Sujet : Re: Quand l'I.A. pète les plombs sur la RR.
De : rverret97 (at) *nospam* gmail.com (Richard Verret)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 23. May 2023, 11:06:16
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Le lundi 22 mai 2023 à 21:07:19 UTC+2, Richard Hachel a écrit :
Le 22/05/2023 à 20:46, Richard Verret a écrit :
Le temps propre d’un phénomène (en l’occurence ici, la durée du film) est
invariant lors d’un déplacement dans l’espace et lors d’un changement
d’espaces (donc de vitesse).
De même, la longueur propre d’un corps est invariante lors d’un
déplacement dans un espace La = mal = Lb = Lm
Ah pardon, c'est moi qui avais mal compris. .
Oui, vu comme ça, c'est toi qui as raison.
La chronotropie et la métrique sont invariantes par changement
positionnel.
Je suis évidemment 100% d'accord.
Ben tant mieux !
Je réitère mon argumentation.
À tout référentiel R est associé un espace euclidien E, qui est un espace vectoriel normé.
Une longueur L est invariante par translation. C’est même une c.n.s. pour qu’un espace métrique soit un e.v.n. Mesurée en des points A, B, M cette longueur est invariante:
La = Lb = Lm. Les temps T mis par un rayon lumineux pour parcourir ces longueurs sont tels que La = c Ta = Lb = c Tb = Lm = c Tm. Ils sont égaux, ce qui signifie que le temps se déroule au même rythme en tout lieu d’un même référentiel. Il est donc certain que le temps est le même en tout point d’un même référentiel. Il n’est pas difficile de penser une telle assertion.
La synchronisation, proprement dit, est un problème technique et non pas scientifique
https://www.cairn.info/revue-politix-2019-1-page-219.htm Il est clair aussi qu’un corps de longueur L ne change pas de dimension propre quand il est placé dans un référentiel en mouvement par rapport au précédent. Pourquoi l’écran d’un ordinateur de longueur L changerait-il de dimensions ?
Placé dans une fusée R’, sa longueur est la même que sur Terre: L’ = L.
Le temps mis par un rayon lumineux pour parcourir ces longueurs est le même dans les deux cas L’ = c T’ = L = c T.
Le temps se déroule donc au même rythme dans des référentiels en mouvement l’un par rapport à l’autre.
L’invariance des longueurs et des temps propres est une caractéristique de la théorie de la relativité. On peut donc en conclure que même dans celle-ci le temps est absolu. Pourtant elle affirme aussi que le temps est fonction de la vitesse, ce qui ne signifie rien si on ne précise pas le référentiel de référence; excusez le pléonasme!
Cette théorie contient donc une contradiction.