de santé publique encore plus grande dont les ramifications n'ont pas encore été pleinement appréciées.
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