Le qualificatif de "pandémie" se serait-il appliqué au covid il y a quelques années ?

L'article ci-dessous estime que ce n'est pas le cas, et explique ses raisons : https://www.hartgroup.org/pandemic-definitions/
Extrait traduit :
Covid-19 a été décrit comme une pandémie mondiale, mais ce titre lui confère-t-il une gravité et un facteur de peur bien supérieurs à son impact réel ?
Le mot "pandémie" avait autrefois une signification très spécifique. Il était utilisé pour décrire un scénario dans lequel il y avait une incapacité importante des travailleurs clés et un grand nombre de décès, y compris chez les jeunes. Une véritable pandémie n'est pas quelque chose qui aurait nécessité des milliards de dollars de publicité pour que les gens la remarquent et s'en inquiètent. En utilisant cette définition établie de longue date, nous concluons qu'il n'y a pas eu de pandémie mondiale en 2020. Le mot a été délibérément utilisé à mauvais escient et utilisé comme une arme contre un public qui ne se doutait de rien. Soyons clairs, cet article ne remet pas en question l'existence d'un virus SARS-CoV-2 ou d'une maladie appelée Covid-19, mais le choix même du "SRAS" (syndrome respiratoire aigu sévère) comme nom pour ce coronavirus préparait déjà le terrain pour un alarmisme systématique.
La notion de "pandémie" a été promulguée sans relâche dans les médias grand public afin de susciter la peur au sein de la population, de contribuer à la mise en œuvre de mesures de confinement sans précédent et d'autres politiques extrêmement néfastes (par exemple, la fermeture des écoles et le port universel de masques) et de faire passer des autorisations d'utilisation d'urgence de produits d'ARNm et de vecteurs viraux d'ADN issus de technologies novatrices.
Tout cela n'aurait pas été possible si l'on ne s'était pas appuyé sur trois prémisses erronées, à savoir que le covid était :
     nouveau ;
     extrêmement mortel ; et
     sans précédent.
Il n'était rien de tout cela. Il n'était pas plus nouveau que les nombreux autres virus qui apparaissent chaque année en termes de capacité à être reconnus par notre système immunitaire. Il n'était pas plus mortel que les mauvais virus grippaux du passé et l'était moins que la grippe saisonnière chez les jeunes. Les séjours en soins intensifs ont été plus longs que ceux observés avec la grippe, mais il est difficile de savoir si cela est dû à un virus directement ou à un changement dans la façon dont nous traitons les infections respiratoires. Dans l'ensemble, il s'agissait d'un virus respiratoire saisonnier qui pouvait être traité et qui touchait principalement les personnes âgées et les infirmes.