Re: De la relativité des distances

Le 15/06/2023 à 11:25, Richard Verret a écrit :

Le jeudi 15 juin 2023 à 09:23:14 UTC+2, Julien Arlandis a écrit :

Qu'en pense votre psychiatre ?

C’est une réflexion typique. Je conteste la théorie de la relativité, donc je suis malade. J’ai

Vous n'êtes pas malade parce que vous contestez la relativité, mais parce que vous la contestez sans connaître les bases de la physique et que la profondeur de vos lacunes sur le sujet ne vous autorisent pas à en juger sur le plan scientifique. C'est comme si vous vous permettiez de douter de la culpabilité d'Omar Raddad en s'étant informé du sujet que par un film innocentiste niaiseux qui fait déshonneur a notre belle orthographe tout autant qu'à la vérité.
Je sais bien que c'est dans l'air du temps d'avoir un avis sur tout, votre avis sur la relativité vaut tout autant voire même moins que votre voisine de palier dont l'absence d'avis est certainement préférable à un avis biaisé par votre dissonance cognitive.

failli rajouter, et je pèse mes mots. Croyez-vous que je dis ça à la légère ? Je vais faire un h.s. mais tant pis. La théorie de la relativité conduit à une impasse. La civilisation industrielle est basée sur la science et la technologie, elle aussi nous a mené à une impasse; la planète est polluée et le réchauffement climatique risque de supprimer nombre d’espèces vivantes. https://www.slate.fr/story/180426/plantes-animaux-survivre-rechauffement-climatique . La théorie de la relativité est un symptôme de cet échec. Nous allons donc changer de civilisation —à moins qu’il ne soit trop tard—, et cette civilisation fera appel à d’autres formes de pensée.

Vous confondez l'objet de la science avec sa destination. Je ne pense pas un instant que nous soyons à l'aube d'un changement de civilisation, je pense que l'humanité est à peine en train de sortir de son berceau et que nous sommes au tout début d'une très longue période de croissance économique et scientifique comme il n'en a pas encore existé dans notre histoire. Les problèmes de climats sont totalement mineurs à l'échelle de l'humanité à côté des dangers de la guerre, du froid et des pénuries pré-industrielles. Le problème posé par une Russie nuclearisée devrait nous terrifier et dle bon sens ne nous autorise pas à craindre d'autres dangers que l'impérialisme à nos portes. On est en 1939 et on discute de climat !
Nous sommes comme des enfants gâtés qui avons apprivoisés les dangers de la nature et s'inquiètent d'une météo un peu moins favorable alors que la défense de nos libertés et du mode de vie occidental devrait être notre priorité.