Re: [Q] Music et présentation des albums

Le 7 octobre 2021 à 16:26, Chris a écrit :

Dans l'application Musique, j'ai un album qui a une présentation
bizzare [...]

C'est probablement dû au fait que les morceaux sont attribués à des
compositeurs différents.

La solution consiste à "unifier" les métadonnées de l'album en demandant
"lire les informations" dans le menu déroulant *de l'album* et en leur
attribuant à tous le même nom d'album et le même compositeur. Ça
retombera propre automatiquement.

Les métadonnées sont toutes modifiables, et sont stockées dans les
fichiers des morceaux eux-mêmes. En l'occurence, et sauf si tu
contraries les réglages par défaut de l'application (ce que je
*recommande* de *faire*, détails sur demande !), les fichiers sont
présents pour toi, individuellement, dans /iTunes/iTunes Media

>
Il y a un truc que je ne comprends pas c'estque c'est un album acheté
sur iTunes Store (avec iTunes) puis récupéré dans Musique.

Apple est absolument en-dessous de tout sur la compréhension MUSICALE de
ce qu'ils proposent. Probablement parce qu'aux postes de décisions il
n'y a *pas une seule personne* ayant la *moindre* connaissance de base
de l'art musical, tel qu'il s'est constitué depuis des millénaires et
tel qu'il se transmet dans les fort bien nommés : conservatoires.

Il n'y a que des financiers au pilotage, qui ne raisonnent qu'en termes
de business, et s'intéressent *exclusivement* au music-business, faisant
la charité d'accepter des œuvres véritablement musicales uniquement à
l'aune de ce qu'elle peuvent rapporter.

Deux exemples : je viens de m'apercevoir que les "Mix" proposés par
Apple Music s'autorisent à considérer les plages des œuvres classiques
comme autant de "morceaux" ou "titres" et donc à les mélanger
allègrement en random ! Tant d'ignorance ! C'est probablement pour cette
raison avant l'heure que Glenn Gould avait pris soin, dans son
réenregistrement des Variations Goldberg de 1985, de n'en faire qu'une
seule plage, pour qu'on ne puisse pas les considérer comme des morceaux
séparés mais bien comme une oeuvre qui n'a de sens que dans sa continuité.

Un autre exemple lié directement à ce que tu décris : les "genres"
attribués aux artistes français de la manière la plus fantaisiste et la
plus large. Il y a longtemps que j'ai choisi de réattribuer "mes" genres
pour ne pas m'énerver en permanence à être qualifié "d'ethnique" quand
pas "french pop" !

Note que ça s'étend à l'achat de livres en ligne : alors qu'un simple
scan avec OCR sur l'édition originale aurait donné des résultats
convenables, ils se permettent de *vendre* des ouvrages bourrés de
fautes ortho-typographiques qui écorchent les yeux.

Looong soupir !

--
Gerald