Sujet : Re: Quand l'I.A. pète les plombs sur la RR.
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Groupes : fr.sci.physiqueDate : 06. May 2023, 17:19:50
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Le 06/05/2023 à 17:54, Richard Verret a écrit :
[snip]
j'ai viré le début de votre réponse, qui n'est qu'une n-ième
répétition de votre Mantra dénué de sens.
quant à "référentiel et espace désigne la même chose" : non, référentiel
est bien défini, vos "espaces" n'ont aucune définition sensée.
Chacun son opinion, moi, je trouve que c’est l’inverse. Dans la littérature einsteinienne, on trouve système de coordonnées, repère, référentiel, ce sont des mots datés du début XXième, l’algèbre a évolué depuis, vous le savez mieux que moi. Je préfère donc le vocable d’espace physique auquel on peut faire correspondre celui d’espace mathématique, avec lesquels on sait travailler; espace métrique, espace vectoriel, espace normé, base hilbertienne, base orthonormé, repère, etc., enfin vous connaissez ça bien mieux que moi puisque vous êtes spécialisé en algèbre, tandis que travailler avec des référentiels, moi, je ne sais pas faire. J’utilise donc le terme espace, libre à vous de la traduire par référentiel, moi je fais l’inverse.
J'en sais plus que vous, certes, et ça me permet de conclure que rien
de ce que vous écrivez là n'a vraiment de sens, vous balancez des mots
les un à côté des autres, ça n'impressionne guère quand on constate que
vous n'êtes pas fichu de définir proprement aucun de vos concepts et
que vous emmelez les pinceaux entre équations du mouvement,
transformations, etc.
Certes! mais M’ est noté également x’ dans S, si bien que x’(t’) = cst effectivement, mais x’(t) est bien fonction de t.
« M' est noté également x' » ?? Ça ne veut rien dire.
Je vous l’accorde, j’aurais dû écrire que les coordonnées de M’ sont également notées (x’, y’, z’) dans S, de même que le point M’ est bien noté avec un prime dans S, tous ces primes sont faits pour les distinguer des points de S (les points appartenant à S, c’est à dire les points fixes de S; je précise car vous semblez ne pas comprendre ces notions).
Prenez une dérivation "classique" de la RR, peut-être pas exactement
celle d'Einstein en 1905 mais une forme un peu "modernisée" (chez
Parizot par exemple), et suivi le même cheminement logique pour
obtenir les équations de la Relativité Galiléenne à la fin.
Oh! mais ça c’est bien trop fort pour moi, moi, je suis mécanicien pas physicien, je pars de ce que je connais, la cinématique classique.
La cinématique classique est basée sur la relativité Galiléenne,
si vous ne comprenez pas cette dernière, vous ne pouvez pas
comprendre la première. Vous savez sans doute appliquer
aveuglement les formules d'Euler en mécanique, sans vous
poser de question, c'est (hélas) tout ce qu'on demande aux
ingénieurs....
Dans les deux référentiels vous avez un réseau d'horloges
co-mobiles synchronisées. Lorsque vous considérez un événement
donné de coordonnées (x, y, z, t) dans S et (x', y', z', t')
dans S', pour arriver à t' = t (pour tout événement) il faut
faire une hypothèse sur les deux ensembles d’horloges concernées.
Exercice : Quelle est cette hypothèse ?
Moi, je n’ai pas d’horloges et pas d’événements, ce sont des instruments et un concept qui me sont étrangers. Nous sommes dans deux paradigmes différents, nous ne pouvons donc pas nous comprendre, sauf si vous revenez à la physique de base, la physique classique, c’est celle que j’utilise.
Si vous n'avez pas d'horloges, vous n'avez pas de temps, si vous
n'avez pas touts les coordonnées permettant de représenter un
phénomène physique.
Je vous assure que l'exercice que je vous propose est éclairant
pour comprendre la physique classique, que vous ne comprenez pas
du tout, même si vous vous en réclamez.