Re: Méningo-encéphalite à tiques: situation en Suisse et impact de la pandémie de Covid-19

Le 30/12/2022 à 08:52, Marc SCHAEFER a écrit :

[ Followup-To: fr.bio.medecine ]
 La revue médicale suisse nous propose un article sur le thème
"Méningo-encéphalite à tiques#: situation en Suisse et impact de la
pandémie de Covid-19" (malheureusement réservé aux abonnés) [1]
 L'année 2020 a été un record de déclarations de méningo-encéphalite à
tiques en Suisse, à tel point que la vaccination, auparavant recommandée
uniquement, au niveau fédéral, pour les professions exposées (bûcherons
professionnels) et pour certains types de loisirs (scoutisme avec
campement en lisière ou en forêt), a été en 2021 étendue à toute la
population.
 L'évolution est en effet préoccupante: en 2000, les foyers "étaient
localisés au nord-est de la Suisse au début des années 2000 avant de
toucher récemment le Valais et le Tessin". Aujourd'hui, on en retrouve
partout, même en altitude!
 L'encéphalite à tiques ne se soigne pas, et peut mener à des
conséquences très invalidantes pour la personne, d'où l'intérêt de la
prévention avec le vaccin.
 L'augmentation de 2020 s'explique notamment par le travail à distance
et un intérêt nouveau pour les balades de proximité, mais également par
une évolution à long terme liée au changement climatique [2].
 [1] https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2022/revue-medicale-suisse-780/meningo-encephalite-a-tiques-situation-en-suisse-et-impact-de-la-pandemie-de-covid-19
[2] https://www.inrae.fr/actualites/climatick-influence-du-changement-climatique-tiques
 

En 2020 on a eu beaucoup de tiques, on en enlevait 5 ou 6 par jour, et par cheval,  mais assez peu en 2021, presque aucun en 2022 (ils détestent la canicule).