Re: Le primum movens de la théorie de la relativité

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Sujet : Re: Le primum movens de la théorie de la relativité
De : python (at) *nospam* invalid.org (Python)
Groupes : fr.sci.physique
Date : 13. May 2023, 13:51:57
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Le 13/05/2023 à 13:05, Julien Arlandis a écrit :
Le 13/05/2023 à 12:43, Richard Hachel  a écrit :
Le 13/05/2023 à 12:19, Julien Arlandis a écrit :
Le 13/05/2023 à 09:59, Richard Hachel  a écrit :
>
 Le primum movens de la théorie de la relativité, c'est la notion de relativité de la simultanéité.
>
 Beaucoup pensent que c'est le postulat d'invariance de la vitesse de la lumière, ou la réalité de la relativité de la chronotropie des montres par changement de référentiel.
>
 Je m'élève contre ça.
>
 Cela, ce n'est que les effets induits par les principes.
>
 Le primum movens, c'est le fait qu'il n'existe pas, dans l'univers, cette idée abstraite, confuse, et a priori, qu'il existe quelque chose comme "un plan du temps présent".
>
 Nous ne sommes plus au temps de la terre plate, mais il est amusant de constater que nous en sommes encore,
dans beaucoup sinon dans tous les esprits au temps du "plan du temps présent".
 D'où la croyance qu'on peut accorder "absolument" des montres afin qu'en un instant, elles donnent toutes la même heure pour peu qu'elles soient fixes entre elles.
>
 On pense alors tapisser un repère d'une multitude de montres synchronisées pour en faire un référentiel
isochrone (ou synchrone).
 L'aveuglement idéologique est alors total.
>
 R.H.
>
>
Deux montres A et B peuvent s'accorder si un signal de période T transmis de A vers B et immédiatement retransmis de B vers A conserve sa période T. Lorsque c'est le cas alors une synchronisation entre les horloges A et B est possible.
>
On peut facilement vérifier et démontrer que cette propriété est vérifiée entre deux horloges distantes au repos relatif. Dès lors cela suffit à démontrer qu'il est possible de synchroniser deux horloges distantes et immobiles.
>
 En lisant le terme "Période T" transmis de A vers B, j'ai comme un doute sur ce qui, en mon esprit, veut dire "synchronisation" et ce qui, dans le tien, veut dire "synchronisation".
 J'en arrive à me demander si, par le brouillard des mots, et par le sens qu'on leur donne, ce n'est pas cela qui cause tant de sectes chez les physiciens relativistes.
>
 J'ai vu, à ce propos, sur deux forums différents qu'on me reprochait d'utiliser le mot "chronotropie relative" pour simplement décrire le fait qu'en relativité, par changement de référentiel inertiel,
les montres avaient une mesure interne du temps différente. Il parait que ça fait trop de mots nouveaux et incompréhensibles.
Ce qui est amusant, c'est que je suis probablement l'un des scientifiques les plus berkeleyens qui soit sur la notions des théories abstraites et du brouillard des mots.
 "Il faut dire les choses"
                 Charles de Gaulle.
>
 "En relativité, il faut bien définir les mots, même s'il faut procéder par baby steps".
 Qu'entend-on par simultanéité? Qu'entend-on par chronotropie?
 N'y a-t-il pas, parfois, chez le scientifique, une confusion entre les deux idées?
>
 Comme j'ai remarqué récemment qu'un très bon intervenant confondait, lors d'une rotation relativiste,
 rotation de la norme vecteur, et rotation de l'angle.
 La notion de simultanéité, propre à un seul observateur, est l'ensemble des événements qui POUR LUI,
 ont lieu en même temps. Cette notion est relative par changement de position.
  La simultanéité est une propriété qui concernent les évènements, la définition physique de ce concept est claire et sans ambiguïté, deux évènements E1 et E2 caractérisés par les coordonnées (x1,y1,z1,t1) et (x2,y2,z2,t2) sont simultanés si t1 = t2, c'est à dire s'ils se produisent au même instant. L'équivalent spatial de la simultanéité c'est "la même localisation", les deux évènements E1 et E2 ont même localisation si x1 = x2 et y1 = y2 et z1 = z2. Cette notion ne pose aucun problème, alors qu'elle est strictement l'analogue spatial de la simultanéité.
On sait depuis Galilée que la localisation spatiale est relative par changement de référentiel, ceux qui contestaient la relativité de l'espace à l'époque produisent des erreurs de raisonnement similaires à ceux qui contestent aujourd'hui la relativité de la simultanéité. Quand une propriété est acceptée pour une coordonnée d'espace, le rejet de la même propriété pour la coordonnée de temps révèle un rejet de certaines symétries par ceux qui contestent un peu trop rapidement la relativité.
Tout à fait. D'ailleurs Lengrand a peu clamer qu'il rejète l'espace
absolu, il est manifeste - comme la discussion sur la gare et le train
l'a montré - qu'il n'arrive pas à s'en défaire... Alors pour qu'il
comprenne de quoi il retourne s'agissant du temps, c'est perdu
d'avance...

Date Sujet#  Auteur
13 May 23 * Le primum movens de la théorie de la relativité8Richard Hachel
13 May 23 +* Re: Le primum movens de la théorie de la relativité4Julien Arlandis
13 May 23 i`* Re: Le primum movens de la théorie de la relativité3Richard Hachel
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13 May 23 i  `- Re: Le primum movens de la théorie de la relativité1Python
13 May 23 `* Re: Le primum movens de la théorie de la relativité3Python
13 May 23  `* Re: Le primum movens de la théorie de la relativité2Richard Hachel
13 May 23   `- Re: Le primum movens de la théorie de la relativité1Python

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