Sujet : Re: Définitions
De : rverret97 (at) *nospam* gmail.com (Richard Verret)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 11. May 2023, 12:44:31
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Le jeudi 11 mai 2023 à 00:38:05 UTC+2, Python a écrit :
Le 10/05/2023 à 21:47, Richard Verret a écrit :
Le mercredi 10 mai 2023 à 07:59:27 UTC+2, Richard Hachel a écrit :
On appelle simultanéité l'ensemble des événements qui, pour UN
observateur ont lieu au même moment.
Tout à fait. « Se dit d'évènements distincts ayant lieu au même moment. ➙ concomitant, synchrone. » https://dictionnaire.lerobert.com/definition/simultane
Poincaré puis Einstein à sa suite ont remplacé cette définition par celle-ci [...]
Non : ils ont fourni une définition opérante, donc qui a un sens en
physique, au lieu de se contenter d'une intuition immédiate qui se
trouve invalidée dans les faits.
La définition du dictionnaire n’est pas une intuition, c’est une définition. Si on dit à quelqu’un qui ne sait pas ce que veut dire simultanés «des phénomènes sont simultanés s’ils se passent au même moment », il va comprendre. Les mots ont un sens.
Il ont remplacé RIEN par quelque chose.
Ils ont remplacé une définition juste par quelque chose de faux, qui est, de plus, invalidé par les faits, mais ça vous ne vous en rendez pas compte puisque vous ne choisissez pas la bonne définition.
C'est assez mystérieux, quand on y pense, que nos mathématiques (elles
aussi formalisations des "intuitions" que la sélection naturelle a
sélectionnées) arrivent à correctement formaliser ce que notre intuition
physique a raté, pour des raisons d'échelle de vitesses et de distances.
Je vois que vous êtes assez scientiste. Hors la science point de salut! doit être votre devise. Je crois, au contraire, qu’intuition, philosophie, et science doivent s’allier en un tout cohérent, ce sont des moyens d’appréhender la réalité.
Puisque j'y suis : j'ai une question sur un point de votre théorie :
Non seulement "temps" et "vitesses" sont posés sans lien avec une
situation physique (même de principe), puisque vous en faites des
éléments axiomatiques, mais en plus ce sont ces axiomes qui introduisent
le facteur qamma = 1/sqrt(1-v^2/c^2).
J’utilise «l’approche hypothético-déductive [qui] consiste à émettre des hypothèses, à recueillir des données, puis à tester les résultats obtenus pour réfuter ou appuyer les hypothèses. »
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Méthode_hypothético-déductive
Vous conchiez la Relativité Restreinte, il reste que la RR obtient ce
facteur à travers une démonstration qui se base sur des présupposés
extrêmement généraux. D'où l'auriez-vous sorti ce gamma, avec quelle
justification, si la RR ne vous l'avait offert ?
Je respecte totalement la relativité restreinte. Comme je l’ai déjà dit ma théorie ne la renie pas mais, au contraire, l’englobe. C’est une théorie réductrice de celle-ci. C’est en cherchant à comprendre la théorie de la relativité que je suis arrivé à la mienne. Le coefficient γ est le coefficient de Lorentz, c’est lui qui me l’a offert, par contre ce que m’a apporté la RR c’est la fameuse équation E = γ m c^2 et la contraction des longueurs, sauf que dans ma théorie cette contraction a lieu dans toutes les directions. C’est un effet de perspective dû à la vitesse semblable à celui de la perspective classique qui, lui, est dû à la distance. Ma théorie englobe bien celle d’Einstein dans la mesure où la contraction des longueurs est généralisée à toutes les dimensions.
Dans ma recherche je me suis basé essentiellement sur l’expérience de Fizeau avec un courant d’eau
https://www.photoniques.com/articles/photon/pdf/2021/01/photon2021106p25.pdf car l’expérience de Michelson-Morley peut s’expliquer par l’absence d’éther.
Je suis arrivé à représenter les résultats de la théorie de la relativité par un cercle —voyez comme je me suis préoccupé de celle-ci— qui est, en fait, la réalité visible, la réalité observable, la réalité empirique (au choix). Je pourrais vous donner les secrets de celui mais j’aimerais bien publier avant (c’est pour le prix Nobel). En utilisant la projection de Mercator, j’ai construit l’espace des vitesses F. Vous m’avez demandé si j’avais trouvé cette notion de rapidité tout seul, bien oui! je l’ai fait de cette manière. Comme j’avais déjà l’espace E, qui est la représentation mathématique d’un référentiel, j’ai pu construire l’espace général G qui est, en fait, l’univers réel, mais là aussi j’ai mis longtemps à m’en rendre compte. Enfin vous avez en quelques lignes le fruit d’une recherche d’une quinzaine d’années. Voyez comme vous êtes gâté !