Sujet : Re: Le cycliste moyen comprend-il le français ?
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Le 19/08/2021 à 09:15, kw a écrit :
Les cyclistes du fait de leur vulnérabilité intrinsèque sont tout à fait
conscients du danger qu'ils courent, par eux même et face aux autres
usagers contrairement aux usagers des modes de transport de type bulle
d'acier.
Pour en revenir au sujet les cyclistes français sont également tout à
fait conscient du danger des aménagements cyclistes trop souvent
complètement aberrants. Ce qui n'est manifestement pas le cas de
tout le monde ici.
Il serait souhaitable d'arriver à un usage apaisé des voiries, et pour ça le fil ici est instructif quant à quelques écueils à éviter :
- partir du principe qu'on a toujours raison
- classer les torts et les raisons par mode de transport
- réclamer des arguments chiffrés dans la recherche d'un consensus.
J'ai observé une tendance à tenter de ne pas reconnaître ses torts, si ça peut permettre de ne pas payer les dégâts. Et ça avec des exemples cyclistes, des exemples automobilistes, des exemples usagers des transports en commun.
Donc, en face d'un exemple où l'aménagement amène un élément de surprise qu'on n'a pas réussi à analyser correctement la première fois (j'ai cité quelque part un exemple me concernant), il y a deux choses à faire :
- sur le moment éviter de reporter les torts de l'aménagement sur l'autre usager, et reconnaître qu'on a mal négocié le truc ; pour ma part ça m'a pris quelques heures
- puis à froid analyser le problème, et faire part de ses conclusions au service décisionnaire.
C'est ce dernier point qui amène un progrès, dans les faits on n'est pas toujours en mesure de mettre ça en pratique car il faut avoir le temps et l'énergie de sortir de son rythme quotidien pour apporter un éclairage au bon niveau. On peut avoir la bonne surprise de constater que la situation évolue dans le bon sens en raison d'influences à un niveau qui nous dépasse.
-- Besoin d'un autre système, pas d'un autre gouvernement.De même que les clous de charpentier se divisent en clous forgés et enclous faits en série, l'humanité peut être soumise à pareilledistinction. (Herman Melville)